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    Conte d'automne
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    3,3
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    33 critiques spectateurs

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    Anne De Cordéran
    Anne De Cordéran

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    Merveilleux Rohmer.
    Je revois le film au moins une fois par an pour le bonheur de retrouver les personnages et cette histoire attachante. Marie Riviere, Béatrice Romand et surtout Alain Libolt sont des comédiens que je retrouve avec plaisir.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    On retrouve les qualités des filmse Rhomer : scénario construit, intelligence des dialogues, absence de vulgarité ou de violence. Le défaut ici est la platitude de la mise en scène et le manque de charisme de la plupart des acteurs.
    Patjob
    Patjob

    24 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Ce film très théâtral, par sa construction en « scènes » (on pourrait même discerner des « actes ») entre les personnages et par le jeu des acteurs, démarre lentement. Il faut être patient pendant la mise en place des protagonistes, puis l’intérêt apparaît avec les premières idées des amies de Magali, qui se sentent des vocations d’entremetteuses. Avec une grande finesse psychologique, Éric Rohmer nous gratifie alors d’une forme de « suspense amoureux » extrêmement jouissif dans ces « jeux de l’amour et du calcul » servis par, une fois de plus chez lui, des dialogues admirables. Une très belle conclusion de sa superbe suite de contes moraux.
    maxime ...
    maxime ...

    203 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Quatrième et ultime saison au conte, un cycle à Montélimar pour adieu dans une succession de paysages, de lieux et décors ou la lumière est absolument partout. Le soleil et le vent de la campagne traversée sous l'égide du texte et de la pensée prend des voix féminines pour situations, dans un " rêve " au cœur des vignes, dans un papillonage intellectuel et culturel de caractère, une splendeur !

    Je prend cette scène dans la cuisine de Magalie, ou la conversation tourne autour du manque, de la confidence et du refus d'y trouver une solution, par fierté, par peur, pour l'idée qui ne sied point à cette dernière elle-même, qui sert de subterfuge à son pendant, son double amicale, au trais si différent mais qui partage tout ce dont elles se réclament, une amitié. Et bien, je l'avoue, mais je n'oublierai jamais cette cuisine ! De toute façon, j'adore l'endroit, le cinéma n'y échappe donc pas ...

    La troisième et plus jeune des femmes, dont le portrait est ici soulignée est elle aussi de la " machination ". Avec espièglerie, dans un geste sublime et naïf, tente une drôle de combine et surprend cependant dans sa mesure, de par sa retenue de son envie et ses velléités à offrir tout ce dont elle a, un altruisme que l'on surprend à être plus généreux encore. L'incursion des hommes n'est pas anecdotique non plus, le sujet est en permanence soulevé, mais sert aussi un peu de prétexte dans la décision, passe au second plan pour Eric Rohmer pour qui le dessein est celui de la complicité féminine. Il parviens à un tour de force délicat et abrupte, oui c'est possible ! Il y'a du contraste, voilà tout.

    Le Mariage, lieux de fin des stratagèmes au profit de la spontanéité est un éclat de cette vérité jusqu'ici déguisé. Le symbole du croisement de pensée et d'idées vers lequel on cours, on fuit, au rythme des points de vues. La scène de la voiture est une comédie à elle seule, parfois difficile, coriace, vraiment tordante, mais qui referme un mal assez profond qui ronge en quelques sortes le mal du film, sa solitude et son habitude à celle-ci ... L'humeur de cochon / hargne de Magalie m'a prêté au sourire néanmoins.

    On retiens de ces amies qui s'aiment une passion qui les unies, un regard les unes sur les autres, un sacrifice commun. " - Au risque de tout perdre ! "

    Une conclusion passionnelle, un chapitre qui relie touts les autres.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2023
    J'ai vu un film... de Rohmer... Oui, j'ai persisté... Je l'ai vu sur Arte... Et j'ai trouvé un truc imparable... Je l'ai regardé à une vitesse accélérée... A 1,5x... Jamais, je n'avais fait ça... Et je dois dire que c'est la bonne vitesse pour aller plus vite et terminer rapidement ce pensum... Il ne m'en reste plus qu'un. Je suis devenu hermétique l'univers d'Eric Rohmer... C'est "mal" joué, "trop" écrit, pas assez captivant... Rien dans ce film n'a attiré mon attention...
    Elisabeth Cheyssen
    Elisabeth Cheyssen

