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TTNOUGAT
583 abonnés
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5,0
Publiée le 7 janvier 2014
Il faut savoir que Delmer daves est avant tout un humaniste pour admettre qu’une crapule comme Ben Wade, capable d’abattre à bout portant un membre de sa bande, innocent en la circonstance, puis un conducteur de diligence d’une balle en plein visage, puisse avoir une parcelle de bon en lui. Une fois cela admis, le déroulement du film se conçoit mieux et on peut amirer à loisir le superbe noir et blanc, les deux épisodes romantismes: celui du bandit et celui du fermier, le panache des deux personnages et mieux supporter le suspense entretenu à loisir par le cynisme de Wade. La façon dont est filmée la breve rencontre entre Emmy et Ben ne peut s’oublier tant elle est belle et douce...Quel homme n’a pas rêvé d’une telle rencontre? Daves devait beaucoup aimer les femmes pour introduire dans un tel film cet épisode passionnel car il y avait mille autres façons d’imaginer la capture de Ben. Impossible aussi d’oublier le duo Glenn Ford/Van Heflin aussi bons l’un que l’autre. Il fallait oser opposer deux hommes aussi dissemblables sans tomber dans le ridicule. Malgré sa dureté, le meutre de Alex Potter par Charlie suivi de sa pendaison, ''Trois heures dix pour Yuma'' degage par moments de belles emotions et l’idée finale de la pluie se mettant à tomber sur la campagne et sur le visage rayonnant de Alice permet à ce beau western d’avoir une des fins les plus reussies que j’ai pu voir
Un Western avec du suspense signé Delmer Daves qui a eu droit à un remake sortit ses dernières années de James Mangold avec Christian Bale et Russell Crowe que je n'ai pas vu !! Un hors-la-loi est fait prisonnier par un shérif et doit etre livrer à 3 heures 10 à la gare pour la prison de Yuma. Faute d'effectifs, ce sera un fermier et un autre homme avec peu d'expériences contre 200 Dollars qui rempliront la tache de le surveiller aux risques et périls de leurs vies mais le brigand fait chantage, plusieurs bandits à lui sont à leurs trousses et plus dur sera de garder le cap dangereux. Un film en noir et blanc qui possède beaucoup d'intensités qui nous tient en haleine. Peut ètre le meilleur film de Delmer Daves qui doit beaucoup à ses comédiens, Glenn Ford le manipulateur mi-ange mi -démon qu'on a pas l'habitude de le voir dans ce type de role est excellent et Van Heflin le fermier qui subit les conséquences et commence à se poser des questions impeccable. Les scènes de chambre d'hotel et la fin valent le détour. Avis aux amateurs.
J'ai déjà vu ce film dans ma jeunesse au ciné et à la télé puis revu en DVD. Il reste, pour ma part, l'un des meilleurs westerns du cinéma hollywoodien. Delmer Daves réussit une oeuvre magistrale avec la confrontation inoubliable entre deux grands acteurs, Van Heflin et Glenn Ford, un peu dans le style de "Le train sifflera trois fois" avec Gary Cooper. Un grand classique à noter dans les cent meilleurs westerns de tous les temps.
Voici l'un des meilleurs westerns de Delmer Daves, avec la Flèche brisée et la Dernière caravane. Western mais aussi huis-clos psychologique où l'on retrouve toute la sensibilité de son réalisateur capable de brosser un portrait de bandit au visage ambivalent, et qui délaisse les actions spectaculaires. Sa tendresse pour ses personnages apparait dans la description des rapports entre ce fermier modeste et travailleur, sédentaire hanté par la mauvaise récolte et le manque d'argent, et ce hors-la-loi intelligent au lourd passé qui se prend d'affection pour un homme qu'il méprisait auparavant... tout les sépare, ce sont deux conceptions différentes de la vie. Malgré cet aspect psychologique, 3h10 pour Yuma n'est pas non plus de ces sur-westerns ambitieux qui arrivaient dans les années 50 à redéfinir les codes du genre ; Daves a juste choisi de ne jamais privilégier l'action au profit de la réalité des personnages, en soignant la photographie en noir & blanc. Vigoureux, sobre, sympathique et ironique, Glenn Ford trouve un de ses meilleurs rôles dans ce western qui écrase sans mal son remake moderne de 2007 un peu prétentieux.
