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septembergirl
601 abonnés
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3,0
Publiée le 13 octobre 2013
Un film noir américain qui nous propose un huit clos exotique dans un hôtel de Floride. Une réalisation perspicace, à l'ambiance moite et étouffante, qui bénéficie de l'élégante interprétation d'un trio d’acteurs de légende. Cependant, la réalisation parait fade par moment, manquant de rythme et de panache. Un film efficace qui n’atteint malheureusement pas la noirceur et la qualité du "Faucon Maltais" !
Je dois dire que je suis déçu. Peut-être est-ce les conditions de visionnage, grosse fatigue et mal de tête (tu peux me plaindre si tu veux), mais disons que ça ne m'a pas parlé outre mesure. J'attendais beaucoup plus de la combinaison des deux duos : Bacall/Gogart et Huston/Bogart. Une sorte de mélange entre le port de l'Angoisse et le faucon maltais.
Et la mayonnaise n'a pas pris. Déjà je ne m'attendais pas à une sort de huis clos (du moins pendant une bonne partie du film), mais surtout j'aurai aimé qu'il se passe un truc, parce que là c'est beaucoup de dialogues et j'ai l'impression que ça n'avance pas, que ça mène nulle part. On attend juste le moment où Bogart va tous les buter et ce moment tarde à venir.
Alors certes c'est très bien de retarder pour faire monter la tension et là tous les ingrédients étaient là, le huis clos, la tempête, les personnages hauts en couleur, le fait que tout puisse arriver. Mais finalement non, à aucun moment je ne me suis senti impliqué là-dedans.
C'est un film que j'ai regardé sans forcément me faire chier, mais sans que ça m'intéresse pour autant et je dois dire que j'ai trouvé ça plutôt long, surtout lorsque rien n'avance lors de la tête. Après le trio d'acteur que l'on adore tous fait en sorte que le film se passe, mais je sais pas, j'en aurai voulu tellement plus. Et là la fin qui aurait pu être si émouvante me semble juste convenue et fade.
Il me semble qu'Hawks filmait mieux ce couple s'aimer. Surtout que là Bogart semble être limite un personnage secondaire avec à Robinson (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose non plus).
Si je n'ai pas forcément envie de dire du mal du film, je n'ai pas envie d'en dire du bien non plus, c'est très moyen et je suis le premier à le déplorer. Reste le plaisir de voir une ultime fois Bacall et Bogart ensemble... Et ça c'est déjà pas si mal. Mais tout ça, ça manque d'âme.
Un film mettant en scène un couple mythique du cinéma. C'est un bon petit film du genre comme je les affectionne, mais il ne m'a pas soulevé d'émotion comme j'aurai voulu, la faute à une histoire mollassonne et peu captivante. A regarder si on est fan du genre et de l'époque.
Le couple Bogart-Bacall, Edward G. Robinson en parrain de la mafia, John Huston aux manettes... Aucune raison apparente pour que Key Largo ne soit pas un petit chef d'oeuvre. Et pourtant, on sent le réalisateur du Faucon Maltais bien moins inspiré que pour ce-dernier, n'offrant que peu de tension à son script, beaucoup de dialogues parfois sirupeux et une fin héroïque qui ne lui ressemble pas. Heureusement, il nous gratifie d'une galerie de personnages intéressants, surtout du côté du mafiosi et de sa concubine, superbement interprétée par Claire Trevor. Néanmoins, bien que Bacall ait plus que jamais des yeux immenses et envoûtants, et que Bogart use de sa classe innée, leurs lignes de dialogues s'avèrent bien médiocres - la jeune veuve encore amoureuse qui se jette dans les bras du matelot dès qu'il fait preuve de courage, ou bien (pour ajouter une péripétie) le dédaigne quand il est lâche. Bref, Key Largo s'avère être une hustonnerie assez fade, ponctuée par quelques séquences au-dessus du lot, comme le final sur le bateau, et dans laquelle on retrouve, tout de même, les contradictions et le défaitisme qui font les grands personnages de l'univers du metteur en scène.
