Votre avis sur Black Dog ?
5,0
Publiée le 15 mars 2025
Il est rare de voir une telle splendeur au cinéma : plastiquement magnifique, le film offre également à voir une histoire de fin d'une époque bouleversante. Chef d'œuvre.
4,0
Publiée le 15 mars 2025
Enfin un film sur le "continent" chinois en dehors des clichés et caricatures.
Et en plus un beau film, mi-rêveur mi- social, fin et touchant, qui laisse deviner le passé du personnage et ouvre grand son possible futur.
Michelsur

2 critiques

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4,0
Publiée le 15 mars 2025
Film étonnant et très original : les décors et les paysages, la photo, le scénario, le contexte social. On apprécie sur le moment et il reste quelque chose de la vision de ce contexte tellement décalé par rapport à notre vie. En revanche le jeu des acteurs est limité et il vaut surtout pour les relations entre les personnes.
4,5
Publiée le 15 mars 2025
Ambiance de fin d’un monde dans la Chine moderne qui écrase ce les marginaux, chiens ou hommes errants
Très beau et formidablement mis en scène
Au final un superbe film
JoelleFaure3

5 critiques

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4,0
Publiée le 15 mars 2025
Des paysages magnifiques, un travelling au début incroyable, avant que ces chiens perdus ne dévalent la colline… Un homme éloigné des autres, des chiens pourchassés, et l’un d’eux , «  the black dog » vont se rencontrer… Une belle rencontre, dans une région de Chine à moitié perdue…au milieu de terrils abandonnés… Magnifique!
5,0
Publiée le 14 mars 2025
Black Dog est une oeuvre d'une retenue et d'une pudeur admirable que l'on retrouve rarement dans des films à plus grande échelle ou occidentaux (je grossis le trait, c'est une généralité)

D'un postulat assez basique se développe une belle histoire plus universelle sur des thématiques dramatiques mais auquel de l'espoir peut se rattacher.
Lang est une ancienne gloire qui tente, après avoir passé 10 ans enfermé en prison, de se reconstruire dans sa ville d'origine qui semble avoir bien dépéri depuis son incarcération et qui va devoir se moderniser par la force avec l'arrivée des JO de 2008.

Black Dog parle principalement de ça, du temps qui passe, de cette nostalgie et des souvenirs créés par des situations révolues.
Du deuil de toute chose et d'un renouvellement qui est forcé mais qui peut être positive.

Toutefois, c'est aussi un film avec beaucoup de coeur car il épouse à merveille le tempérament de son protagoniste à savoir tout en retenue et de flegme mais aussi plein de bonté envers l'autre et surtout envers les chiens dont celui dont le titre fait référence.

C'est parfois drôle, souvent touchant mais également très émouvant surtout lorsque toutes les pièces du puzzle se raccordent vers la fin.
Austère par moment, le film ne tombe jamais dans un contemplatisme mou ou dans un manichéisme trop appuyé comme si le récit préférait prendre une distance, un recul avec son propre contexte qui est finalement déjà bien révolu depuis pas mal de temps.
3,5
Publiée le 14 mars 2025
Un film très étrange et attachant. Une ville désertée aux confins du désert de Gobi dont la plupart des habitants ont fui en laissant leurs chiens devenus errants et dangereux. Un jeune homme revient après avoir purgé une peine de prison dont il semblait plutôt innocent et s’attache à un des chiens maltraités, ce qui lui permettra de reprendre foi dans la vie. Les images souvent argentées sont magnétiques. Déroutant et humain
4,0
Publiée le 14 mars 2025
Film assez sombre dans un décor apocalyptique. Le scénario s'éparpille un peu et rend le film assez hachuré. Heureusement, la fin est belle et l'espoir renait pour un nouvelle (et heureuse?) vie du héros principal.
tvc tvc

1 critique

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1,5
Publiée le 13 mars 2025
Ce film n'est clairement pas un thriller. Enfin le scénario est largement décevant. Seule la qualité des images et des couleurs présente un intérêt
2,0
Publiée le 13 mars 2025
J'aime :
- le format panoramique pour dépeindre à la fois les paysages désertiques et le fouillis à la chinoise
- l'allégorie en miroir de la solitude
- l'économie de mots