Un western psychologique remarquablement photographié et mis en scène et brillamment interprété par un Glenn Ford impérial en méchant et par Van Heflin dont la prestation est également remarquable. Comme Zinnemann en 1952 dans le train sifflera 3 fois, Daves montre un Ouest sans héros, des personnages bien plus complexes que ce qu'on voit d'habitude (du moins en ce qui concerne les principaux protagonistes) Quelques images remarquables comme la serveuse du saloon (Felicia Farr) regardant de ses yeux amoureux le bandit charmeur. On pourra regretter la scène avec les gosses assez énervante et sans doute plus grave un dénouement bâclé alors qu'il avait tout pour être sublime. Malgré ses quelques défauts, ça reste un grand western.
Un face à face captivant entre deux acteurs au sommet. Préférant le huis clos et ses personnages à l'esbroufe, Delmer Daves signe un western original, brillant et mémorable qui ne manque pas de style.
Un face à face inoubliable entre Van Heflin et Gleen Ford. Le duo d'acteurs est sublimé par la caméra et la dextérité du trop méconnu Delmer Daves. Avec ce "Trois heures dix pour Yuma", le réalisateur américain signait là l'un des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma. Fait d'une tension qui va crescendo, le film est un modèle du genre. Une grande œuvre du cinéma hollywoodien.
Un western qui bénéficie d'une belle qualité d'image et à l'atmosphère pesante très réussie, néanmoins je mettrai un petit bémol sur le scénario pas totalement crédible et même un peu crispant.
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3,5
Publiée le 21 juillet 2019
Un classique incontestable du western, quasi menè en temps rèel! Un noir & blanc judicieux alors que la couleur est en plein essor dans le genre! Ce qui explique sans doute pourquoi ce film dègage une telle authenticitè en produisant de la gravitè chez les deux protagonistes principaux! Delmer Daves fut d'abord un scènariste et un adaptateur très rèputè en son temps! Assez brillant dans la mise en scène, Daves a signè quelques-uns des westerns les plus solidement construits des annèes 50. "3:10 to Yuma" est un western d'un tout autre genre où l'on sent l'auteur captivè par son sujet : un shèrif accompagne le voleur qu'il a arrêtè à Contention City! On s'attarde rapidement sur les personnages de Van Heflin et Glenn Ford dont la psychologie est plus dèveloppè qu'à l'habitude! Quelques plans sont remarquables et sont empreints d'une certaine poèsie (cf. la pluie qui tombe dans le final) avec un èclairage particulièrement atypique, ce qui convient bien à l'histoire! Un demi-siècle après, James Mangold signera un remake moderne, contemporain et très honorable avec plusieurs changements au scènario original...
Western en noir et blanc de Delmer Daves, vieux routier du genre. Le film a acquis avec le temps un statut de film culte au point qu’un remake vient de voir le jour avec Russel Crowe. Cette réputation flatteuse vient sans doute de l’unité de temps qui rapproche le film du célèbre « Train sifflera trois fois » de Fred Zinneman. Le film nous montre l’évolution d’un homme dans le cadre d’une journée passant du fermier surtout soucieux de ses bêtes au justicier sans faille après qu’il soit passé pour un lâche devant ses deux fils et sa femme . Le brigand dont il a la charge, joué par un sublime Glenn Ford tentera pourtant de soudoyer Van Heflin en lui proposant d’éponger les dettes qui ruinent son exploitation. Rien n’y fera et l’homme blessé dans son amour propre retrouvera sa dignité. Ce retour en grâce étant symbolisé dans la scène finale où Van Heflin passera avec le « 3h10 pour Yuma » devant sa femme nimbée dans une pluie d’or symbolisant le renouveau de son amour retrouvé. Le film doit beaucoup à ses acteurs et notamment à Glenn Ford qui incarne un chef de bande sans foi ni loi de manière très convaincante.
