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    Jules et Jim
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    Jules et Jim. Deux artistes liés par une camaraderie presque gamine, malgré la trentaine, voient leur complicité fragilisée par l’arrivée dans leur vie d’une femme aux lèvres enivrantes leur rappelant celles d’un célèbre buste hellénique. Une fille au tempérament d'adolescente, aux humeurs et aux comportements imprévisibles. Les deux sont charmés et la pérennité de leur amitié passera par un ménage à trois où s’entremêleront fraternité et passion. L’estime inconditionnelle que se porte Jules et Jim confronté à l’amour partagé que ressent Catherine pour ses deux potes, ainsi que pour d’autres amants, nous amène à réfléchir sur un phénomène qui battra son plein au fil des années 60 : l’amour libre. Mais dans l’œuvre de Truffaut, ce qui devrait être normalement une source de plaisir s’avère plutôt une arme égratigneuse pour l’âme. Lorsque Jim le réalise et qu’il fait part à Catherine qu’il rentrera dans les rangs en épousant Gilberte, c’est toute une génération qu’il offense et on lui fera payer tragiquement cet affront. Je ne saurais dire où se positionnais le réalisateur des 400 coups vis-à-vis l’allègement des mœurs matrimoniaux, mais il va de soi que son cinéma s’inscrivait dans une remise en question sociétale tant par le propos que par la forme. Pour Jules et Jim, il pousse plus loin l’utilisation d’une nouvelle grammaire cinématographique : Narration, freeze frame, plans en mitraille d’un même sujet, etc. Cela crée un effet de distanciation qui vient couvrir le jeu médiocre des comédiens si on fait exception des quelques moments de grâce que nous offre Jeanne Moreau.
    Alexarod
    Alexarod

    279 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Le film le plus connu de Truffaut, culte soi disant, un modèle du genre etc. Niveau réputation pas de soucis pour Jules et Jim, par contre au visionnage…
    Ou c’est moi ou ça a mal vieilli. J’en conviens que le style de l’époque ne correspond plus à l’actuel, mais pour être factuel c’était nul. On ne peut pas juste dire « je n’ai pas aimé » non c’était raté. Déjà les voix : ça parait rien mais là c’était l’écueil majeur. Celle du narrateur passait bien dans « L’enfant sauvage » car elle expliquait posément, cela correspondait au sujet d’étude, ça collait à l’ambiance, là c’est pareil mais vu le sujet c’est hors propos, ça alourdit tout en n’apportant rien. Les voix des acteurs sont dans la même veine, monocordes, sans émotions, aucun « jeu » non plus ici, mais surtout on a l’impression qu’elles sont enregistrées en post production vu qu’elles ne suivent pas le mouvement des lèvres et qu’elles sont tantôt hors propos tantôt juste faites par des gens qui ne connaissent pas le film. De plus, les textes semblent plus récités, ânonnés, que véritablement vécus, faut dire que les dialogues ne sont pas non plus un modèle de réalisme donc ça n’aide pas.
    L’autre gros problème (et il est majeur aussi) c’est que tout est long, lent et emmerdant : le rythme, la narration, les voix, les dialogues, le jeu des acteurs, l’histoire, les situations… Cela pèse énormément sur l’ensemble, évidemment on décroche et on ne revient jamais. Il faut avouer que les coupes anarchiques, qui auraient pu permettre d’avoir de plus amples explications, sont nombreuses et dérangeantes. Si certains surnotent du fait qu’il y la chanson « le tourbillon de la vie », fort agréable au demeurant, je répondrais que la musique durant l’œuvre est au mieux passable, au pire atroce (malgré Delerue, si bon dans « Le mépris »), et que la prestation de Jeanne Moreau pour le reste est affreuse, fade et inintéressante au possible, comme si on suivait les caprices d’une gamine (et que durant la chanson elle semble s’emmerder). Je ne parlerai pas de Thérèse, sinon il faudrait que j’aille aussi vite qu’elle, ce qui me semble impossible (de plus elle n’est même pas dans le casting, donc pourquoi la mettre dans le film ?). Un vrai tour de force de ne pas comprendre sa propre langue, c’est ce qui arrive pourtant, enfin quitte à ne pas piger autant ne pas la faire parler, pour ce que ça apporte… Ajoutons que les longueurs sont nombreuses, parsemées ça et là durant tout le long métrage, elles ne servent à rien à part allonger la durée du film (1h40 qui en paraissent 3, merci au démaquillage de Jeanne, aux promenades silencieuses, aux contemplations), et que les arrêts sur image n’arrangent rien.
