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    Tropical Malady
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    53 critiques spectateurs

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    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2007
    La démarche est déroutante, bien qu'on soit prévenu par l'entrée en matière, en gros, "nous passons notre temps à dompter notre nature animale, naturellement féroce", mais le voyage sulfureux peut dérouter à partir de la descente à l'intérieur du temple. Enfin, pour peu qu'on accepte de se réconcilier avec son moi animal peu ou prou relié à la forêt primitive, et admettre la recherche de son jumeau dans sa propre personnalité, embarquement possible. Références chamaniques, poésie, tendresse et cruauté, un beau travail côté image et sons, le noir de la forêt tropicale avec aussi peu de lumière est un régal, les interférences avec tout appareil de liaison radio bien troublantes, une atmosphère du genre fantastique, qui peut devenir soporifique si on n'a pas assez dormi, avec un léger malaise, car c'est le pays d'où l'on ne revient pas qui est suggéré...Les interventions du grand félin, du bovidé en superposition, ainsi que du singe dialoguant avec l'homme en mutation sont une merveille de sauvagerie qui m'ont rappelé d'autres mythes de la réincarnation, tout aussi effroyables mais plus acceptables dans notre culture occidentale, Alien et Dracula...
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Le film se divise en deux parties bien distinctes. La première raconte l'histoire de deux garçons, attirés l'un par l'autre. En filmant des épisodes souvent banals, Weerasethakul montre l'évolution du rapport entre les deux jeunes hommes avec un mélange de tendresse et de désir brut pour le moins saisissant. Au lieu d'exposer simplement une histoire d'amour somme toute banale, il la rend mystérieuse en l'inscrivant dans un rythme contemplatif et en ne lui donnant pas de directions précises: c'est en ce sens qu'elle est représentative de l'esprit du film. On ne sait jamais de quoi chaque scène sera faite, on avance sans repères, sans savoir où le cinéaste veut en venir. Cette abstraction devient encore plus marquée dans une seconde partie très sauvage (il s'agit d'une chasse à l'homme dans la jungle), d'un mysticisme assez envoûtant, dominée par une philosophie bouddhiste qui nous laisse parfois extérieur au film, mais qui sait nous procurer des images d'une beauté époustouflante. Regarder "Tropical Malady", c'est accepter de faire un étrange voyage. L'aventure est exigeante, parfois agaçante (certains plans fixes sont exagérément longs), mais elle vaut la peine d'être vécue, avec son final hypnotisant et d'une grâce folle. Libre, drôle et créatif, "Tropical Malady" est l'œuvre d'un cinéaste qui sait à la fois être ambitieux et humble. Superbe.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2009
    Les palmarès des festivals sont parfois curieux, le prix du jury pour ce film en est encore une bonne preuve. Certes, les images sont belles, l'ambiance sonore est bien captée. Mais quand même, j'ai rarement visionné quelque chose d'aussi ennuyeux. Voir pendant une heure deux gars acheter des chaussures ou emmener un chien chez le vétérinaire, c'est déjà pas bien passionnant, mais subir pendant une heure supplémentaire la vision d'un type qui marche seul dans la forêt et qui finit par faire du quatre pattes, là c'est carrément de la torture. Des fois on se dit qu'on ferait mieux d'aller se coucher.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2011
    Si ce long métrage thailandais se doit d'être découvert, ce n'est clairement pas pour sa première partie qui n'est pas tout le temps bien agréable à visionner. Il faut dire que le thème qui y est traité - à savoir une classique histoire d'amour entre deux hommes - ne pourra jamais me passionner. Mais, je dois reconnaître que les deux comédiens jouent bien leurs rôles et que la photographie est superbe. Par contre, la mise en scène est d'une grande lenteur, ce qui pourrait donner envie à certaines personnes de faire l'impasse sur la seconde partie, et là ça serait bien dommage.
    Je dirai même que ce serait une bien grave erreur, tant cette deuxième partie est d'une beauté bien envoùtante. En même temps le sujet dont il est question - le chamanisme - est une chose qui me passionne beaucoup. Alors, il est vrai que la mise en scène est toujours aussi lente, mais le choix de la part du metteur en scène de filmer la jungle de la sorte est totalement bénéfique à l'histoire. En fait, dans mes souvenirs, seulement Mel Gibson dans son " Apocalypto " et John McTiernan dans " Predator " n'ont filmer d'une aussi belle manière la jungle.
    Plastiquement irréprochable et si l'on se laisse prendre par cette histoire très ancrée dans le surnaturel, on passe vraiment un merveilleux moment de cinéma devant cette seconde partie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2007
    Certains cineastes veulent faire du cinéma plus qu'un divertissement grand public. Soit. Certains font même des films qui ne seront reellement compris que par des petites elites au fait du sujet pointu ( caché derriere la facade du film : reflexion sur l'art, la philosophie, message politique ) abordé par le réalisateur. Passe encore.
    Dans ces cineastes ( qu'on classe dans la vaste categorie du cinema d'auteur ), certains arrivent à concilier leurs exigences artistiques avec le respect du spectateur : ils font alors des films à la fois divertissant, prenant, beau visuellement et au fond riche. Exemple : Kubrick.