Un western au final plutot décevant. Malgré un noir et blanc de belle qualité et quelques séquences remarquablemet rendues, à l'image de cette bonne opposition entre Van Heflin et Glenn Ford, l'ensemble reste tout de même légèrement ennuyeux, et il manque peut-être ce grain de folie qui aurait permis à ce wesrern de faire réellement la différence avec le tout-venant. Certaines scènes restent néanmoins assez fortes, et le suspense est parfois grand. Hélas, cela est gaché par une fin que Walt Disney n'aurait sans doute pas dédaigné, mais qui n'est tout de même pas très crédible dans un western rigoureux comme l'était ce 3h10 pour Yuma. L'ensemble est sérieux, mais on pouvait tout de même s'attendre à mieux.
Je ne suis en général pas trop client dés western à l’ancienne typiquement les westerns américains des années 50 début 60. Mais il faut bien reconnaître que ce 3h10 pour Yuma fait figure d’exception. Dès sa scène d’introduction il se distingue par une mise en scène vraiment remarquable qui fait apprécier et met en valeur des scènes qu’on a déjà vu des dizaines de fois ailleurs. Le scénario est assez simple, il manque peut être d’ailleurs de matière car il faut bien reconnaître que le film a un gros ventre mou malgré sa courte durée. Mais son côté Buddy Movie avant l’heure et encore une fois sa mise en scène inspirée en fait un film qui se découvre aujourd’hui encore avec un grand plaisir.
La force du film réside dans la psychologie des deux protagonistes principaux sans que ce soit appuyé ou trop explicatif, surtout pour Dan Evans/Van Heflin dont on perçoit ses forces et faiblesses, un peu moins pour Ben Wade/Glenn Ford dont le choix final est amené maladroitement, de façon trop peu évolutive. Mais la plus grande déception reste le dénouement final, avec une bande pas si fatale et un twist de Ben Wade qui reste peu compréhensif car trop précipité. Néanmoins, les acteurs sont magnifiques, le face à face est solide et prenant, un suspense tendu malgré tout, avec quelques instants émotion non négligeables. Site : Selenie
Excellent western plutôt psychologique offrant de très beau rôles à Glen Ford et au trop méconnu Van Heflin et qui donne lieu à un bel affrontement entre les 2 acteurs. Le noir et blanc reste très beau et illustre parfaitement le combat psychologique des 2 protagonistes qui prend aussi la forme d'un huit-clos dans sa deuxième partie et qui sera quand même conclu par quelques fusillades qui plairont aux fans dont je fais partie.
Tres bon western dominé par le face a face magistral opposant l'incorruptible Evans au dangereux Wade.En dehors des indiens ,le scénario n'oublie aucun des ingrédients habituels du genre : grands espaces ,chevaux ,diligences ,saloon ,whisky et fusillades.Ford en charismatique chef de bande campe une sorte de bandit/gentleman assez attachant de part l'intelligence et les bonnes manières qu'il dégage ,face a cette legende Hollywoodienne ,le nettement moins connu Van Eflin compose un formidable fermier/père de famille souhaitant remplir sa mission de convoyage jusqu'au bout et ce malgré la présence des hommes de Wade autour de l’hôtel.Le principal intérêt de ce western somme toute classique de part son déroulement ou son efficace BO provient de la tension croissante entre les 2 hommes ,celle ci est savamment entretenue par l'experimenté Daves qui filme un quasi huis clos de grande classe.Quelques personnages feminins viennent adoucir cet univers bien viril il faut le reconnaître.