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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 mars 2016
Ayant vu le remake, il fallait que je m'intéresse à l'original. Et au final, même si les deux films ont la même histoire, ils l'abordent de façon très différente. Le remake se concentre clairement sur l'action en faisant vivre des péripéties aux héros sur la route de Contention là où l'original préfère développer les relations entre les personnages (c'est simple, le trajet entre la maison de Dan et Contention n'est quasiment pas montré). On arrive à ressentir leurs dilemmes et leurs doutes, et la fin, très belle, est bien mieux amenée que dans le remake où elle arrive à la va-vite. Les acteurs sont également excellents. Reste un léger manque de pêche par moments, notamment au niveau de la réalisation, mais globalement rien de bien gênant. Au final je le préfère presque au remake.
Peu d'action dans ce western, mais un vrai suspense moral. Le face-à-face entre Glenn Ford (dans un rôle de méchant) et Van Heflin tient toutes ses promesses. Les deux acteurs sont très bons. Par ailleurs, la scène finale est restée dans les annales du western, célébrant la droiture et le courage de façon symbolique et mélodramatique (un peu trop). L'esthétique y est également pour quelque chose dans la réussite du film, grâce à un superbe noir et blanc.
Autant le remake de 2007 m' a séduit, ayant le mérite d'apporter un peu de charisme à ses personnages et de rendre le cheminement jusqu'au train vraiment pénible, autant l' original ne montre que peu de prestance, aucun obstacle, aucune tension. On choppe le méchant, on l’emmène à l’hôtel, on le met dans le train avec son bon vouloir, merci, de rien, c'est naze. Qui plus est, la mise en scène a mal vieilli. J' ai relevé 3 incohérences dans le déroulement du film ; et à quoi bon cette romance entre le méchant et la serveuse ? Il fallait incorporer à tout prix une bluette à trois sous dans le script, voila tout !
Une bonne version de ces mythes héroïques refusant toute négociation extérieure & compromis ainsi fidèles à leurs principes premiers : Classique incontournable.
Sans atteindre l'ampleur dramatique d'un western de John Ford par exemple, un honnête film qui manque de profondeur et d'envergure. Les ficelles scénaristiques sont classiques et la psychologie des personnages n'est pas assez poussée. Un peu court.
Un classique du western mais un film admirable, qui n'est pas sans rappeler le train sifflera trois fois (l'homme abandonné par tous sauf par sa femme)et qui donne l'occasion de confronter Van Heflin bourru mais honnête et un Glenn Ford superbe et ambigu. Mais le plus éblouissant sont les fortes scènes du héros avec son épouse donnant au film une dimension extremement émouvante. A ce titre le final est une pure merveille. A noter la merveilleuse musique et la belle chanson chantée par Frankie Laine.
Un très bon western ! Le scénario est original car l'idée de départ est très bien exploitée. Les décors ainsi que la photographie en noir et blanc appesentissent remarquablement l'atmosphère d'étouffement de l'histoire. Les scènes d'actions sont très bien réalisées et le duo Gleen Ford-Van Heflin est remarquable et est pour beaucoup dans la réussite de ce film.
Il est beaucoup moins prenant que son récent remake mais admirablement joué et comprend un scénario intéressant et pas mal de différences spoiler: Le héro reste en vie !!! . J'ai bien aimé les personnages et les quelques astuces du héro pour rester en vie et accomplir sa mission. Mais il méritait clairement un remake, histoire de dépoussiérer le tout avec de l'action, du travail sur les personnages secondaires et un meilleur début.
Daves change de genre au sein du western, se tournant vers la psychologie, avec des accents de film noir, autre genre qu'il fréquenta assidûment. Il offre aussi et surtout un face à face inoubliable entre Glenn Ford et Van Heflin. Pour Ford, c'est un rôle de méchant ambivalent, où cet acteur méconnu de l'âge d'or déploie une riche palette, à la fois séduisant et inquiétant, impitoyable et goguenard. Pour Heflin, c'est une variation autour de son personnage dans l'excellent "L'homme des vallées perdues", avec toutefois quelques petites nuances. La tension ne descend jamais vraiment après la scène d'ouverture, la mise en scène de Daves est splendide, avec un noir et blanc judicieux (à l'époque, le choix de la couleur ou pas était un vrai choix artistique et esthétique), avec des lumières et des cadrages de Charles Lawton Jr absolument prodigieux. Une violence sèche, une grande profondeur psychologique, avec des personnages terriblement humains, et qui se garde de tout jugement hautain. Du beau travail, qui m'a bien plu, avec ce classique du genre qui n'a pas pris une ride. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un excellent western qui oscille entre huis-clos et suspense. L'aventure laisse rapidement la place aux dialogues acerbes et à l'humour froid de la part du bandit qui maîtrise totalement la situation tout en étant sensible à la bravoure de Dan. Le remake de 2007 est beaucoup plus sombre et sanglant quand on les compare.
Film psychologique, théatralisé et à huis clos. Ce film est très bavard et est surtout fait de tensions. les deux protagonistes peu à peu s'apprécient et élaborent même une réelle amitié naissante. Ce western est un de plus beaux que j'aie vu, avec "l'homme aux colts d'or" "Règlements de compte à OK Corral" et "Shane". Glenn ford, van Heflin, Felicia Farr sont prodigieux, la photo superbe, la musique chantée par le regretté Frankie Laine est elle aussi formidable. Bref il est possible qu'il s'agisse du plus grand western de l'histoire, un film qui ressemble d'ailleurs à ceux de Roman Polanski, de par la psychologie raffinée et l'histoire très proche du scénario.
Réalise en 1957 durant l'âge d'or hollywoodien, ce 3:10 pour Yuma est LE chef d'oeuvre de Delmer Daves, un film poignant, qui n'a rien perdu de sa fraîcheur et de sa portée. Tout était ainsi réunit pour produire un grand film, un scénario aiguisé issu d'une nouvelle du très prolifique Elmore Léonard, un soin particulier apporté à la magnifique photographie signée Charles Lawton Jr; une poésie et une tension dramatique de chaque instant dans l'oeil du réalisateur. Le casting est également grand artisan du succès obtenu, tant l'idée de faire jouer le rôle d'un "bad guy" à Glenn Ford pouvait paraître incongru, celui-ci donne de la nuance à son personnage et brille dans un de ses plus grand rôles, opposé à Van Heflin, héros du quotidien bien loin de l'image du cow boy incarnée par John Wayne, Heflin donne une profonde humanité et une sensation de proximité extraordinaire. Bercé par la voix de Frankie Lane, 3:10 pour Yuma s'impose comme un classique du western et un grand film des années 50, où Delmer Daves donne à la fois une leçon de courage, de simplicité narrative et de lyrisme.
Glenn Ford employé pour une fois à contre emploi fait merveille dans ce western psychologique, de la même trempe que "Le train sifflera trois fois" ! Les histoires de rail en général ne déraillent pas, Joyce !
Wwestern très original de part son scénario simple mais éfficace. Rajoutez y un duo d'acteur qui tient la route et quelques fusillades arrivant toujours au bon moment et on obtiens une belle oeuvre. Mention particulière à Glenn Ford pour son interprétation.