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    Conte d'automne
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    3,3
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    33 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    203 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Quatrième et ultime saison au conte, un cycle à Montélimar pour adieu dans une succession de paysages, de lieux et décors ou la lumière est absolument partout. Le soleil et le vent de la campagne traversée sous l'égide du texte et de la pensée prend des voix féminines pour situations, dans un " rêve " au cœur des vignes, dans un papillonage intellectuel et culturel de caractère, une splendeur !

    Je prend cette scène dans la cuisine de Magalie, ou la conversation tourne autour du manque, de la confidence et du refus d'y trouver une solution, par fierté, par peur, pour l'idée qui ne sied point à cette dernière elle-même, qui sert de subterfuge à son pendant, son double amicale, au trais si différent mais qui partage tout ce dont elles se réclament, une amitié. Et bien, je l'avoue, mais je n'oublierai jamais cette cuisine ! De toute façon, j'adore l'endroit, le cinéma n'y échappe donc pas ...

    La troisième et plus jeune des femmes, dont le portrait est ici soulignée est elle aussi de la " machination ". Avec espièglerie, dans un geste sublime et naïf, tente une drôle de combine et surprend cependant dans sa mesure, de par sa retenue de son envie et ses velléités à offrir tout ce dont elle a, un altruisme que l'on surprend à être plus généreux encore. L'incursion des hommes n'est pas anecdotique non plus, le sujet est en permanence soulevé, mais sert aussi un peu de prétexte dans la décision, passe au second plan pour Eric Rohmer pour qui le dessein est celui de la complicité féminine. Il parviens à un tour de force délicat et abrupte, oui c'est possible ! Il y'a du contraste, voilà tout.

    Le Mariage, lieux de fin des stratagèmes au profit de la spontanéité est un éclat de cette vérité jusqu'ici déguisé. Le symbole du croisement de pensée et d'idées vers lequel on cours, on fuit, au rythme des points de vues. La scène de la voiture est une comédie à elle seule, parfois difficile, coriace, vraiment tordante, mais qui referme un mal assez profond qui ronge en quelques sortes le mal du film, sa solitude et son habitude à celle-ci ... L'humeur de cochon / hargne de Magalie m'a prêté au sourire néanmoins.

    On retiens de ces amies qui s'aiment une passion qui les unies, un regard les unes sur les autres, un sacrifice commun. " - Au risque de tout perdre ! "

    Une conclusion passionnelle, un chapitre qui relie touts les autres.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2023
    J'ai vu un film... de Rohmer... Oui, j'ai persisté... Je l'ai vu sur Arte... Et j'ai trouvé un truc imparable... Je l'ai regardé à une vitesse accélérée... A 1,5x... Jamais, je n'avais fait ça... Et je dois dire que c'est la bonne vitesse pour aller plus vite et terminer rapidement ce pensum... Il ne m'en reste plus qu'un. Je suis devenu hermétique l'univers d'Eric Rohmer... C'est "mal" joué, "trop" écrit, pas assez captivant... Rien dans ce film n'a attiré mon attention...
    Starwealther
    Starwealther

