Mon compte
    I'm Not There
    Note moyenne
    3,1
    2707 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur I'm Not There ?

    231 critiques spectateurs

    5
    49 critiques
    4
    50 critiques
    3
    10 critiques
    2
    56 critiques
    1
    32 critiques
    0
    34 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2007
    Qui aurait pu prédire que le choc cinematographique de cette année 2007 serait un biopic farfelu et osé sur l'un des génies musical du 20ème siècle, j'ai nommé Bob Dylan ?
    Personne, quasiment... Et pourtant, le projet avait de quoi allecher, au vu de son casting impressionant, pas moins de 5 acteurs et une actrice pour incarner les multiples facettes de l'artiste, chacun représentant ses différentes époques et légendes.
    Et le tout sous la camera de Todd Haynes, ça donne un voyage de deux heures trente dans la vie torturé d'un homme, génie incompris et je-m'en-foutiste, toujours à l'avance sur son temps; Un homme mysterieux, provocateur; Un homme reservé qui à pourtant des choses à dire. Tout ça, sous forme de poésie, de documentaire, de tragédie, de trip... Tant de manières pour aborder le sujet, avec une esthetique incroyable, comme hypnotisante. C'est plus qu'un film, c'est une experience, musicale d'autant plus, puisqu'il s'agit ici assurémment de la meilleure Bande Originale de l'année.

    Et pour finir, soulignons le travail de chaque acteurs signent ici une véritable performance, et c'est pour cela que je prends le courage de les énumerer tous : Marcus Carl Franklin, Christian Bale, Heath Ledger, Ben Whishaw, Richard Gere, et surtout, surtout, l'incroyable Cate Blanchett, inattendue et tout simplement géniale.

    I'm not There, ou le parcours improbable et fantaisiste d'un artiste schizophrène passionnant et qui, inconsciemment, à révolutionné le monde artistique du Siècle dernier.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 janvier 2009
    Je lui met 1 étoile, mais c'est simplement pour son casting. Je n'ai pas aimer ce film... Domage, il y a de bons acteurs dedant...
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2009
    Il faut le reconnaitre, I'm not there ne ressemble en rien aux autres biographies traditionnelles. Mais ce film a les défauts de ses qualités, à savoir qu'en voulant en faire trop, en voulant montrer les différentes personnalités de Bob Dylan, Todd Haynes se mélange les pinceaux et perd peu à peu l'attention des spectateurs. Et la différence d'esthétisme entre les différents période de sa vie n'arrange rien. A voir quand même, ne serait-ce que pour la bande son.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2007
    Franchement, je ne savais qu'attendre d'un énième biopic sur une énième légende de la chanson américaine. Cette tendance à imposer aux gens leurs goûts et leur culture en général m'agace profondément mais passons puisque là n'est pas le sujet d'"I'm not there", exception qui confirme la règle, production indépendante et rêveuse assez éloignée du puant conformisme actuel. Pari ambitieux (et pas prétentieux) qui se donne pour objectif de métaphoriser son héros sans jamais le citer. Par des personnages fictifs, le caractère de Dylan est retranscrit de façon assez fidèle : les anecdotes véridiques pleuvent (pour toutes les repérer, il vous faudra être un grand fan ; personnellement, j'ai bien suivi tout en étant conscient que des détails m'ont probablement échappé) et son univers ne se voit pas vulgarisé. Pas de mise en scène clip-crétin mais un modernisme assumé, tirant parti des techniques actuelles pour