Mon compte
    Conte d'automne
    Note moyenne
    3,3
    339 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Conte d'automne ?

    35 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    12 critiques
    3
    10 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Conte d'automne est un film très agréable. Les dialogues et les personnages sont bien écrits et sonnent tout à fait naturels. Le travail sur la photographie magnifie les décors de la Drôme et le tout sonne plutôt léger tout en étant travaillé et de qualité.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    298 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2008
    Une bonne vieille saga typiquement rohmérienne ( et donc finalement très sitcom )à ne pas rater ou non mais ou on peut constater entre autres choses une bonne vision de ces cités que nous offre le maître des situations "bis" ; ou l’automobile est - par ailleurs - roi & sujet été comme hiver.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2007
    Ce nanard culte est à la hauteur de mes plus vaines espérances. Avec la prétention masturbatoire des films étiquettés "auteurs" sous prétexte de refuser l'usage de quelconque technique élaborée, Rohmer nous livre un de ses habituels discours pompeux sur la solitude. On y découvre rien de plus que dans un Dirty Dancing sur le discours de fond ; quant à la forme, le mot d'ordre est : absence de tout. Plans séquences inutiles, son inaudible car quasiment en prise directe, des acteurs (?) d'une mauvaisitude qui confine à l'insoutenable, aucun travail de lumière et un scénario à la truelle. Bref, un vrai Eric Rohmer comme on aime, aussi prolixe que Godard sur l'arrogance, l'intelligence du discours en moins. On retiendra surtout la chanson finale en patois, d'un ridicule absolu. A voir et à revoir en famille comme laxatif (plus fort que Derrick). On lui met soit 4 étoiles, soit aucune. Au choix...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 juin 2012
    Deuxième conte que je vois de lui, après la déception Conte d'hiver. Assez bizarrement je vais commencer par les reproches, enfin il n'y en a qu'un, qui d'ailleurs n'en est pas vraiment un, on peut trouver ça niais (en fait c'est surtout les critiques que j'ai vues). Mais là je l'ai pas trop trouvé. Même si, un peu comme toujours avec Rohmer j'ai envie de dire, si l'ensemble est profondément juste, il y a toujours une scène ou deux où l'on peut avoir cette impression, que ça se passe mal, et effectivement c'est dérangeant (j'avais eu ça pour Conte d'hiver).
    Mais là, ça passe bien j'ai trouvé. Déjà il y a les paysages, que j'ai trouvés fabuleux. C'est pourtant ultra-classique, en témoigne l'intro, le début de l'automne dans un petit village français, c'est rustique, mais voilà la campagne française c'est splendide je trouve, et Rohmer parvient à la sublimer, j'ai adoré d'ailleurs les premières scènes dans les champs.

    Pour ce qui est de l'histoire elle-même, si le début est plutôt banal, habilement Rohmer créé une sorte de "jeu", entre 4 personnages, j'ai trouvé ça intelligent et bien fait, même si ce n'est pas extraordinaire. Par ailleurs toute la séquence qui se passe au mariage est vraiment magnifique, très réussie, et donc cette idée que des personnages se cachent entre eux, puis se retrouvent...

    Peut-être rien de géant là-dedans mais c'est simplement beau, intelligent, l'ambiance est là, j'ai plutôt bien aimé les acteurs/actrices, c'est du beau boulot de la part de Rohmer, il me tarde déjà de voir Conte d'été de la même série.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Les Rohmer tardifs, avec leur esthétique qui n'est pas sans rappeler le roman-photo, oscillent parfois dangereusement entre la légèreté émouvante et la niaiserie. Dans 'Conte d'automne', Rohmer n'évite pas l'écueil de la niaiserie : les dialogues sont affreusement répétitifs et les personnages sans intérêt. Heureusement qu'il y a la belle campagne ardéchoise pour sauver un peu la mise.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2019
    L'automne est une saison que l'on pourrait qualifier d'intermédiaire; se situant entre l'euphorie estivale et la tristesse hivernale, elle n'a d'ordinaire pas de grande fonction. Mais pour Magali, viticultrice, l'automne est une saison capitale, celle des vendanges : il faut alors cueillir les raisons mûrs qui serviront à la fabrication du vin. L'automne doit ici être perçue comme une saison vitale, symbole d'un renouveau et de promesses relancées; pour Magali qui vit seule, isolée dans ses vignes, c'est la rencontre avec un homme qui est souhaitée, mais son manque de confiance en elle lui fait dans le même temps redouter le "marché de la séduction". Après un début poussif où l'écriture rohmerienne d'habitude si fluide apparaît