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Kurosawa
578 abonnés
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1,0
Publiée le 30 juillet 2015
L'idée de représenter Dylan sous six facettes sans jamais nommer le chanteur de façon explicite est originale, mais une idée n'a jamais suffit à faire un bon film. La preuve avec "I'm Not There", film raté à tous les niveaux. Les acteurs sont dans la performance pure et, par conséquent, en font des tonnes; la mise en scène est clinquante à souhait et vite assommante; enfin, même la complexité structurelle censée être un atout ne rend pas service au film, loin de là. Avec un découpage aussi irrégulier et chaotique, il est non seulement difficile de se raccrocher aux personnages (exceptés peut-être ceux interprétés par Ledger et Gainsbourg) et surtout impossible d'extraire le propos ou de comprendre la vision de Haynes à propos de Dylan. En plus de ces problèmes majeurs, il faut subir un bon nombre de mauvaises idées, comme l'utilisation énigmatique d'un noir et blanc d'une laideur repoussante, les fausses interviews aussi banales dans leur esthétique que faibles dans leur contenu et une musique omniprésente qui lasse très rapidement. En surrégime dès le début, "I'm Not There" ressemble au récent et dégénéré "Cloud Atlas" des Wachowski: deux films insupportables fixés à des années-lumières de leurs ambitions mégalomanes.
Malgré une bonne idée originale, faire incarner Bob Dylan par six comédiens différents (notamment par une femme !), le film reste très incohérent, compliqué à comprendre quand on est pas très informé sur Bob Dylan, et finalement peu intéressant.
J'ai trouvé le film long, le souffle du départ est vite retombé, car plus on avance, plus les séquences proposées me semblent moins intéressantes et plus compliquées à saisir.
Je note l'originalité du projet, et joli casting réuni, mais je déplore quand même le fait que ce film n'est pas su m'embarquer, je suis passé à côté.
Cherchant à éviter les pièges académiques des biopics classiques, le film tombe dans celui de l'exercice de style désincarné. Le spectacteur lui, ne gagne rien au change. Faire jouer un personnage par 6 acteurs était une fausse bonne idée, finalement assez paresseuse, le réalisateur se réfugiant sur son concept arty. Le film se voulait libre, il est surtout ennuyeux.
Ce film n'est pas un biopic et le vendre comme tel lui a fait du tort. Ce film, c'est de "l'essence de Dylan". Un personnage aussi inclassable et rempli de contradiction que Robert Zimmerman, méritait un film aussi atypique et déroutant que sa personnalité elle-même. En ce sens Todd Haynes a mis dans le mille.
A partir d'une bonne idée, faire jouer Bob Dylan par différents acteur(rice)s pour accentuer ses diverses personnalités, le réalisateur nous propose une série de scènes s'entrecoupant sans forcèment un lien apparent de narration. La mise en scène est bonne, audacieuse, mais devant ces multiples facettes, on a du mal à suivre Bob Dylan, qui semble le grand absent du film alors qu'il en est le sujet même. Certes la musique et le jeu des acteurs sont parfaits, mais le pari osé est loin d'être réussi. On sort un peu frustré de la salle, avec quelques anecdotes sur Dylan, mais rien de très profond.
Un biopic étrange et brillant (mais inégal) de Dylan traité en forme de portrait chinois à travers un voyage à travers les âges de sa vie, incarné par six acteurs différents.
Perdu dans les méandres de la vie de Bob Dylan et l'esprit tordu de Todd Haynes, on ressort de I'm not there en n'en sachant finalement pas beaucoup plus sur le songwriter qu'avant d'être entré dans la salle. Mais alors, ce biopic est-il raté? Absolument pas. Car il ne s'agit pas d'un biopic. Tout est dans l'ambiance : on n'assiste à une succession de scènes emblématiques, telle une grande bande annonce, entraînante, et superbement joué. Un défaut? Un peu long...
Brillantissime. Repensons tout de suite à ce gentil et brave Melvil "Pipaud" qui sonnait Haynes de "petit malin" en réalisant de film et soutenant que ce dernier n'avait rien comprit à la vie de Dylan et que le film était prétentieux. Mais mon petit Melvil (c'est vrai que toi tu es un génie :)) Todd Haynes n'a jamais voulu faire un biopic de Dylan. C'est dans une bourrasque de réalisation riche et diverse. Haynes à pris le parti de réaliser des moments de vie de Dylan (fictif ou biopic) en mêlant pure moments de ficitons, relater des faits réels et essayer de décortiquer les significations des chansons écrites par l'artiste et les incluant dans sa vie perso. Troix axes de lecture en somme mêlés à un montage limpide mais suivant 6 "personnages" que Dylan serait succpetbile de représenter ou d'incarner...Plus un fil à voir et ressentir qu'à expliquer...Très dense...très beau...superbement joué (Cate Blanchett l'Eternelle)...tout le film est un joli Hommage à Dylan plus qu'un biopic régulier et consensuel. Reste que le film pourra sembler hermétique à tous ceux qui ne connaisse que très peu de choses sur la vraie vie de Dylan tant le film y fait souvent référence. A ne pas mettre sous les yeuxx de tout le monde car très ciblé mais Merci Todd Haynes.