livrer quelques séquences psychédéliques étonnantes et délirantes. On pourra reprocher à "I'm not there" de brosser les critiques dans le sens du poil ; pourtant, cette remarque ne trouve son sens que devant la réussite du film. Qui aurait pu effectivement affirmer avec fermeté que le résultat serait à la hauteur, sachant que c'est Cate Blanchett qui s'attelle essentiellement à tenir le rôle de la fameuse icône ! Elle est suppléé par une pléiade d'autres acteurs au charisme inégal mais qui touchent juste dans l'ensemble. La multiplication des récits était quoiqu'on en dise une prise de risque (possibilité de lassitude comme d'incompréhension) tout comme les différents traitements donnés à l'image (ça aurait pu sombrer dans le tape-à-l'oeil gratuit). Ce long-métrage s'impose comme l'une des meilleures surprises de l'année, mieux comme l'une des meilleures oeuvres de 2007. L'humour n'est pas exclu, la bande-son est terrible (j'aime beaucoup Dylan) et malgré quelques longueurs bien trop perceptibles, on ressort avec un grand sourire aux lèvres de cette séance atypique.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2007
    Un Bob Dylan revisité et interprété par 6 acteurs. L'idée à de quoi attiser mon intérêt car ce genre de projets ambitieux est trop peu souvent représentés. De plus, il y a une vrai volonté de briser les conventions du "biopic" à la mode en ce moment. On se rend compte trés vite à notre grande déception que Todd Haynes (habitué des projets foufou) n'est pas à la hauteur. Je m'explique : voulant brasser tout les genres, voulant reconstituer les mythes américains tout en gardant un oeil intimiste sur Dylan, le réalisateur se perd dans l'immensité de sa quête. Il veut aussi remettre à l'ordre du jour le parler, le verbe, mais n'a pas le talent pour, comme le fait si bien Jean Luc Godart par exemple. Faire avancer une intrigue par la seule force des dialogues (Joseph Manckiewcz maitre en la matière) où faire passer un état d'esprit (Godart donc) peu y sont capables. Haynes à voulu mais n'a pas su. Les acteurs n'en sont pas la fautes car tous trés bons, une des seules satisfactions. Je met en premier Cate Blanchette plus marquantes que les aures peut-être. Il y a aussi de belles images des paysages américains. Et un passage, celui de la confrontation dans la voiture entre le journaliste et C.Blanchette, un dialogue qui nous amène quelque part, vers une reflexion pertinente. La plupart des dialogues restent du blabla(s) qui ne veulent rien dirent et tombent même dans le ridicules car l'on se rend compte de la volonté d'égaler les maitres. Un petit peu de biens, beaucoup de ratés, I'm not there s'annoncait pourtant original mais à force de vouloir atteindre cette pertinence, le film n'est plus que sa propre étiquette. Du faux original.
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    "I'm not there" retrace les âges de la vie de Bob Dylan avec 6 acteurs différents. Appréciant fortement Bob Dylan, je me suis penché sur ce film. Qu'en est-il ressorti ? Malheureusement, pas grand chose, un film bien en-dessous de mes espérances. La seule chose qu'on appréciera est la performance de Cate Blanchett, qui a réussi à me bluffer dans le rôle du chanteur. La réalisation est particulière, réussie mais particulière, malgré cela, le film est assez assommant, et c'est vraiment dommage. Le concept était intéressant, mais trop ennuyeux sur la façon dont c'est exploité, et trop compliqué pour accrocher le public.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2007
    Que dire ? Magnifique, déroutant, passionnant ?