La deuxième guerre mondiale est finie, le commandant Frank McCloud (Humphrey Bogart) se rend à Kay Largo en Floride et plus précisément dans un hôtel tenu par le père d'un de ses camarades mort au combat ainsi que la veuve de ce dernier (Lauren Bacall). Il va peu à peu se rendre compte que cet hôtel est tenu par Johnny Rocco (Robinson) et sa bande. Peu à peu et pendant un ouragan, un huis-clos va s'installer dans l'hôtel. Dernière collaboration pour l'un des plus beau couple de l'âge d'or Hollywoodien, le géant Humphrey Bogart et Lauren Bacall ainsi que la quatrième entre lui et le réalisateur John Huston. Se déroulant majoritairement en huis clos, ce film noir s'avère très bien écrit, nous tenant en haleine pendant un peu plus d'une heure et demie, avec une atmosphère sombre et étouffante ainsi que des personnages consistants, attachant et intéréssant et dont l'alchimie, notamment entre Bacall et Bogart est alors au sommet. Ils sont d'ailleurs tous excellente, Humphrey Bogart est comme souvent très charismatique et sait donner une profondeur à son personnage, Lauren Bacall magnifique et sensible, lui rendant bien la réplique et Edward G. Robinson, dans le rôle de Johnny Rocco livre une excellente composition. Le cadre de l'histoire, que ce soit dans l'hôtel ou en extérieur est superbe, les décors sont impeccable, la photo en noir et blanc est magnifique et la réalisation de Huston efficace. Le charme de ce film, fait le reste, à l'image de certaines scènes, parfois simple, mais mémorable. Ce n'est pas l'apothéose du couple Bogart/Bacall, "Le Faucon Maltais" et "Le Grand Sommeil" sont plus mémorable, ni même du tandem Bogart/Huston mais c'est un très bon film noir qu'il nous livre ici, des films comme on en fait plus à la belle qualité d'écriture et aux superbes interprétations.
Key Largo est la quatrième et dernière collaboration entre John Huston et Humphrey Bogart. Ce huis clos exotique est tiré d’une pièce de Maxwell Anderson adaptée par Richard Brooks et Huston lui-même dont il ne faut pas oublier qu'il avait commencé sa carrière cinématographique comme scénariste. Sur l’île de Key Largo au large de la Floride, un hôtel minable est réquisitionné par cinq malfrats dont le chef est un ancien ponte de la mafia , Johnny Rocco, en disgrâce sur le continent qui tente de se refaire grâce au montage d'un nouveau trafic loin de ses bases. Arrive Bogart ancien capitaine, venu rencontrer le patron de l’hôtel pour lui narrer la triste fin de son fils mort au combat. Cette arrivée va bien sûr jeter le trouble au sein de cette communauté improvisée. Les personnages sont un peu caricaturaux ce qui nuit par moment à la fluidité et à la crédibilité du récit, mais Edward G Robinson dans la ligne directe du Rico de "Little Ceasar" de Mervin Leroy écrase le film de toute sa cruauté perverse. Huston se plaît aussi à utiliser le couple Bogart à contre emploi ce qui malheureusement nuit au jeu respectif des deux acteurs un peu trop dans la retenue. Claire Trevor de son côté livre une prestation pathétique et touchante en ancienne vedette de la chanson laminée par sa relation avec Rocco dont elle supporte les humiliations grâce à une griserie alcoolique permanente. L'ambiance moite de cette île infestée de moustiques reconstituée en studio est fort bien rendue. C'est l'ouragan salvateur qui va venir pousser Rocco à la faute et permettre à Bogart jusqu'alors montré comme un poltron de reconquérir son statut de héros de la deuxième guerre mondiale. Malgré beaucoup d'effets un peu datés parce que trop appuyés, le film conserve un charme certain grâce à une tension malsaine fort bien entretenue par un Edward G Robinson qui rappelle ici quel grand acteur il était.