Un film très original dans sa construction pour ce biopic de Bob Dylan interprété par 6 acteurs excellents: le meilleur dans tout ça, c'est que le Bob Dylan le plus convaincant (s'il fallait en choisir un) est sans conteste celui incarné par Cate Blanchett, la seule femme des 6 (les 5 autres étant le jeune Marcus Carl Franklin, Ben Wishaw, Heath Ledger, Christian Bale et Richard Gere). On redécouvre avec grand plaisir la musique du grand Bob Dylan et les prestations des acteurs.
Evocation des différentes périodes importante de la vie de Bob Dylan, brille par sa très bonne mise en scène et l'interprètation très juste de ses acteurs, à retenir surtout la prestation exceptionnelle et très habitée de Cate Blanchett dans la peau du chanteur (période androgyne). Hèlas très difficile (voir impossible) de capter les subptilités et annecdotes de la vie de l'artiste qu'aborde le film, si on n'est pas au minimum au courant de son parcours et/ou fan invétéré de Dylan...
...I'm not there est une expérience cinématographique unique comme il est rare d'en voir de nos jours. Une plongée dans un monde irréel, onirique mais auquel on croit facilement. Elle est d'autant plus facilité par une mise en scène inspirée au service d'un scénario intelligent, fin, drôle et touchant à la fois. Un vrai tour de force, une grande réussite tant sur la forme que sur le fond. Coup de coeur incontournable de cette fin d'année...suite sur mon blog
Premier film de ce réalisateur que je n aime vraiment pas . Je n ai rien contre le côté technique avec des images en noir et blanc et vas y que j ajoute de la couleur quand je veux mais c est sur le fond où là je ne suis pas d accord. Le résultat donne un film ultra prétentieux réservé à une élite publique et critique dont je suis fier de ne pas appartenir. Pour supporter ça il faut sans doute avoir une très haute estime de soi . C est nombriliste et ne donne pas du tout envie de se plonger dans l oeuvre de Dylan .
Un très bon film malgré son inégalité, j'ai largement préféré les passages avec cate blanchet par rapport aux autres, même si l'ensemble reste correct, voir plus. Mais ce qui m'a posé problème c'est la musique, je ne connaissais Dylan que de nom avant de voir le film et n'était absolument pas de fan de la musique elle a eut un effet butoir sur moi, l'harmonica, je ne supporte absolument pas ça, c'est la première fois qu'une BO me rebut à ce point même quand elle n'est pas dans mon style. Au moins je sais que je n'apprécie pas la musique de Bob Dylan, mais reste qu'excepté ce point noir pour moi (point qui sera positif pour beaucoup d'autres) et certain passage beaucoup mieux que d'autres, le film est une pure merveille, on se laisse porter au travers de l'humour sombre du film.
Beaucoup qui s'étaient régalés à la vision des biopics sur Johnny Cash et sur Ray Charles, seront déroutés par "I'm not there", exercice de cinéma très particulier tournant autour de la personnalité de celui qui a métamorphosé la musique populaire entre 1960 et 1970, Mr Bob Dylan. Une personnalité tellement polymorphe que le réalisateur Todd Haynes a choisi de ne jamais lui donner son véritable nom et de la faire interpréter par 6 comédiens différents. Dont un gamin noir de 11 ans; dont une femme, Cate Blanchett; dont Richard Gere. Si on ajoute que le film s'amuse sans arrêt à faire perdre la notion du temps au spectateur, on comprend qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre de tout repos. En fait, contrairement à "Walk The Line" et "Ray" qui ont sans doute contribué à faire connaître et à faire aimer Johnny Cash et Ray Charles au grand public et aux jeunes générations, il n'est pas certain que "I'm not there" obtienne le même résultat. Certes, contrairement à "Walk The Line" et "Ray" dans lesquels on n'entendait pas les véritables interprétations des deux chanteurs concernés, ici, la grande majorité des chansons de Dylan que l'on entend sont chantées par Dylan lui-même. Par contre, pour goûter pleinement ce film, il est préférable d'avoir déjà une bonne connaissance de l'artiste, de sa vie et de son oeuvre. Là est toute sa limite. De ce film tourné en grande partie au Québec, on retiendra que l'interprête le plus crédible parmi les 6 proposés pour interpréter le personnage de Dylan s'appelle Cate Blanchett, une femme ! On prêtera aussi une oreille attentive au narrateur, Kris Kristofferson. On s'amusera à reconnaître Julianne Moore dans le rôle de Joan Baez. Et on s'interrogera sur le pourquoi du titre. "I'm not there" : en fait, une vieille chanson de Dylan, uniquement parue en disque pirate jusqu'ici. Un résumé, également, de Dylan, qui, en fait, n'était jamais là où l'on attendait. Et ça, le film le montre très bien !