comme ampoulée, le film trouve son rythme idéal et les dialogues particulièrement travaillés questionnent avec pertinence la naissance du désir : peut-il exister malgré la différence d'âge ? son éclosion provient-elle d'un coup de foudre ou se fait-elle dans la durée ? À coups de rencontres arrangées et de savoureux quiproquos, le film agence ses couples avec une bienveillance salutaire, même si l'absence de cruauté fait de "Conte d'automne" un film légèrement en deçà de ce que pouvait habituellement faire Rohmer. Mais la combinaison entre l'économie de la mise en scène, l'intelligence des situations et la singularité de l'interprétation – mention spéciale à l'épatante Béatrice Romand – suffit à rendre le long-métrage digne d'intérêt.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Maintenant que j'ai apprivoisé les 3 premières saisons, on quitte cette réflexion autour du sentiment amoureux par l'automne. Eric Rohmer transpose un dialogue quasi scolaire à ses acteurs. Un schéma de sentiment et de persuasion de l'autre. On cherche ce qu'il y a derrière l'attirance d'autrui : un vrai désir ou une pensée malveillante ? Les thématiques sont modernes : la différence d'âge, la séduction après un divorce ou un deuil, la quête du bon regard et de la bonne personne. Le cinéaste film les prémisses d'une histoire, pourquoi on s'engage avec une certaine catégorie de personne, pourquoi on tient à sa fidélité. Le dernier chapitre de ce tétraptyque montre à quel point le cinéaste use de son verbe pour mettre des mots sur les maux amoureux universels. C'est brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2010
    Film moyen d'Eric Rohmer (un des mecs des Cahiers de la grande époque, rédacteur en chef en même temps que les Truffaut, Godard ou Chabrol) dont le thème n'est autre que les relations interhumaines, avec deux vigneronnes amies, la quarantaine, dont l'une cherche un mec à l'autre via des annonces, et dont l'autre ne sait pas ce qu'elle veut. Avec une étudiante amoureuse-enfin-je sais-pas-trop-ça-c'était-avant-maintenant-je-sais-plus de son prof de philo, qui lui sait bien ce qu'il veut (son étudiante, qui pourtant sort de manière étrange, asexuée et sans intérêt avec le fils de la vigneronne qui ne sait pas ce qu'elle veut...). Bon je me résume : malgré des décors sympa, des dialogues soignés puisque le réa était prof de lettres (faut bien des points positifs ; le problème c'est que les acteurs ont du mal à s'y retrouver, et ils ne comprennent pas toujours ce qui s'y trame ; en plus ils ont presque tous le charisme d'un navet, ça aide pas forcément), ça donne finalement l'impression d'un cliché incroyable sur le film d'auteur français. Ce n'est pas palpitant, ce n'est pas intéressant, il y a juste de quoi (dans le scénario) ne pas arrêter de mater le film sous peine d'ennui profond. C'est chiant, mais c'est chiant... A force de vouloir filmer la vraie vie, les vrais gens, la vraie modernité, on fait un vrai fiasco intellectuel. Le but n'est décidément pas le réalisme. Sorry Jean-Marie Maurice : 9/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Ce film, très apprécié à l'époque par la critique, est pour moi un Rohmer surestimé, il ne fait que reproduire des motifs déjà évoqués dans les films précédents du réalisateur, trnsposés cette fois ci chez les cinquentenaires. Visuellement, cela reste indépassable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Décidément, elle a du mal à plaire surtout par son comportement et ses façons de parler plutôt détestables. Le récit au final ne recherche pas la profondeur et c'est ce que je lui reproche.
    Un belle histoire d'amour aurait pu être envisagée.
    Là c'est plutôt futile. Dommage
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    La visite de l’expo Scorsese à la Cinémathèque méritait de s’y arrêter un peu plus et de voir le film de l’après-midi.
    Revoir du Rohmer, cinéaste qui a enchanté ma jeunesse avec Ma nuit chez Maud pourquoi pas ? A la fin des deux heures, le « conte » était bon, on ne m’y reprendra pas de sitôt. Le sujet de comment (re)bâtir une relation homme-femme n’est pas nouveau, mais aurait pu donner lieu à d’infinies variations. Ici, tout m’a paru traité sur le mode intello. Et les acteurs ne sont pas poussés à nous faire vibrer d’émotions intenses, comme on peut l’attendre dans une relation amoureuse, naissante ou finissante d’ailleurs. Nous sommes à des années-lumière du Mélo d’ Alain Resnais. Ces babillages se déroulent dans la belle région sud de la Drôme, attirante quand on l’a connait, malheureusement le metteur ne souhaite pas (ou ne sait pas) mettre en valeur ses qualités photogéniques. Sentir une bonne intention ne suffira à sauver de l’oubli auquel est promis ce conte qui passera mal l’hiver en ce qui me concerne.