Splendide huis-clos d'un John Huston très visiblement marqué, à l'instar du personnage de Bogart, par la Guerre et qui ne cache pas son exécration envers le racisme. Alors pour faire court, le rythme est parfaitement maîtrisé, la photo de Karl Freund est un régal visuel, le scénario écrit par Messieurs John Huston et Richard Brooks est aux petits oignons, Claire Trevor est mémorable en brave poivrote, l'alchimie Bacall-Bogart est plus que jamais présente. Mais la véritable tempête du film qui emporte tout dans son passage n'est pas celle qui souffle à l'extérieur de l'hôtel mais la tempête Robinson vraiment impregnée par son rôle de salaud sadique et lâche. Il joue peut-être son plus grand rôle avec celui totalement opposé d'enquêteur besogneux dans "Assurance sur la mort". Un très bon cru dans la filmo du réalisateur et définitivement un grand film noir.
Ce film signé John Huston manque vraiment de profondeur et d'originalité , on passe plus d'une heure dans une luxueuse maison , une prise d'otage vous l'aurez compris , en compagnie d'Humphrey Bogart qui ne réussira pas à sauver le film ! Mise en scène trop fade même si le noir et blanc apporte un charme particulier !
John huston sait tout faire , y compris signer des chefs d'oeuvre dans le domaine du film noir , asphalt jungle , le faucon maltais et donc cet excellent key largo peuvent en témoigner.
Une prise d'otage à huit-clos oppressante, manquant un peu de rythme et d'émotions, qui doit avant tout sa renommée pour son trio de légende Bacall, Bogart et Robinson.
Frank McCloud, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, se rend en Floride pour voir la famille de son ami mort durant la campagne italienne. Il va se retrouver avec eux, pris en otage par des gangsters, dans un hôtel où un ouragan s'approche... Clairement, l'intrigue de "Key Largo" est assez plate : l'ouragan est peu utilisé par le scénario si ce n'est pour contraindre l'action au huis-clos, et les personnages de gangsters ne sont pas très originaux. En résultent quelques longueurs. Mais la mise en scène de John Huston tient la route, et l'on a surtout le droit à d'excellents acteurs. Humphrey Bogart en vétéran désabusé, balançant entre couardise survivaliste et un héroïsme que les autres attendent de lui, campe le personnage le plus intéressant du film. Tandis qu'Edward G. Robinson est classe et imposant en chef de bande impérial et brutal, plus vulnérable qu'il n'y parait. On regrette en revanche que le rôle de Lauren Bacall soit si en retrait. Un résultat en demi-teinte mais plaisant.
Aussi étouffant par son ambiance que par la chaleur régnant dans cette ile de Floride. Un huit clos parfait auquel le noir et banc convient beaucoup mieux que la couleur. Ici pas de femme fatale, ni de destin, ni d’ambiance nocturne et urbaine. Pas de voiture mais un bateau sur lequel tout se réglera. Bogart et Robinson sont épatants et Bacall laisse admirer sa beauté froide sans quasiment se manifester. Lionel Barrymore est encore plus présent que d’habitude et Claire Trevor parfaite en femme alcoolique que seule le risque de mort dessaoulera. L’ouragan joue un rôle important et participe grandement au climat dramatique de l’ensemble car il est annoncé. Les indiens ne pouvant s’abriter sur ordre du chef de la bande participent à leur manière à l’angoisse générale. Key largo malgré son contexte particulier peut être classé dans le genre ''Noir'' grâce aux gangsters et au rythme imposé par son scénario
Un quasi huit-clos étouffant, un climat d'angoisse qui s'installe rapidement et qui reste omniprésent pendant toute la durée du film. Le personnage de Rocco campé par un Edgar G. Robinson en plein forme est excellement décrit, un loubard semi-déchu et d'une intelligence très moyenne. Quant à Bogart, il est parfait jouant un anti-héros nonchalant. En revanche Lauren Bacall reste assez terne et se contente de presque de sa seule présence. Côté second rôle si Lionel Barrymore est assez pénible, en revanche Claire Trevor en pocharde est excellente. La mise en scène est au cordeau, la photographie magnifique, la musique de Max Steiner superbe. Rien que du bon nonobstant quelques longueurs et une scène ratée (celle ou Claire Trévor pousse la chansonnette) .Le dénouement, prévisible est remarquablement mis en scène sans longueurs inutiles. Un très bon film noir