    Une belle et grande réussite de la mise en scène qui nous entraîne dans la vie de B. Dylan à la performance de chacun des acteurs tous exceptionnles ... Certains spectateurs ont quitté la salle. Peut-être est-ce dû à un côté trop léché de chaque séquence ou un méconnaissance de l'Artiste. Moi je suis resté ... SCOTCHÉ !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2008
    très réussi bien sur!!! cate blanchett au sommet et le petit noir également (je me rapelle plus on nom). mais le film est si original dans sa narration sa maniere de faire et d'ertre... ce n'est pas un film attirant, il ne cherhce pas l'adhésion du public, il s'en fout à la limite, il projecte sa bobine et il s'en va...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2008
    On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un biopic movie habituel. Bien au contraire, ce film relève presque du jamais vu, du pur expérimental. Chorale de six personnages n'en désignant qu'un seul. C'est flamboyant, en constant mouvement, et finalemenent pas d'identité propre pour ce personnage et cet artiste hors du commun. Inspiré des multiples vies de Bob Dylan. Chaque personnage apporte un sens à sa personnalité, à son essense d'artiste. Profond, extrêmement bien mis en scènes, et surtout, des acteurs géniaux. Cate Blanchett joue une rock star masculine aux idées à la fois directes mais peu précises. Un rôle joué de façon admirable par cette actrice au talent fou. L'autre grand atout de ce film, Heath Ledger, avant dernier rôle encore au sommet. Il joue l'acteur. La fin de la guerre du Viet-Nam aura mis un terme à son marriage. Filmée avec grâce aux côtés de l'acteur défunt (ahhh, la réalité et la fiction...), Charlote Gainsbourg est une étoile. Protestataire, poète, enfant, acteur, hors la loi, prophète, une vie multiple ; cerner la personne. Du grand cinéma, expérimental, grâcieux, onirique ; une image superbe (le doc, le N&B, les couleurs froides et chaudes), et surtout l'artiste, toujours présent ; l'éternité de la musique. Un très grand film.
    camray54
    camray54

    30 abonnés 1 010 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2009
    Volonté artistique ou mise en scène foireuse ? On se pose la question plusieurs fois. Bon la première demi heure, emmerdant le reste du temps. Attention ! Il est souhaité de connaître les chansons de Dylan ainsi que sa vie avant de voir ce film sinon la confusion sera de mise !
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    "I'm not there" ou les six vies de Bob Dylan. "I'm not there" ou la multiplication insensée de vies en une, comme si chaque personnage à l'écran, malgré son nom et son apparence, second rôle ou figurant, ne cachait pas sa part de Bob Dylan. D'ailleurs, à en croire le réalisateur, nous sommes tous des Bob Dylan. En fait, le film de Todd Haynes part d'une idée tout à fait géniale, qui consiste à suivre l'artiste dans plusieurs formes de personnages qu'il incarnait, de ne pas filmer sa vie dans son courant comme ont pu le faire les biopics sur Ray Charles ou Johnny Cash (efficaces pourtant), mais de la transcender de façon complètement abstraite, filmant des idées de lui-même plus que des incarnations à proprement parler. Mais, malheureusement, le film coule sous une overdose d'admiration, et se noie dans l'exagération profonde. Bob Dylan devient tellement une icône dans le film, même si c'est tout ce que le cinéaste s'emploie à éviter, qu'on se demande s'il n'est pas pris pour Dieu. Le film remet donc en cause la notion d'admiration : en admettant que l'artiste soit génial dans ses performances et son implication, est-ce donc la peine d'accepter la drogue à l'image (partie intégrante de son personnage, ici), de ne pas réagir au nom du génie quand Todd Haynes se fait un plaisir à rendre beau un Bob Dylan défoncé? Avec cette complaisance-là, tout passe, tout est génial, son enfoncement dans la drogue ne serait que le fruit avarié d'une vie conjuguale en travaux, tout est pardonnable, puisque l'homme est un génie. Un peu facile. De plus, il semblerait qu'à force, Todd Haynes en fasse un peu trop avec son idole ; de là à comparer chacun de nous à Bob Dylan par pure adulation du personnage, il y a exagération. De là à dire qu'il fût le plus grand génie de tous les temps et de le filmer de cette sorte, est un esprit de subjectivité agaçante car elle ne transmet en rien la force du personnage : effectivement, le réalisateur semble tombé tellement amoureux de Dylan, qu'il s'e