    51 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    En 1998, Eric Rohmer finit par ce film sa quadrilogie sur les les contes de saisons, un dernier opus consacré à l'automne dans la région de Montélimar. On y suit Magali (Béatrice Romand) dont j'ai reconnu le visage tout de suite mais elle a maintenant 30 ans de plus que dans "Le genou de Claire". Ce n'est plus une ado qui s'interroge surs ses amours de jeunesse mais une quadragénaire, viticultrice, célibataire et isolée dans sa campagne. Rohmer peint le ressenti, les envies et les peurs de cette femme de manière très subtile. Bien qu'elle n'exprime pas ses besoins, Rosine, la petite amie de son fils, et sa meilleure amie Isabelle essayeront par tous les moyens de lui faire retrouver l'amour. Rohmer est encore un virtuose dans l'art de faire ressentir précisément les sentiments de ses personnages. Les dialogues léchés et très littéraires sont vraiment très agréables à entendre. "Conte d'automne" est encore une très belle oeuvre de notre cinéaste français spécialiste de l'amour.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Les Rohmer tardifs, avec leur esthétique qui n'est pas sans rappeler le roman-photo, oscillent parfois dangereusement entre la légèreté émouvante et la niaiserie. Dans 'Conte d'automne', Rohmer n'évite pas l'écueil de la niaiserie : les dialogues sont affreusement répétitifs et les personnages sans intérêt. Heureusement qu'il y a la belle campagne ardéchoise pour sauver un peu la mise.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    La visite de l’expo Scorsese à la Cinémathèque méritait de s’y arrêter un peu plus et de voir le film de l’après-midi.
    Revoir du Rohmer, cinéaste qui a enchanté ma jeunesse avec Ma nuit chez Maud pourquoi pas ? A la fin des deux heures, le « conte » était bon, on ne m’y reprendra pas de sitôt. Le sujet de comment (re)bâtir une relation homme-femme n’est pas nouveau, mais aurait pu donner lieu à d’infinies variations. Ici, tout m’a paru traité sur le mode intello. Et les acteurs ne sont pas poussés à nous faire vibrer d’émotions intenses, comme on peut l’attendre dans une relation amoureuse, naissante ou finissante d’ailleurs. Nous sommes à des années-lumière du Mélo d’ Alain Resnais. Ces babillages se déroulent dans la belle région sud de la Drôme, attirante quand on l’a connait, malheureusement le metteur ne souhaite pas (ou ne sait pas) mettre en valeur ses qualités photogéniques. Sentir une bonne intention ne suffira à sauver de l’oubli auquel est promis ce conte qui passera mal l’hiver en ce qui me concerne.
    Janvier 2016
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Éric Rohmer parachevait son cycle des contes des quatre saisons en 1998 avec ce Conte d’automne qui nous embarquait en Drôme provençale, avec ses paysages de vignobles, de vieilles pierres et de... centrale nucléaire du Tricastin. Si l’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, le film prend une dimension plus intéressante dans sa seconde partie, au cours de laquelle les stratégies instaurées par les protagonistes surgissent au grand jour pour notre plus grand bonheur. Un beau film, aux thématiques très actuelles, qui tente une confrontation entre les rencontres amoureuses organisées (à l’époque par petites annonces, aujourd’hui via les applications) à celles davantage guidées par le hasard de la vie.
    Patjob
    Patjob

