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    Conte d'automne
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    3,3
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    35 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    CELUI LA JE ME PERMET DE LE CRITIQUER :
    " Conte d'automne " est et restera à jamais un film terriblement niais. Oui, dans le genre comédie de mœurs à deux francs six sous, voilà le must! Sans rire, quelle dobe ! Rohmer tombe bien bas avec ce navet genre feuilleton pour pré-ado. Loin de nous donner la nausée car très amusant et regorgeant de bêtises, " Conte d'Automne " agit comme un film burlesquo-pathétique sorti en salle pour faire chier les étudiants en cinéma. Histoire dénouée de sens et de logique, on n'entre jamais vraiment dans le "film. "
    Rohmer n'aura en tout cas pas daigné de s'excuser " après cet échec monumental et on pourra retenir de lui " L'anglaise et le duc. " Nouveau bémol : Le jeu d'acteur est tellement pitoyable qu'on les dirait atteint d'une diarrhée passagère quand ils essayent de communiquer entre eux. Le réal nous sert cette chose vide et laide sur un plateau et " Amusez-vous ! "
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2013
    Quatrième et ultime film de la sèrie des « Contes des quatre saisons » d'Eric Rohmer, "Conte d'automne", comme "Conte de printemps", traite de façon gènèrale de la pensèe, des cogitations si on peut dire! Valse hèsitation d'une rive à l'autre du Rhône, entre Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme et les environs de Bourg-Saint-Andèol où le spectateur s'engage avec bonheur sur un chemin de terre qui mène à la propriètè de Bèatrice Romand, situèe au pied des coteaux de l'Ardèche pour une visite guidèe dans son vignoble en constatant que le raisin va bientôt être mûr! On monte ensuite en 4L dans la garrigue et on admire le panorama de la vallèe du Rhône et des Prèalpes (on commence même à y voir le Ventoux dans la brume). La photo est splendide rendant à merveille la beautè des paysages entre les entrecroisements et les trajets d'une Marie Rivière lumineuse et belle à en pleurer! Dans ce conte magnifique qui sent bon la garrigue, Rohmer sonde le coeur des femmes avec des champs-contre champs de toute beautè dans lesquels on voit des gens qui se scrutent, qui s'interrogent sur eux, avec une fraîcheur très rohmerienne! On n’en redemande...
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2012
    Second film de Rohmer que je subis et également second volet des "contes des quatre saisons". Le bilan est le même que pour "Conte d'été", pitoyable. Je me demande comment on peut oser appeler ça du cinéma, et comment après avoir vu deux films comme ça on peut continuer de définir Rohmer comme l'un des plus grands cinéastes français. Si je sortais un film comme celui-ci je crois que j'irai me cacher après. L'histoire est d'une niaiserie sans nom, honnêtement je crois que même le couple de Twilight parait plus crédible que l'ensemble du film. Ce qui est quand même remarquable, c'est que tout est si mauvais, et en particulier le jeu d'acteur, que ça en devient ridicule et pathétique. On ne rigole pas des quelques blagues du film, qui d'ailleurs tombent toutes à plat, mais bien de la nullité de celles-ci. Aucune technique particulière, aucune originalité dans le scénario (et on se demande même s'il y en a un), et absolument aucun intérêt ne se dégagent du film.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2023
    J'ai vu un film... de Rohmer... Oui, j'ai persisté... Je l'ai vu sur Arte... Et j'ai trouvé un truc imparable... Je l'ai regardé à une vitesse accélérée... A 1,5x... Jamais, je n'avais fait ça... Et je dois dire que c'est la bonne vitesse pour aller plus vite et terminer rapidement ce pensum... Il ne m'en reste plus qu'un. Je suis devenu hermétique l'univers d'Eric Rohmer... C'est "mal" joué, "trop" écrit, pas assez captivant... Rien dans ce film n'a attiré mon attention...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Dernier des quatre contes que je n'avais pas vu, Conte d'automne arrive à capter quelque chose de formidable : les amours des femmes dont la beauté, bien qu'encore tenace, semble en train de s'estomper au fur et à mesure qu'elles vieillissent.