    Mais d'autres s'enlisent dans leur pretention artistique et livrent un film qui ne plaira qu'à eux memes et parfois aux membres de l'elite se sentant concernés par le message.

    Malheureusement, Apichatpong Weerasethakul rentre avec Tropical Malady dans la 2eme categorie, et en bonne place.

    Un bon point toutefois : l'ambiance dans la jungle nocturne touche pendant 5 minutes au sublime. Trop peu pour justifier le deplacement d'un spectateur.
    Purple-Deep
    Purple-Deep

    8 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    La seconde partie du film est ce que j'ai vu de plus envoutant au cinéma. 1h sans dialogue. Du cinéma pur. Chef-d'oeuvre.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2012
    Mulholland Thaï.

    ( spoilers )

    Les Cahiers, dans leur commentaire du Top 10 des années 2000, avaient rapproché Tropical Malady de Mulholland Drive, dans la mesure où il s'agit de deux films qu'on peut séparer en deux parties. Je dirais que la comparaison peut aisément s'élargir, Tropical Malady étant, à l'image du Lynch, un film où se perdre a rarement été aussi intense et délectable.

    Deux parties donc, totalement distinctes l'une de l'autre. La brutale apparition de la seconde, venant changer le cap du film, son ton, ses enjeux, semble défier les lois de la narration. Mais, sincèrement, la narration a-t-elle un intérêt ici ? Tropical Malady se construit davantage sur une atmosphère, des impressions, le ressenti physique. Il faut voir comment Weerasethakul parvient à retranscrire une ambiance, celle plus particulièrement d'une forêt thaïlandaise. Une chaleur qui ralentit les corps. Une moiteur qui envahit tout l'écran et qui permet de donner ce ton si particulier au film, développant encore plus sa lenteur pour déjà entraîner le spectateur dans une hypnose que de magnifiques plans viennent renforcer. La fascination absolue que provoque Tropical Malady naît d'un mélange de choses simples et de choses complexes. C'est ce que fait Lynch dans Mulholland Drive, film moins compliqué qu'il en a l'air. Ici, il y a la beauté géniale des plans qu'on sait pourtant très simples, se mêlant à une sorte de complexité spirituelle, un scénario qui perd le spectateur qui ne comprend lui-même pas cette perte. Certains diront du film qu'il est chiant, d'autres subiront seulement la fascination qui s'abattra sur eux. Et c'est ce mystère, cette incapacité à expliquer l'oeuvre qui lui donne un intérêt plus fort encore.

    Tropical Malady est une très belle histoire d'amour. Mais puisque le film est ouvert à de nombreuses interprétations, et que la mienne n'est pas définitivement faite, je m'abstiens de l'évoquer. Ici pas de honte à se tromper sur un film dont l'intention serait différente de celle qu'on pourrait lui donner, sinon, justement, la volonté d'aller dans le sens du film en n'expliquant pas tout et en laissant à chacun(e) le soin de se tenir aux désirs et aux fantasmes de ce que le film produit chez lui/elle.

    La seconde partie du film est un pur trip, une riche aventure faite de surprises diverses, d'autant plus intenses qu'elles donnent plus de force à l'onirisme du film. Car c'est véritablement d'un rêve éveillé dont il s'agit ici, l'impression pour le spectateur de traverser ce moment sous un état hallucinatoire avancé. Weerasethakul construit cette seconde partie en poussant plus loin la sensualité. Celle des deux corps amoureux du début fait place à une autre, plus sauvage, moins contrite. Dans son rapport à la nature on pense évidemment à Terrence Malick, parce qu'il y a chez le réalisateur thaïlandais une capacité particulière, l'impression de donner la parole à la nature, comme si la forêt dans laquelle se perdait le personnage s'exprimait entièrement, commentant sa beauté et sa dangerosité à la fois. La ressemblance avec Malick vient aussi de cette manière de mettre la Nature au-dessus de tout, et l'évolution d'un homme qui s'enfonce dans la forêt en perdant ses repères, ne disant quasiment jamais un mot, tâtonnant et prouvant ainsi son infériorité face à l'élément naturel, confirme cette idée. Chez Weerasethakul les corps se perdent et l'esprit survit, mais le cinéma du thaïlandais joue à la fois sur le physique et le mental, même s'il semble privilégier le premier.