    Alors certes la trame et l’histoire sont originales car les triangles amoureux présentés ainsi sont rares (et c’est la 1ère fois il me semble, surtout avec un Français, un allemand et le background de Seconde Guerre mondiale). Cela n’empêche que ce n’est pas passionnant pour autant, la faute à la censure peut être mais d’histoire d’amour on n’est guère témoin, encore moins pour la séduction, à moins qu’en ce temps il suffisait de se poser là et de demander, on repassera pour le réalisme. D’ailleurs, je suis fasciné de la vitesse avec laquelle cette guerre si importante (n’en déplaise à Brassens) est zappée : rapidement évoquée, ne dure que 10 minutes avec prompt renforts d’images d’actualité, et n’a que peu (voir aucune) répercussion.
    Beaucoup vantent ce long métrage comme symbole de la nouvelle vague, et c’est là que l’on voit qu’à trop intellectualiser, étudier, disséquer et vouloir encenser les films on tombe dans un monde irréel. Nouvelle vague certes, ça change, mais est-ce que ça apporte quelque chose de bien ? A l’époque sans doute, maintenant je n’en vois pas les conséquences. Cela a mal vieilli oui, mais on peut néanmoins noter que la qualité globale est consternante et que les acteurs n’en sont pas, trop détachés et désinvoltes pour de tels rôles. Je conclurais en disant qu’élever Jules et Jim au rang de culte c’est faire pédant.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Considéré comme les des 3-4 meilleurs films de Truffaut, je l'ai proprement détesté. Ce que j'ai détesté les 45 premières minutes, avec une voix off omniprésente (et dieu sait que j'ai horreur de ça), des personnages improbables, rien ne me semblait vrai, il y a plein d’ellipses mais au final il ne se passe rien; Et surtout le personnage de Catherine ne m'évoque rien, pour comprendre le fait que 2 hommes en soit follement amoureux il me faut un truc, or là il n'y avait rien. Après le film s'améliore, en nous présentant ce ménage à 3 (voire 4), sauf que j'avais décroché depuis longtemps. C'est vraiment dommage d'avoir autant étiré le début...
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2014
    Malgré des longueurs notables et une voix-off un peu trop présente sur 1 heure 45, "Jules et Jim" est un très beau film. Les acteurs sont excellents, les dialogues délicieux, et la construction atypique. Pour ce qui est de la mise en scène, plus que jamais représentative de la Nouvelle vague, Truffaut imprègne chaque image d'une poésie profondément émouvante, en lui donnant une progression osée et singulière. D'abord enjouée et naïve, elle bascule dans une sorte de mélancolie, puis dans une pure noirceur. Et si un regret était à émettre, ce serait de ne pas avoir entendu plus que cela la merveilleuse musique de Georges Delerue, qui colle à la perfection au vent de liberté qui parcourt le film.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Depuis son décès, et peut-être même avant, on dit à propos de François Truffaut que son meilleur film est celui-ci. D'accord. Admettons. Alors, si c'est bel et bien le cas, j'aimerais tout simplement que l'on m'explique pourquoi. Parce que, sans déconner, en regardant « Jules et Jim », j'ai vécu ni plus ni moins qu'un véritable calvaire. Alors soyons clairs : les intentions de Truffaut étaient facilement compréhensibles et finalement très louables. Car aborder aussi ouvertement le thème de la tromperie et du ménage à trois dans les années 60, c'était extrêmement ambitieux et surtout extrêmement couillu. Le hic, c'est que si les intentions comptent un minimum, c'est surtout la manière dont on les traite qui importe. Et là ça coince sévèrement. Truffaut ne sait pas dans quelle direction il veut aller, il s'égare, n'a aucune idée de ce qu'il veut faire réellement de son histoire. Quel est le résultat de tout ça ? Un ennui épouvantable. Un chemin de croix. Le temps passe lentement, très lentement même. L'histoire de ces deux mecs, amis d'enfance, inséparables, mais qui ont du se quitter à cause de la guerre pour finalement se retrouver et partager la même femme, ça sonne creux vraiment. T'as aucune empathie pour ces deux mecs. A tel point que tu finis par en avoir rien à secouer de leurs états d''âmes, de leurs petits malheurs et surtout, tu t'en as rien à secouer de savoir comment ça va se finir leur histoire. Et la femme en question qui est-ce ? Jeanne Moreau bien sûr. Puisse t-elle reposer en paix cette grande demoiselle. Oui, j'ai toujours eu une respect profond pour elle. Bref, je m'égare. J'en reviens. A quoi pourrait-on résumer le personnage de Jeanne Moreau ? Finalement à rien, puisque son personnage ambigu au possible est carrément sous exploité. Juste une femme, qui un coup dit noir, un coup dit blanc. En gros, une casse-bonbons. Jamais la complexité sous-jacente de cette femme n'explose. Preuve que Truffaut ne savait pas du tout où il allait. Alors, si on ne peut pas compter sur le personnage de Jeanne Moreau pour donner de l'envergure au film, ce n'est pas la peine de compter sur les deux acteurs masculins, dont l'un ressemble d'ailleurs fortement à David Hemmings. « Jules et Jim », le meilleur film de Truffaut ? Je ne crois pas, le cinéaste a largement fait mieux par la suite.