    Et rien que pour avoir réussi à faire, ça c'est un film formidable, parce que mine de rien Béatrice Romand qui devait avoir environ 45 ans au moment du tournage garde un charme certain qui finalement n'a pas grand chose à envier à Alexia Portal, toute jeune à l'époque. Pour une fois la préoccupation principale du film ne sera pas les amours de la jeune, mais bel et bien celle de la femme plus mûre. Bref un parti pris intéressant.

    La beauté du film réside également dans sa saison, l'automne. Je veux dire qu'on filme une saison sublime, on y voit la province, le travail de la terre, le moment où les feuilles tombent... Disons que non seulement j'apprécie fortement l'ancrage territorial du film, mais en plus ça va parfaitement avec le thème du film, comme si c'était la dernière chance, l'automne, pour tomber amoureux.

    Après évidemment ce qui est fabuleux chez Rohmer c'est les dialogues, je dois avouer que beaucoup m'ont réellement mis mal à l'aise, notamment les scènes entre Marie Rivière et Alain Libolt. En effet Rivière donne un rendez-vous amoureux en se faisant passer pour son amie et on est dans le pur marivaudage, mais je ne comprenais pas l'idée, on voyait que le personnage galérait à se faire passer pour son amie... et tout ça c'est très étrange... c'est des choses absolument gênantes car on n'aimerait pas les vivre et je ne comprends pas qu'on puisse se mettre volontairement dans des embarras pareils. Bref, j'étais à fond.

    Mais ça apporte quelque chose, puisque Marie Rivière sans réellement dire qu'elle s'intéresse à ce personnage va elle aussi goûter à nouveau aux frissons de l'amour, donnant ainsi une fin assez douce amère et mélancolique.

    J'aime beaucoup la narration, le fait de commencer par ce couple qui va se marier, qui est au cœur de son amour et qui n'a pas encore connu les affres de la vie, tranche assez radicalement avec le reste du film, ces personnages plus âgées, qui ont moins de temps, des responsabilités et plus le temps de batifoler.

    Bref, il y a tout dans conte d'automne. Et je crois que j'avais limite oublié le plaisir qu'il y a à écouter un film de Rohmer et ses dialogues, son phrasé un peu ampoulé peut-être, mais qui dit de très belles choses sur l'amour et sur la vie.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Je me souviens avoir salué à l'époque de sa sortie le seul "Conte des Quatre Saisons" à renouer avec la veine des meilleurs Rohmer, celle du marivaudage amoureux et des mensonges maladroitement manipulateurs? Le revoir près de 20 ans est un petit choc, tant se succèdent les moments de grâce absolue, tant le plaisir du spectateur est immense devant l'Art exquis du grand réalisateur quand il s'agit de traquer la vérité dans la parole dissimulatrice, de lire derrière la façade des yeux de ses personnages. Si nous ajoutons ici une ample et sensuelle peinture de la nature (sublime vallée du Rhône, gâchée par le Tricastin) qui porte le film vers une beauté formelle finalement inhabituelle chez Rohmer, le charme de ce "Conte d'Automne" est absolument irrésistible. Maintenant, il convient de pointer les singularités du film, puisque pour la première fois, Rohmer abandonne ses jeunes gens pour peindre une sorte de "crise de la quarantaine" (à travers le retour touchant de deux de ses actrices emblématiques, Béatrice Romand et Marie Rivière, toutes deux parfaites), ce qui teinte le film d'une gravité, voire d'une légère angoisse qui lestent une fin assez douloureusement suspendue. On pourra aussi remarquer que, fidèle aux principes de la cinéphilie originelle de la "Nouvelle Vague", Rohmer ne tranche pas ici entre Hitchcock et Hawks, se plaçant tour et tour dans la lignée de l'un et de l'autre : la double intrigue retorse génère un joli suspens, tandis qu'on admirera une femme forte qui parle avant tout de son travail, qui est sa raison d'être… Et si "Conte d'Automne" était aussi une leçon de cinéma ?
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Cinématographiquement, ce film, si c'en est un, est sans intérêt. En outre, il est malsain avec des personnages détestables tels que l'étudiante qui court son prof de philo et le fils de son amie en attendant la longue liste des "suivants", comme chantait Jacques Brel. On connaît, en voyant cette "oeuvre", d'où sort l'inspiration des scénaristes de Plus belle la vie. On a ici une illustration de la guimauve des sitcoms fleur bleue telle que les aiment les classes qui se croient plus intelligentes que celles qui se contentent d'Amour, gloire et beauté.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Le dernier des "Contes" (1998) de Rohmer, celui "d'automne". Sur fond de vendanges, Marie (sa meilleure amie, depuis l'enfance) et Rosine, la petite amie de son fils, se proposent l'une comme l'autre de (re)marier Magali, une viticultrice (en appellation Côtes-du-Rhône), une veuve quadra. Les prétendants sont Gérald (Alain Libolt), un cadre qui a beaucoup voyagé, et Etienne (Didier Sandre), un prof de philo, amateur de tendrons. C'est mis en place assez laborieusement, poursuivi souvent de même, mais il y a quelques scènes de marivaudage réussies. Au négatif, les rôles féminins, tenus par des actrices ayant résolument oublié tout naturel de jeu... Décidément, ces "Contes" saisonniers ne sont pas un grand cru rohmérien...
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Une fois de plus beauté et simplicité sont au rendez vous de ce bijou Rohmerien.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Quatrième et ultime saison au conte, un cycle à Montélimar pour adieu dans une succession de paysages, de lieux et décors ou la lumière est absolument partout. Le soleil et le vent de la campagne traversée sous l'égide du texte et de la pensée prend des voix féminines pour situations, dans un " rêve " au cœur des vignes, dans un papillonage intellectuel et culturel de caractère, une splendeur !