    Objet purement fascinant, référence à Lynch autant qu'à Malick mais sachant conserver son identité culturelle et en exprimer puissamment les racines, Tropical Malady est une grandiose expérience de cinéma dont une critique - la preuve ici - ne peut dévoiler un centième de la profonde magie.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2010
    cinq étoiles - vision puissante - on dirait qu'Apichatpong ne sait jamais trop où caser son générique, alors cette fois c'est plutôt au début - il est militaire, il est beau - Keng se rapproche de Tong, lui offre son coeur - billets doux, karaoke fleur bleue - sourires, transparence - virées nocturnes en ville, il serre son corps contre lui à l'arrière de la moto, lui prend les mains et les porte à sa bouche - Tong s'éloigne et disparait dans la nuit noire - Keng est seul dans les ténèbres - alors le film s'invagine, même acteurs, autre histoire - une autre logique, celle du rêve - embardée obscure, nyctalope hors des sentiers, possession chamanique - le soldat perd le contact - progresser en aveugle, traverser la nuit d'encre - jungle vénéneuse, moite et luisante, phosphorescente - s'en remettre à la magie, la beauté, l'effroi - partir des nuits et des journées entières sur les traces du fantôme - qui traque l'autre ? qui chasse l'autre - créature sensuelle, mi homme mi bête - homme nu, tel un Adam de Bruegel sans son Eve - sur la piste d'un tigre fantastique, vorace, d'un conte mythologique étrange et ancien - et se laisser dévorer, cannibaliser, diffracter, hypostasier, insinuer spirituellement - ou être fatalement refoulés au dehors, recalés
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2019
    Film très fin et subtile, qui requière plusieurs visions afin d’en saisir pleinement toutes les subtilités. L’histoire commence par une romance entre un soldat et un garçon de la campagne thaïlandaise, et se termine par une incursion dans les profondeurs ténébreuses de la jungle ou se joue un conte mythique khmer millénaire…
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2007
    Quelle puissance ! Construit en deux parties très différentes, Tropical Malady a tout de l'objet filmique non-identifié. La première partie nous présente Keng, un jeune soldat au chômage qui est épris de Tong le campagnard. On suit leur amourette avec attendrissement, sympathie...Et puis tout bascule : Tong disparaît et Keng va entamer un long et magnifique périple dans la jungle thaïlandaise. Pourquoi ? Le réalisateur se garde bien d'y répondre, privilégiant le mystère et l'aspect fantastique de son film. Tropical Malady prouve avec grâce que l'on n'a pas besoin d'effets spéciaux racoleurs ( et de s'appeler Jan Kounen )pour pouvoir réaliser un trip chamanique. On le constate d'ailleurs dans la deuxième partie, par le biais des visions de Keng, à la fois sobres et somptueuses ( superbe plan dans lequel un tigre apparaît perché sur une branche d'arbre ). On notera une constance dans la maîtrise de la profondeur de champ, absolument sidérante. Un conte moderne et poétique, véritable révélation du festival de Cannes 2004, qui aurait mérité la Palme d'Or. Un chef d'oeuvre, mais aussi un nom : celui d'Apichatpong Weerasethakul ( qu'il faudra malgré tout retenir ! ). Fascinant, envoûtant et unique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2010
    Le film nous transporte dans une histoire d'amour commune entre hommes. Mais ce n'est pas leur idylle qui importe mais les univers où ils la vivent: la ville ennuyeuse et sauvage représentant la consommation par excellence et étant pour eux un terrain de jeu dans lequel ils exercent avec risques et enfantillages leur relation contre le luxuriant havre de paix qu'est la nature qui ici, leur permet de poser un regard sincère et mature sur leur amour. Cette passion brillamment filmée s'arrête nette rappelant ainsi que l'amour n'est pas éternel et peut être à tout moment être rattrapé par la mort pour laisser place à une poursuite trépidante entre l'un de nos protagonistes et un tigre mythique, ce tigre pouvant se réincarner en homme nu et bestial. Dès lors, le film nous subjugue par son silence inquiétant, son sens de l'irrationnel ne frôlant jamais le ridicule, sa beauté enivrante qui atteint une grâce extraordinaire durant le sublime face à face qui fera marque dans le septième art.
    Un magnifique conte représentant la vie, ni plus ni moins.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2011