    Janvier 2016
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Éric Rohmer parachevait son cycle des contes des quatre saisons en 1998 avec ce Conte d’automne qui nous embarquait en Drôme provençale, avec ses paysages de vignobles, de vieilles pierres et de... centrale nucléaire du Tricastin. Si l’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, le film prend une dimension plus intéressante dans sa seconde partie, au cours de laquelle les stratégies instaurées par les protagonistes surgissent au grand jour pour notre plus grand bonheur. Un beau film, aux thématiques très actuelles, qui tente une confrontation entre les rencontres amoureuses organisées (à l’époque par petites annonces, aujourd’hui via les applications) à celles davantage guidées par le hasard de la vie.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2024
    Isabelle, 45 ans et veuve, a deux bonnes amies qui se sont mis en tête de lui trouver un mari. Ainsi la jeune et jolie Rosine veut présenter à Isabelle un prof de philo, tandis que Magali a passé pour elle, sans le lui dire, une petite annonce (le méconnu Alain Libolt, dans le rôle du postulant, est très bon, très juste).
    Les conditions du marivaudage façon Rohmer - dont l'enjeu est souvent de faire un choix sentimental- sont réunies. Cette forme ludique qui introduit diverses situations de chassés-croisés permet à l'auteur des Contes des quatre saisons, dont "Conte d'automne" est le dernier chapitre, d'exprimer la diversité et la complexité des attentes amoureuses ou conjugales. Plus particulièrement, c'est à deux femmes et deux hommes ayant dépassé la quarantaine, c'est-à-dire proches d'entrer dans l'automne de leur vie, que Rohmer donne la parole. Leurs contrastes, leurs attentes et leurs appréhensions nourrissent une réflexion sur le couple et constituent un éventail de conditions nécessaires, selon chacun, à la naissance du sentiment amoureux.
    L'indécision, les velléités, les contradictions parfois -autant de thèmes chers au cinéaste- prennent ici un tour charmant autant que spirituel. D'autant que Rohmer semble opposer, non sans une certaine espièglerie, aux théories dans lesquelles s'empêtrent ses quadras, la simplicité et les idées bien arrêtées d'une jeunette de vingt ans. Comme si l'âge et l'expérience comptaient pour rien en la matière.
    Elisabeth Cheyssen
    Elisabeth Cheyssen

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    La diction des actrices est pitoyable, le jeu est enfantin, superficiel, pas une once d'authenticité dans cet épisode, les acteurs récitent sans conviction, on s'ennuie, à perte de vue, heureusement , de temps en temps , on peut apprécier le cadre, sans les acteurs et sans le scénario, ce serait plus sympa.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    Comédie de mœurs, tout le contraire de comédie romantique. Le talent d’Eric Rhomer est d’éviter la mièvrerie inhérente au genre. Il faut dire qu’il a un style bien à lui, une façon de filmer les situations et les gens, qu’on sent toujours une pensée derrière, un œil acéré et des choix précis, sans aucun flou artistique. Des dialogues avec des mots de tous les jours, des situations simples, qui deviennent on ne sait trop comment complexes. D’ailleurs cette façon de dire les textes, teintée de théâtralité, ce phrasé ce n’est pas la première fois que je vois ça chez Romer. C’est assez étonnant quand on sait qu’il ne demande pas aux acteurs de parler comme ça. Je pense que son dispositif impose une façon de faire quasi mimétique, qui fait que les acteurs doivent se dirent : « On est chez Romer, on dit des choses simples sérieusement ». Mais là je m’avance un peu. L’image est très belle, une lumière chaude et naturelle, l’automne filmé comme ça, on en redemande, le jeu d’ombre te de lumière à travers les feuillages, le vert des vignes, les murs clairs et chauds comme une peau.
    Deux femmes, Isabelle et Rosine, une femme mûre et une plus jeune, cherchent à caser leur amie commune, à l’insu l’une de l’autre, je ne suis même pas sûr qu’elles se connaissent. Le résultat cherché n’est évidement pas à la hauteur de leur espérances.
    On navigue dans le marivaudage le plus distrayant qui soit, et on apprend comment un homme et une femme peuvent se rencontrer sur la terre de France, ça peut aussi se faire par petite annonces. Déroulement sans conflit majeur, juste des situations possibles et probables, et cette fin ouverte avec ce regard fuyant rempli de non dit, pour le moins problématique. Jusqu’au bout on ne saura pas si Isabelle a craqué sur cet homme trouvé par petites annonces pour sa copine, et s’est donc faite piégé par son propre jeu.
    Des fois cela fait du bien de voir un film sans un seul coup de poing, sans un meurtre, pas même une petite gifle, je vous dis. Enjoy!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top