    Je prend cette scène dans la cuisine de Magalie, ou la conversation tourne autour du manque, de la confidence et du refus d'y trouver une solution, par fierté, par peur, pour l'idée qui ne sied point à cette dernière elle-même, qui sert de subterfuge à son pendant, son double amicale, au trais si différent mais qui partage tout ce dont elles se réclament, une amitié. Et bien, je l'avoue, mais je n'oublierai jamais cette cuisine ! De toute façon, j'adore l'endroit, le cinéma n'y échappe donc pas ...

    La troisième et plus jeune des femmes, dont le portrait est ici soulignée est elle aussi de la " machination ". Avec espièglerie, dans un geste sublime et naïf, tente une drôle de combine et surprend cependant dans sa mesure, de par sa retenue de son envie et ses velléités à offrir tout ce dont elle a, un altruisme que l'on surprend à être plus généreux encore. L'incursion des hommes n'est pas anecdotique non plus, le sujet est en permanence soulevé, mais sert aussi un peu de prétexte dans la décision, passe au second plan pour Eric Rohmer pour qui le dessein est celui de la complicité féminine. Il parviens à un tour de force délicat et abrupte, oui c'est possible ! Il y'a du contraste, voilà tout.

    Le Mariage, lieux de fin des stratagèmes au profit de la spontanéité est un éclat de cette vérité jusqu'ici déguisé. Le symbole du croisement de pensée et d'idées vers lequel on cours, on fuit, au rythme des points de vues. La scène de la voiture est une comédie à elle seule, parfois difficile, coriace, vraiment tordante, mais qui referme un mal assez profond qui ronge en quelques sortes le mal du film, sa solitude et son habitude à celle-ci ... L'humeur de cochon / hargne de Magalie m'a prêté au sourire néanmoins.

    On retiens de ces amies qui s'aiment une passion qui les unies, un regard les unes sur les autres, un sacrifice commun. " - Au risque de tout perdre ! "