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    La diction des actrices est pitoyable, le jeu est enfantin, superficiel, pas une once d'authenticité dans cet épisode, les acteurs récitent sans conviction, on s'ennuie, à perte de vue, heureusement , de temps en temps , on peut apprécier le cadre, sans les acteurs et sans le scénario, ce serait plus sympa.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un Rohmer en grande forme pour ce dernier volet du Cycle des quatre saisons, ce Conte d’automne – de tout début d’automne puisqu’il se passe pendant les vendanges à St-Paul-Trois-Châteaux dans la Drome, non loin des centrales de Tricastin, et qu’il concerne des femmes autour de la quarantaine. Le scénario est simple et tout en finesse, comme les dialogues et les études psychologiques. « Je veux bien d’un homme, mais à beaucoup de conditions. » Le film révèle une actrice que j’ai trouvée magnifique en la personne d’Alexia Portal. A noter que les dialogues ne font pas la différence entre viticulteur et vigneron, alors que moi oui.
    Leon Bl
    Leon Bl

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Un film qui nous change des séries. Un film classique. Au sens XXVIIe siècle. Avec une écriture, qui choque certains à l’heure ou la langue s’est rétrécit à la mode Twitter. Avec une esthétique du temps qui prend son temps, avec une articulation, ce qui nous change des enchainements d’images changeantes que justifie la civilisation de la vitesse. Il y a un récit, modulé par une musique classique, là où d’autres auraient hacher le scenario sur une musique désaccordée. J’ai lu que l’histoire n’était pas écoutable. Pas crédible. Mais faut-il que tout soit écoutable ou crédible. A ce titre, c’est les trois quarts des films d’aujourd’hui qui seraient non crédibles. En définitive, j’ai retrouvé dans ce film ce que j’aimais dans les films d’Éric Rohmer. Un coté Marivaux, celui des Jeux de l’amour et du hasard, ou des Fausses confidences. La langue du dialogue importe chez Mouret, comme chez Rohmer et Marivaux. Mais la langue comme un jeu, ou une danse. Les mots font des pirouettes comme les personnages du film en font. Comme le scénario en fait. Je n’ai pas pleuré mon plaisir à suivre les manières de ce film d’un autre temps.
    asonipse
    asonipse

    2 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2022
    Après avoir regardé conte d'été, je découvre ce conte d'automne que j'ai préféré. Magali trouvera-t'elle un homme pour combler sa solitude? C'est la question qui rend l'intérêt de ce film.
    Starwealther
    Starwealther

    51 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    En 1998, Eric Rohmer finit par ce film sa quadrilogie sur les les contes de saisons, un dernier opus consacré à l'automne dans la région de Montélimar. On y suit Magali (Béatrice Romand) dont j'ai reconnu le visage tout de suite mais elle a maintenant 30 ans de plus que dans "Le genou de Claire". Ce n'est plus une ado qui s'interroge surs ses amours de jeunesse mais une quadragénaire, viticultrice, célibataire et isolée dans sa campagne. Rohmer peint le ressenti, les envies et les peurs de cette femme de manière très subtile. Bien qu'elle n'exprime pas ses besoins, Rosine, la petite amie de son fils, et sa meilleure amie Isabelle essayeront par tous les moyens de lui faire retrouver l'amour. Rohmer est encore un virtuose dans l'art de faire ressentir précisément les sentiments de ses personnages. Les dialogues léchés et très littéraires sont vraiment très agréables à entendre. "Conte d'automne" est encore une très belle oeuvre de notre cinéaste français spécialiste de l'amour.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Éric Rohmer parachevait son cycle des contes des quatre saisons en 1998 avec ce Conte d’automne qui nous embarquait en Drôme provençale, avec ses paysages de vignobles, de vieilles pierres et de... centrale nucléaire du Tricastin. Si l’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, le film prend une dimension plus intéressante dans sa seconde partie, au cours de laquelle les stratégies instaurées par les protagonistes surgissent au grand jour pour notre plus grand bonheur. Un beau film, aux thématiques très actuelles, qui tente une confrontation entre les rencontres amoureuses organisées (à l’époque par petites annonces, aujourd’hui via les applications) à celles davantage guidées par le hasard de la vie.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Les Rohmer tardifs, avec leur esthétique qui n'est pas sans rappeler le roman-photo, oscillent parfois dangereusement entre la légèreté émouvante et la niaiserie. Dans 'Conte d'automne', Rohmer n'évite pas l'écueil de la niaiserie : les dialogues sont affreusement répétitifs et les personnages sans intérêt. Heureusement qu'il y a la belle campagne ardéchoise pour sauver un peu la mise.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    953 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Décidément, elle a du mal à plaire surtout par son comportement et ses façons de parler plutôt détestables. Le récit au final ne recherche pas la profondeur et c'est ce que je lui reproche.
    Un belle histoire d'amour aurait pu être envisagée.
    Là c'est plutôt futile. Dommage
     Kurosawa
    Kurosawa