    BeatGeneration
    BeatGeneration

    85 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Un de mes adages de prédilection est ; "Moins il y en a, mieux ça vaut". Cette maxime illustre exactement la situation à laquelle j'ai été exposé lors de la projection du film. Au début de celle-ci, nous étions au nombre de 5 dans la salle (ce qui est déjà bon signe). En fin de séance, il ne restait plus que 2 spectateurs, dont encore moi et un dormeur de haute facture (à en croire les apparences et mon raisonnement, on atteint là le stade d'un millésime exceptionnel !). Une oeuvre de fou furieux. Insaisissable. Inclassable. Une prouesse cinématographique digne des plus grandes constantes dylaniennes. Evidemment les nombreuses facettes reste égal à lui-même, objet des plus graves consternations, spéculations, magnificences, un capharnaüm à lui tout-seul qui se (et nous) décontenance de tout. Il n'est pas là, mais il est partout à la fois. Pour apprécier avec pertinence le film de T. Haynes, je vous conseille vivement de lire l'autobiographie de B. Dylan ("Chronicles Vol.1"). Une oeuvre chaotique ("Même le chaos ne me veut pas ..."), inappropriable et inappropriée pour tout ce qui est sclérosé ("Je ne veux pas que l'on m'approprie à quoi que ce soit ou à qui que ce soit" ...). "Ici je suis né et ici je mourrai, bien malgré moi
    J’ai l’air de bouger je le sais, mais je reste tranquille
    Dans mon corps chaque nerf est si vidé et engourdi
    Que j’me souviens même plus ce que je fuyais en venant ici
    J’entends même pas le souffle d’une prière
    La nuit n’est pas encore tombée, mais elle descend" (paroles tirées de "Not Dark Yet"). Déconcertant, déstabilisant. Culte. Le film de l'année au nom du plus grand et du plus important artiste insatiable des "Temps Modernes" ... "Ain't Talkin'" ! ("J'parle pas j'marche, c'est tout,
    Je marche toujours depuis l'autre nuit
    Mon coeur brûle, il désire encore
    Je marcherai jusqu'à être hors de vue ...).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    Deux genres ont véritablement marqué le cinéma de la fin du XXème et le début du XXIème siècle : le film opéra, et le biopic. Avec I'm not there, Todd Haynes fait le mélange des deux. Im not there est une sorte de patchwork, dont le sujet est Bob Dylan. Cependant, plutôt que de faire un biopic classique comme peuvent l'être La Môme, ou Gainsobourg (vie héroique), il livre un film "inspired by the music and many lives of bob dylan" comme le précise le générique de début sur l'un des premier plan du film.
    Le montage va venir entrecroiser ces différentes vies, interprétées par différents acteurs (enfant, hommes, femme). Finalement, Dylan c'est tout cela à la fois. La fin du film va venir nous le confirmer : "moi, je peux changer en cours de journée. Je me lève je suis quelqu'un, et quand je vais me coucher, je sais que je suis quelqu'un d'autre. La plupart du temps je ne sais pas qui je suis. C'est comme si on avait à la fois hier, aujourd'hui et demain dans la même pièce. On ne sait pas ce qu'il peut se passer" (on note ici que le film débute avec une séquence matinale, avec un enfant(sans parler du concert introductif) et se termine au crépuscule, avec un homme d'âge mûr). Todd Haynes nous livre une œuvre plus ou moins brechtienne. Le but n'est pas de faire ressembler l'acteur au personnage (et encore, Cate Blanchet est surprenant à ce niveau là), mais montrer au spectateur la complexité d'une vie comme la sienne, et à quoi ses choix l'ont mené.
    Peut-être que ce film sera un peu difficile à saisir pour ceux qui ne connaissent pas bien la vie de l'artiste : entre moments d'auto destruction et passages pieux, cela pourra en déconcerter plus d'un, le montage de ce film n'aidant pas réellement. Mais une fois encore, ce film ne raconte pas la vie de Dylan de façon linéaire. Il s'agit d'un véritable patchwork.