    Une conclusion passionnelle, un chapitre qui relie touts les autres.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    En 1998, Eric Rohmer finit par ce film sa quadrilogie sur les les contes de saisons, un dernier opus consacré à l'automne dans la région de Montélimar. On y suit Magali (Béatrice Romand) dont j'ai reconnu le visage tout de suite mais elle a maintenant 30 ans de plus que dans "Le genou de Claire". Ce n'est plus une ado qui s'interroge surs ses amours de jeunesse mais une quadragénaire, viticultrice, célibataire et isolée dans sa campagne. Rohmer peint le ressenti, les envies et les peurs de cette femme de manière très subtile. Bien qu'elle n'exprime pas ses besoins, Rosine, la petite amie de son fils, et sa meilleure amie Isabelle essayeront par tous les moyens de lui faire retrouver l'amour. Rohmer est encore un virtuose dans l'art de faire ressentir précisément les sentiments de ses personnages. Les dialogues léchés et très littéraires sont vraiment très agréables à entendre. "Conte d'automne" est encore une très belle oeuvre de notre cinéaste français spécialiste de l'amour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    Magalie est viticultrice et deux de ses amies cherchent à la caser. Le dernier Conte des quatre saisons de Rohmer est parfois drôle et fin mais rien de palpitant.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Ce film très théâtral, par sa construction en « scènes » (on pourrait même discerner des « actes ») entre les personnages et par le jeu des acteurs, démarre lentement. Il faut être patient pendant la mise en place des protagonistes, puis l’intérêt apparaît avec les premières idées des amies de Magali, qui se sentent des vocations d’entremetteuses. Avec une grande finesse psychologique, Éric Rohmer nous gratifie alors d’une forme de « suspense amoureux » extrêmement jouissif dans ces « jeux de l’amour et du calcul » servis par, une fois de plus chez lui, des dialogues admirables. Une très belle conclusion de sa superbe suite de contes moraux.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Pour conclure ses contes des quatre saisons, Eric Rohmer avec «Conte d’automne» (France, 1998) met en scène un marivaudage dans lequel se lient et se délient des calculs amoureux laissés gré ou malgré dans les trois précédents contes aux mains du hasard. Dans l’automne de Rohmer, les femmes sont seules, alors qu’elles présentaient jusque là des allures manipulatrices, tenaient en leur sein les décisions de Dieu, comme le confirme l’adage : «ce que femme veut Dieu le veut». Femme seule ? Dieu impuissant pour un monde sans hasard, sans mystère. La grâce, garrot fondateur de l’œuvre de Rohmer, n’est, elle, pas absente. Chacun des membres de cette mascarade des amours porte en lui, comme tous les acteurs dirigés par le cinéaste, la fragilité de sa condition de personnage et le don délicat de leur interprétation. Plus que dans aucun des contes, Rohmer souligne ce rapport ambigu que possèdent l’image et le mot. Les dictions singulières qui caractérisent les acteurs rohmériens élaguent tous jeux pour préférer une tonalité, une musicalité des mots, défaits de maniérisme. Plus que de réfuter le jeu des voix, les acteurs de Rohmer, en aplanissant au mieux leurs intonations, s’ouvrent à l’intelligibilité de leurs propos. Aplanie, la voix de leur personnage n’est plus un obstacle au spectateur pour pénétrer au mieux les intentions et celui-ci peut, de ce fait, plonger cœur premier dans les situations. Rien, sinon par soucis du spectateur, ne semble justifier ce choix tout bressionien de soustraire aux acteurs leurs manies vocales. Le naturel des jeux participent également à ce raffinage des habitus. Là réside la singularité la plus contraire de «Conte d’automne». Sans jouer, les acteurs, et par leur biais les personnages, doivent jouer des situations, manigancer des intrigues. Ne pas simuler les simulacres que l’on se donne à faire, voilà le pari qui régit en latence cet ultime conte. Les plaisirs rocambolesques des jeux de l’amour emplissent le film d’enthousiasme.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un Rohmer en grande forme pour ce dernier volet du Cycle des quatre saisons, ce Conte d’automne – de tout début d’automne puisqu’il se passe pendant les vendanges à St-Paul-Trois-Châteaux dans la Drome, non loin des centrales de Tricastin, et qu’il concerne des femmes autour de la quarantaine. Le scénario est simple et tout en finesse, comme les dialogues et les études psychologiques. « Je veux bien d’un homme, mais à beaucoup de conditions. » Le film révèle une actrice que j’ai trouvée magnifique en la personne d’Alexia Portal. A noter que les dialogues ne font pas la différence entre viticulteur et vigneron, alors que moi oui.
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