    24 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Ce film très théâtral, par sa construction en « scènes » (on pourrait même discerner des « actes ») entre les personnages et par le jeu des acteurs, démarre lentement. Il faut être patient pendant la mise en place des protagonistes, puis l’intérêt apparaît avec les premières idées des amies de Magali, qui se sentent des vocations d’entremetteuses. Avec une grande finesse psychologique, Éric Rohmer nous gratifie alors d’une forme de « suspense amoureux » extrêmement jouissif dans ces « jeux de l’amour et du calcul » servis par, une fois de plus chez lui, des dialogues admirables. Une très belle conclusion de sa superbe suite de contes moraux.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Pour conclure ses contes des quatre saisons, Eric Rohmer avec «Conte d’automne» (France, 1998) met en scène un marivaudage dans lequel se lient et se délient des calculs amoureux laissés gré ou malgré dans les trois précédents contes aux mains du hasard. Dans l’automne de Rohmer, les femmes sont seules, alors qu’elles présentaient jusque là des allures manipulatrices, tenaient en leur sein les décisions de Dieu, comme le confirme l’adage : «ce que femme veut Dieu le veut». Femme seule ? Dieu impuissant pour un monde sans hasard, sans mystère. La grâce, garrot fondateur de l’œuvre de Rohmer, n’est, elle, pas absente. Chacun des membres de cette mascarade des amours porte en lui, comme tous les acteurs dirigés par le cinéaste, la fragilité de sa condition de personnage et le don délicat de leur interprétation. Plus que dans aucun des contes, Rohmer souligne ce rapport ambigu que possèdent l’image et le mot. Les dictions singulières qui caractérisent les acteurs rohmériens élaguent tous jeux pour préférer une tonalité, une musicalité des mots, défaits de maniérisme. Plus que de réfuter le jeu des voix, les acteurs de Rohmer, en aplanissant au mieux leurs intonations, s’ouvrent à l’intelligibilité de leurs propos. Aplanie, la voix de leur personnage n’est plus un obstacle au spectateur pour pénétrer au mieux les intentions et celui-ci peut, de ce fait, plonger cœur premier dans les situations. Rien, sinon par soucis du spectateur, ne semble justifier ce choix tout bressionien de soustraire aux acteurs leurs manies vocales. Le naturel des jeux participent également à ce raffinage des habitus. Là réside la singularité la plus contraire de «Conte d’automne». Sans jouer, les acteurs, et par leur biais les personnages, doivent jouer des situations, manigancer des intrigues. Ne pas simuler les simulacres que l’on se donne à faire, voilà le pari qui régit en latence cet ultime conte. Les plaisirs rocambolesques des jeux de l’amour emplissent le film d’enthousiasme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2010
    Film moyen d'Eric Rohmer (un des mecs des Cahiers de la grande époque, rédacteur en chef en même temps que les Truffaut, Godard ou Chabrol) dont le thème n'est autre que les relations interhumaines, avec deux vigneronnes amies, la quarantaine, dont l'une cherche un mec à l'autre via des annonces, et dont l'autre ne sait pas ce qu'elle veut. Avec une étudiante amoureuse-enfin-je sais-pas-trop-ça-c'était-avant-maintenant-je-sais-plus de son prof de philo, qui lui sait bien ce qu'il veut (son étudiante, qui pourtant sort de manière étrange, asexuée et sans intérêt avec le fils de la vigneronne qui ne sait pas ce qu'elle veut...). Bon je me résume : malgré des décors sympa, des dialogues soignés puisque le réa était prof de lettres (faut bien des points positifs ; le problème c'est que les acteurs ont du mal à s'y retrouver, et ils ne comprennent pas toujours ce qui s'y trame ; en plus ils ont presque tous le charisme d'un navet, ça aide pas forcément), ça donne finalement l'impression d'un cliché incroyable sur le film d'auteur français. Ce n'est pas palpitant, ce n'est pas intéressant, il y a juste de quoi (dans le scénario) ne pas arrêter de mater le film sous peine d'ennui profond. C'est chiant, mais c'est chiant... A force de vouloir filmer la vraie vie, les vrais gens, la vraie modernité, on fait un vrai fiasco intellectuel. Le but n'est décidément pas le réalisme. Sorry Jean-Marie Maurice : 9/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un Rohmer en grande forme pour ce dernier volet du Cycle des quatre saisons, ce Conte d’automne – de tout début d’automne puisqu’il se passe pendant les vendanges à St-Paul-Trois-Châteaux dans la Drome, non loin des centrales de Tricastin, et qu’il concerne des femmes autour de la quarantaine. Le scénario est simple et tout en finesse, comme les dialogues et les études psychologiques. « Je veux bien d’un homme, mais à beaucoup de conditions. » Le film révèle une actrice que j’ai trouvée magnifique en la personne d’Alexia Portal. A noter que les dialogues ne font pas la différence entre viticulteur et vigneron, alors que moi oui.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Conte d'automne est un film très agréable. Les dialogues et les personnages sont bien écrits et sonnent tout à fait naturels. Le travail sur la photographie magnifie les décors de la Drôme et le tout sonne plutôt léger tout en étant travaillé et de qualité.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    258 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2008
    Une bonne vieille saga typiquement rohmérienne ( et donc finalement très sitcom )à ne pas rater ou non mais ou on peut constater entre autres choses une bonne vision de ces cités que nous offre le maître des situations "bis" ; ou l’automobile est - par ailleurs - roi & sujet été comme hiver.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    On retrouve les qualités des filmse Rhomer : scénario construit, intelligence des dialogues, absence de vulgarité ou de violence. Le défaut ici est la platitude de la mise en scène et le manque de charisme de la plupart des acteurs.
    asonipse
    asonipse

    2 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2022
    Après avoir regardé conte d'été, je découvre ce conte d'automne que j'ai préféré. Magali trouvera-t'elle un homme pour combler sa solitude? C'est la question qui rend l'intérêt de ce film.
    Anne De Cordéran
    Anne De Cordéran

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    Merveilleux Rohmer.
    Je revois le film au moins une fois par an pour le bonheur de retrouver les personnages et cette histoire attachante. Marie Riviere, Béatrice Romand et surtout Alain Libolt sont des comédiens que je retrouve avec plaisir.
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