    Pour terminer, I'm not there va permettre de redécouvrir la musique et les genres de Dylan. "Je suis pas un chanteur folk, tout le monde le sait"... rictus !
    streptocock
    streptocock

    46 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2008
    Génial. I'm not there, au-delà d'être une indéniable réussite de style, est surtout un tour de force remarquable, car on y entend jamais prononcé le nom de Bob Dylan. D'ailleurs où est-il dans ce film? Dans la peau de Woody Guthrie, campé par un Marcus Carl Franklin d'une désarmante maturité? Dans celle de Jack Rollins, personnalité trouble incarnée par le toujours sémillant Christian Bale? Dans celle de Robbie, le regretté Heath Ledger à la présence magnétique et au regard déjà si empreint de noirceur? Dans celle d'Arthur Rimbaud (sic), ce jeune Ben Winshaw au physique de poète, au verbe et au langage torturé et au regard absent? Dans celle de Billy, un poor lonesome cowboy (à mon avis le rôle le moins intéressant du film) joué par Richard Gere? Ou alors dans celle de Jude, habité par une Cate Blanchett hallucinante, qui ne joue plus Dylan mais qui est Dylan, aussi bien physiquement (la ressemblance, au-delà des sexes, est frappante) que dans la gestuelle, la désinvolture irrespectueuse et le phrasé? En réalité, il est un peu tous à la fois : en fait tous sont un peu lui devrait-on dire. Et pourtant chacun de ces ersatz dylaniens se nourrit de ses propres contradictions : cela en dit long sur la personnalité de ce génie de la musique et de cette figure du XXème siècle qu'on retrouve toujours là où on ne l'attend pas (le titre prend alors tout son sens). Dès lors le film est un peu une gageure car il veut saisir l'insaisissable. Mais le résultat est particulièrement savoureux : d'une beauté graphique à couper le souffle (aussi bien en couleur qu'en noir et blanc), complètement déconstruit au niveau de l'intrigue, le film perd le spectateur qui en vient même à se demander où est Dylan. Pourtant il est partout : dans les personnages, les décors et surtout cette bande-son que tout le monde connait, l'oeuvre d'un musicien pour lequel le mot schizophrène prend tout son sens. En résumé, Haynes a le mérite de ne pas résoudre le mystère Dylan : il en entretient la légende.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Déjà, je me suis beaucoup ennuyée, je me suis même un peu endormie et finalement au bout de 1h45 sur 2h15 je suis partie de la salle. Franchement, pour aimer ce film, il faut être incollable sur Bob Dylan parce que parfois je voyais pas le parallèle entre lui et les personnages dans le film. Ensuite, en lisant les explications du réalisateur Todd Haynes dans Studio et Première, on se dit OK mais pour voir un film, est-ce que le spectateur doit se documenter afin de mieux comprendre un film ? NON ! C'est le film qui doit tout faire pour que le spectateur comprenne. Je ne connais pas grand-chose de Dylan, j'avoue mais doit-on être fan de Bob Dylan pour voir I'm not there ? J'ai par exemple adoré Control, le film sur Ian Curtis, leader de Joy Division. Et pourtant je ne connaissais rien sur Curtis et son groupe !! Vous voyez ce que je veux dire ? Le réalisateur ne fait rien pour aider le spectateur et parfois on a l'impression qu'on se fout de notre gueule ! Je n'ai ressenti qu'une émotion : l'ennui. Ce que je n'ai pas aimé aussi, c'est que pendant le long du film, qui manque sérieusement de rythme malgré l'alternance des 6 acteurs incarnants le célèbre chanteur, on entend par les personnages de jolies phrases philosophiques dites à n'importe quel moment ! D'accord, Dylan était un poète mais tout de même !! Parfois, je me demandais si c'était un film sur Dylan !! Bob Dylan faisait de la protest song que l'on ne ressent pas du tout. Heath Ledger et Charlotte Gainsbourg m'ont sérieusement gonflé. Le film est vraiment trop confu et dans la salle je n'étais pas la seule à m'ennuyer ! Finalement il y a de bons acteurs, de la bonne musique, de belles images mais il y a quoi derrière tout ça ? Pas grand chose. Le film est pseudo-intello et superficiel. Les acteurs ( Bale, Blanchett, Franklin, Whishaw ) font de leur mieux pour essayer de sauver le film car malgré leur très bonne interprétation, ils n'y arrivent pas. Et même si la photographie et la musique sont agréables, on d
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top