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fritzlang1971
26 abonnés
421 critiques
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3,5
Publiée le 7 mai 2011
humphrey bogart vient rendre visite à la veuve (lauren bacall) d'un ami. Il descend dans un hôtel où logent des gangsters et s'y retrouve coincé avec eux à cause d'un ouragan.... Film de gangsters, ce film manque de panache. Dommage, car la distribution est excellente (edward g. robinson y est très bon).
C'est un film d'atmosphère, un huis clos étouffant où les tensions s'exacerbent à mesure qu'une tempête tropicale approche. Un peu comme dans certaines adaptations des pièces de Tennessee Williams. C'est d'ailleurs une pièce de théâtre qui est adaptée ici, de Maxwell Anderson. Comme souvent dans les films de John Huston (et de Richard Brooks qui cosigne le scénario), se joue un cas de conscience, celui d'un homme tiraillé entre lâcheté et héroïsme. Humphrey Bogart excelle dans l'expression de ce combat intérieur. Face à lui, Edward G. Robinson joue une nouvelle fois les gangsters impulsifs. Côté réalisation, la caméra cerne de près les visages et devient le sismographe des émotions des personnages, tous sur les nerfs. La scène finale, sur le bateau, clôt en beauté le drame, même si elle est un peu prévisible. Sans atteindre des sommets, Key Largo s'impose comme une oeuvre de grande qualité. Un classique indémodable.
Le chaînon manquant entre « le faucon maltais » et « la soif du mal », ambiance poisseuse, truands patibulaires, lutte entre le courage et la lâcheté, pour le triomphe du bien ou du mal, le tout mis en valeur par la sublime mise en scène de John Huston !
Très beau film noir, avec des acteurs splendides. Edward G Robinson et Humphrey Bogart surtout sont exceptionnels. Lauren Bacall est plus discrète en gentille petite fille de maison, mais c'est un vrai rôle de composition pour elle. L'action se déroule au coeur de la Floride, en plein ouragan. On sent bien la moiteur de l'air, la chaleur écrasante, l'humidité omniprésente, les éléments déchainés. C'est costaud.
wow, chef d'oeuvre total, quel suspense, quelle ambiance fascinante, et surtout quels acteurs ! je l'ai vu en Français, et maintenant j'ai bien envie d'acheter le DVD en VOST , car il faut voir ce genre de film noir américain en VOST !
Des acteurs parfaits, une image noir et blanc sublime, des cadrages dignes de plus grands peintres! La contre-plongée sur E J Robinson tremblant de peur et défait est admirable. Le huit clos est très bien mené, mais la fin est un peu faible
Grand film qui ne devait être qu'un petit film de la Warner, à budget limité : les scènes d'ouragan sont repiquées à un autre film. Interprétation magistrale, metteur en scène qui filme juste sans appuyer sur des effets inutiles. Un film noir qui est bien plus qu'une histoire de gangsters.
Le personnage du commandant joué par Bogart a été un héros dans la guerre qui vient de se terminer, il est commandant, décoré, mais il ne trouve plus sa place dans la société. Directeur de la publicité dans un journal, ce métier futile ne lui a plus convenu à sa démobilisation. Depuis, il végète.
Bien pire : il trouve les crapules d'avant guerre de retour, avec les mêmes ambitions criminelles et une arrogance formidable : l'avenir s'ouvre à eux. Les citations que fait le commandant, reprises par le grand père, je suppose qu'il s'agit de discours de Roosevelt qui avaient fait espérer. Ensuite, après un grand massacre mondial, rien de nouveau. Les méchants se sont juste planqués et reviennent triomphants. D'accord, Rocco est tué à la fin, mais, comme le dit le commandant, il y a tant de Roccos.
Film noir classique. Bogart, et Huston sont toujours au sommet de l'art dans ce magnifique huit clos. Le suspens et la tension sont au rendez-vous. Le film tient essentiellement sur le jeu des acteurs, et le scenario tres bien ecrit, ainsi que le talent d'Huston pour raconter une histoire. En terme de jeu d'acteur, Robinson est celui qui brille vraiment dans ce film avec son magnifique role de mechant megalomane frustré: il est d'un charisme epoustouflant. Barrymore aussi est tres touchant en vieux beau-pere idealiste. A voire pour tout fan de film noire, et pour le trip de voir les yeux de Bacall dire "je t'aime" et sa bouche dire "tu n'es qu'un peureux" (c'est juste geniale a chaque fois ...). Bref, un classique que je vous conseille fortement.