J'aime pas :
- la poésie trop abstraite
- la multiplicité des idées-métaphores qui restent en suspens et qui ne sont jamais vraiment développées
4,0
Publiée le 13 mars 2025
Quand le cinéma chinois donne ce qu'il y a de meilleur, de plus authentique, Black Dog nous transporte dans une critique de la mutation de la société chinoise contemporaine qui sacrifie son passé et son identité ancestrale.
Meziane Mahieu

6 critiques

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3,5
Publiée le 13 mars 2025
Un film contemplatif sur la chine avant les JO de 2008. l'histoire implique un homme sortant de prison qui croise la route d'un chien noir.
4,0
Publiée le 13 mars 2025
Un parcours déglingué, un mutisme poussé à l’extrême, le personnage principal de "Black Dog" a tout de l'anti-héros. De fait, son rapprochement avec un chien malingre, qui résiste aux différentes opérations de capture mises en place par les forces de la fourrière, fait sens. Le cinéaste insuffle à son récit un humour discret et iconoclaste, qui nait d'une mise en scène de situations parfois absurdes, souvent burlesques mais jamais surlignées à gros trait.
Filmée aux portes du désert de Gobi, dont le réalisateur capte magnifiquement la beauté désolée, cette œuvre contient quelques scènes répétitives qui auraient pu être évitées mais reste une chronique sensible, où la notion même de différence constitue le fil conducteur.
4,0
Publiée le 14 mars 2025
J' aime beaucoup ce film mais vendre au spectateur un "thriller" comme le fait le distributeur en arborant une citation d'une critique du Parisien est vraiment malheureux sinon mensonger. Il n'y a aucun élément de suspense haletant dans Black dog mais bien plutôt une bizarrerie poétique et imprévisible. C'est en partie ce qui constitue son charme singulier.
4,5
Publiée le 14 mars 2025
Black dog confirme à nouveau que le cinéma chinois est l'un des plus créatifs au monde actuellement (le plus créatif ?). Il laisse espérer que nous reverrons de nombreux films de ce pays, comme c'était le cas avant la crise du Covid, qui a tout stoppé. Le film prolonge un peu ce mystère qui veut que les Français découvrent des œuvres incroyablement créatives de cinéastes dont on ne voit souvent qu'un seul film, comme s'ils n'en faisaient jamais de second. C'est curieux...
On retrouve ici quantité de caractéristiques de ce cinéma. L’âpreté extrême de la société chinoise, la laideur de ses villes brutalement modernisées dans les années 1960-1970 spoiler: et aujourd'hui brutalement démolies
, la lancinante crise de la virilité d'un pays dominé par les hommes, etc. sont ici décrites à l'image de ce qu'on voyait dans les films de Jia Zhang-Ke, dans Le Lac aux oies sauvages, etc.
L'apport majeur de Black dog est sa mise en scène inédite. Par les choix chromatiques et les jeux de focale, le cinéaste et son chef opérateur nous livrent une vision nouvelle des paysages chinois. Ou plutôt des paysages du monde, car je n'avais jamais vu cela nulle part. On se trouve ici dans une petite ville très reculée de Chine, dans un univers aride à la lumière surréelle. Tout est traité dans des tons de gris rose, nouveaux, mais qui ne sont pas sans rappeler la couleur si particulière d'An Elephant sitting still de Hu Bo.
Et puis, comme dans Le Lac aux oies sauvages, le film se démarque par la liberté avec laquelle le cinéaste introduit des scènes stupéfiantes, semblant sortir de nulle part. Il ose tout, bien au-delà de ce que se permettrait un scénariste français ou américain : spoiler: un accident de bus, un tremblement de terre, un tigre affamé, une invasion de serpents venimeux, un nain déguisé en ours dans un cirque multicolore, une scène de chasse au lapin d'anthologie, etc. etc.
Dès la première scène, on comprend qu'on est là face à un très grand metteur en scène, par les choix de cadrage, l'ampleur du cinémascope, les costumes (le sweat coloré du personnage principal dans cette ambiance terreuse), etc.
Le comédien incarne parfaitement son personnage par son physique seul. Et c'est peut-être là le seul hic de ce film majeur : le choix de construire son récit autour d'un personnage spoiler: aussi taiseux, quasiment mutique, nous prive du plaisir d'être pleinement embarqué dans cette aventure.
Le couple du Lac aux oies sauvages était plus facile à suivre. Mais là se joue aussi une part de la radicalité de ce cinéma contemporain. Et puis ne boudons pas notre plaisir : c'est du très très haut niveau, tant chaque plan semble porter en lui la rage d'une société révoltante et la passion pour l'art cinématographique.
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