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LAvisDuNeophyte
3 abonnés
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2,5
Publiée le 12 octobre 2023
On retrouve les qualités des filmse Rhomer : scénario construit, intelligence des dialogues, absence de vulgarité ou de violence. Le défaut ici est la platitude de la mise en scène et le manque de charisme de la plupart des acteurs.
Merveilleux Rohmer. Je revois le film au moins une fois par an pour le bonheur de retrouver les personnages et cette histoire attachante. Marie Riviere, Béatrice Romand et surtout Alain Libolt sont des comédiens que je retrouve avec plaisir.
Après avoir regardé conte d'été, je découvre ce conte d'automne que j'ai préféré. Magali trouvera-t'elle un homme pour combler sa solitude? C'est la question qui rend l'intérêt de ce film.
La mis en scène est plate, sans relief ( pléonasme ) sans saveur. Le jeu des acteurs manque de naturel, j'oserais même dire qu'ils récitent leurs rôles. Ce film a (très) mal vieilli, les couleurs au sens propre et figuré en sont ternes comme les dialogues. Le contenu tourne autour de sentiments stéréotypés denués de toute profondeur, d'émotion et d'authenticité ... Ces personnages me font penser à une population robotisée qui s'ennuie sans le savoir, dans un cadre de vie ou toute émotion est censurée.
Un film qui nous change des séries. Un film classique. Au sens XXVIIe siècle. Avec une écriture, qui choque certains à l’heure ou la langue s’est rétrécit à la mode Twitter. Avec une esthétique du temps qui prend son temps, avec une articulation, ce qui nous change des enchainements d’images changeantes que justifie la civilisation de la vitesse. Il y a un récit, modulé par une musique classique, là où d’autres auraient hacher le scenario sur une musique désaccordée. J’ai lu que l’histoire n’était pas écoutable. Pas crédible. Mais faut-il que tout soit écoutable ou crédible. A ce titre, c’est les trois quarts des films d’aujourd’hui qui seraient non crédibles. En définitive, j’ai retrouvé dans ce film ce que j’aimais dans les films d’Éric Rohmer. Un coté Marivaux, celui des Jeux de l’amour et du hasard, ou des Fausses confidences. La langue du dialogue importe chez Mouret, comme chez Rohmer et Marivaux. Mais la langue comme un jeu, ou une danse. Les mots font des pirouettes comme les personnages du film en font. Comme le scénario en fait. Je n’ai pas pleuré mon plaisir à suivre les manières de ce film d’un autre temps.