    524 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2019
    L'automne est une saison que l'on pourrait qualifier d'intermédiaire; se situant entre l'euphorie estivale et la tristesse hivernale, elle n'a d'ordinaire pas de grande fonction. Mais pour Magali, viticultrice, l'automne est une saison capitale, celle des vendanges : il faut alors cueillir les raisons mûrs qui serviront à la fabrication du vin. L'automne doit ici être perçue comme une saison vitale, symbole d'un renouveau et de promesses relancées; pour Magali qui vit seule, isolée dans ses vignes, c'est la rencontre avec un homme qui est souhaitée, mais son manque de confiance en elle lui fait dans le même temps redouter le "marché de la séduction". Après un début poussif où l'écriture rohmerienne d'habitude si fluide apparaît comme ampoulée, le film trouve son rythme idéal et les dialogues particulièrement travaillés questionnent avec pertinence la naissance du désir : peut-il exister malgré la différence d'âge ? son éclosion provient-elle d'un coup de foudre ou se fait-elle dans la durée ? À coups de rencontres arrangées et de savoureux quiproquos, le film agence ses couples avec une bienveillance salutaire, même si l'absence de cruauté fait de "Conte d'automne" un film légèrement en deçà de ce que pouvait habituellement faire Rohmer. Mais la combinaison entre l'économie de la mise en scène, l'intelligence des situations et la singularité de l'interprétation – mention spéciale à l'épatante Béatrice Romand – suffit à rendre le long-métrage digne d'intérêt.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 855 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Dernier des quatre contes que je n'avais pas vu, Conte d'automne arrive à capter quelque chose de formidable : les amours des femmes dont la beauté, bien qu'encore tenace, semble en train de s'estomper au fur et à mesure qu'elles vieillissent.

    Et rien que pour avoir réussi à faire, ça c'est un film formidable, parce que mine de rien Béatrice Romand qui devait avoir environ 45 ans au moment du tournage garde un charme certain qui finalement n'a pas grand chose à envier à Alexia Portal, toute jeune à l'époque. Pour une fois la préoccupation principale du film ne sera pas les amours de la jeune, mais bel et bien celle de la femme plus mûre. Bref un parti pris intéressant.

    La beauté du film réside également dans sa saison, l'automne. Je veux dire qu'on filme une saison sublime, on y voit la province, le travail de la terre, le moment où les feuilles tombent... Disons que non seulement j'apprécie fortement l'ancrage territorial du film, mais en plus ça va parfaitement avec le thème du film, comme si c'était la dernière chance, l'automne, pour tomber amoureux.

    Après évidemment ce qui est fabuleux chez Rohmer c'est les dialogues, je dois avouer que beaucoup m'ont réellement mis mal à l'aise, notamment les scènes entre Marie Rivière et Alain Libolt. En effet Rivière donne un rendez-vous amoureux en se faisant passer pour son amie et on est dans le pur marivaudage, mais je ne comprenais pas l'idée, on voyait que le personnage galérait à se faire passer pour son amie... et tout ça c'est très étrange... c'est des choses absolument gênantes car on n'aimerait pas les vivre et je ne comprends pas qu'on puisse se mettre volontairement dans des embarras pareils. Bref, j'étais à fond.

    Mais ça apporte quelque chose, puisque Marie Rivière sans réellement dire qu'elle s'intéresse à ce personnage va elle aussi goûter à nouveau aux frissons de l'amour, donnant ainsi une fin assez douce amère et mélancolique.

    J'aime beaucoup la narration, le fait de commencer par ce couple qui va se marier, qui est au cœur de son amour et qui n'a pas encore connu les affres de la vie, tranche assez radicalement avec le reste du film, ces personnages plus âgées, qui ont moins de temps, des responsabilités et plus le temps de batifoler.

    Bref, il y a tout dans conte d'automne. Et je crois que j'avais limite oublié le plaisir qu'il y a à écouter un film de Rohmer et ses dialogues, son phrasé un peu ampoulé peut-être, mais qui dit de très belles choses sur l'amour et sur la vie.
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