    Film thaïlandais admirable, d'une beauté troublante, mystique et poétique, « Tropical Malady » est un chef d'œuvre du cinéma contemporain. Réalisé par le thaïlandais Apitchatpong Wherasethakul, primé à Cannes l'année dernière pour « Oncle Boonmee » (personnage énoncé d'ailleurs dans ce film), ce film est un véritable ovni, un conte qui narre la passion entre deux hommes à travers la ville et la jungle thaïlandaise, filmées à merveille par l'artiste. Cette histoire d'amour troublante sera bouleversée par la disparition d'un des hommes et l'apparition d'une créature mystérieuse dans cet univers entre réalité et légende. Doté de trouvailles visuelles absolument éblouissantes, d'une narration simple et poétique et d'une musique envoutante, « Tropical Malady » est un conte thaïlandais sorti de l'univers d'un artiste de génie.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Magnifique! Si le génie d'Akira Kurosawa et l'immense talent de Terrence Malick à filmer la nature n'est pas égalé par Apichatpong Weerasethakul, il s'en approche par contre grandement! Extrêmement sensuel et poétique, «Tropical Malady» compte assurément parmi les meilleurs films asiatiques de la décennie et impose son auteur (récemment couronné à Cannes) comme l'un des cinéastes les plus passionnants de ce début de siècle! Étonnantes d'ailleurs toutes ces critiques acerbes qui évoquent un long métrage arrogant, pour intellectuels blasés, etc… Existe-t-il film plus simple et plus limpide? Les images parlent d'elles-mêmes : il n'est question que d'amour et de désir entre deux êtres, que les personnages évoluent dans un monde réel ou fantasmé. Le talent d'Apichatpong Weerasethakul à naviguer entre onirisme pur et réalité tient presque du miracle : avec une touchante naïveté il transforme une chronique amoureuse simple et belle (sans être toutefois transcendante) en un conte uchronique et sujet aux interprétations les plus diverses (pour notre plus grand plaisir!). Son film est très abouti, tout comme sa maîtrise du matériau cinématographique est grande, faisant de «Tropical Malady» une oeuvre (toutes proportions gardées) quelque peu similaire à l'immense «Persona» d'Ingmar Bergman : même rupture physique au milieu du long métrage, même fusion de deux êtres qui se repoussent et s'attirent, même sentiment d'omnipotence du cinéaste. D'ailleurs, soit dit en passant le générique est vraiment fascinant et témoigne une fois de plus de la conscience qu'a le thaïlandais des possibilités du cinématographe. Alors certes, le propos est un peu trop ténu pour que «Tropical Malady» puisse prétendre au chef-d'oeuvre absolu ou au statut de film de la décennie, il n'empêche qu'il marque durablement le spectateur et redonne confiance quant à l'avenir du 7e art! Un sublime long métrage contemplatif, à condition de savoir se laisser porter par les (ou plutôt des) images. A voir!! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 décembre 2008
    non, non, non et non ! c'est pas croyable de doner un prix du jury à Cannes pôur un film pareil! La première heure ne sert à rien. Franchement, si on n'a pas lu le pitch et que l'on ne sait pas qu'il va y avoir une histoire de pseudo transformation animale et tutti quanti, en bien on changerait de film au bout de 20 minutes. Alors, on tient pour savoir ce qui a pu pousser les critiques, et pas mal de spectateurs à mettre 4 étoiles; et en fait non. Meme pas. Il fallait éteindre ou sortir de la salle si c'est au cinéma que vous avez subi, euh visionné ce .. film? non : objet filmé très prétentieux et creux. Seul point fort : l'image est belle. Il manquerait plus que ca ! Enervant, barbant, frustrant !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2009
    Tropical Malady (2004) est un trip onirique, singulier et totalement amorphe, qui, même au bout d’une demie heure, commence déjà à lasser (le film dure 115 minutes !).
    On espère minutes après minutes, avoir droit à une histoire digne de ce nom, un semblant de scénario, un petit quelque chose qui puisse permettre de nous captiver, de nous retenir en haleine, bref, de nous intéresser, mais c’est peine perdue, jamais l’œuvre de Apichatpong Weerasethakul ne parviendra à convaincre. On est en droit de se demander comment le film a pu se voir décerner le Prix du Jury à Cannes !?!
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