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2012
    L'amateurisme de la mise en scène, du montage et de l'interprétation plombent le 3e long métrage de François Truffaut. Là où Godard excellait avec son style chaotique, l'esthétique brouillonne de Truffaut fait d'autant plus ressortir les faiblesses de son film. Tout d'abord «Jules et Jim» reste le cul entre deux chaises. Est-ce une oeuvre cinématographique? Est-ce une oeuvre littéraire? Les deux? Ou plutôt rien du tout? Pour ma part c'est un échec. La voix-off lénifiante, pompeuse et omniprésente, la pesanteur des dialogues, leur surcharge boursoufflée, tout cela nuit à l'essence cinématographique du film. L'explication du narrateur est lourde, les images et les sons ne se suffisent plus. Les interprètes pataugent entre leur texte lourdaud et grossièrement ornementé et des émotions bien fades qu'ils peinent à retranscrire : les trois acteurs principaux, dont Jeanne Moreau, sont incroyablement statiques et leur jeu est étonnamment conventionnel pour un film des (presque) débuts de la Nouvelle Vague. La trame de l'histoire était relativement intéressante, son traitement est affligeant. Il en est de même pour la musique, utilisée avec une maladresse flagrante : et hop un coup de violon quand ça sanglote et un coup de musique de cirque pour montrer qu'on est joyeux. Le pire étant atteint lors de la séquence finale, la voiture rentre dans l'eau, scène magnifique (une des seules), et là vite, on lâche la musique symphonique histoire de faire pleurer dans les chaumières... Consternant. Bref, on nage le plus souvent dans le conventionnalisme pur, et on s'approche même avec danger du mièvre et du cucul la praline, le comble tout de même pour un film estampillé Nouvel Vague. Reste un ou deux moments de grâce pure, mais c'est bien peu. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Emblématique de la nouvelle vague; "Jules et Jim", adapté du roman portant le même nom de "Henri-Pierre Roché", se caractérise surtout par un cinéma entièrement libre ou rien ne semble interdit. L'efficacité de la mise en scène de Truffaut se fait ressentir dès les premières minutes : narration furtive d'une qualité déconcertante, originalité des plans, mouvements de caméras... Truffaut brille lorsqu'il s'agit de renverser et de tenter de révolutionner le cinéma, "Jules et Jim" en est un parfait exemple. Un chef d'oeuvre de poésie, d'amour mais aussi de musique; un scénario intelligemment écrit et un final d'une grande subtilité : difficile d'en dire plus... Une belle leçon de cinéma
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Légèreté et gravité n'auront jamais aussi bien cohabité à l'écran que dans ce chef d'oeuvre inaltérable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2009
    D'abbord je veux vous prevenir: je suis de Barcelone. Mais meme si mon français n'est pas parfait je suis une passionne de le cinéma français et je voudrais participer dans le débat, especiálement quand il s'agite d'un film comme celui ci, que j'adore.
    Ce que j'adore des films de Truffault c'est la manière comprehensible d'expliquer les histoires, même si l'histoire est chaotique. Je trouve que les acteurs sont admirablement bien choisis et dirigés et qu'ils jouent magnifiquement. La photographie est aussi merveilleuse. J'ai lu que quelques personnes n'ont pas aimé la voix off, mais je crois que c'est original et, en plus, ça nous rappelle qu'il y a un voix narrative, celle du narrateur du roman sur lequel le film s'est inspiré.
    Je vous recommande que, si vous ne l'avez pas vu encore, vous allez la voir bientôt, parce que en plus de toutes ces qualités, on décroche pas du film.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    107 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2016
    1 étoile, et ouais. Truffaut ça a vieilli déjà, mais là encore plus. Puis la nouvelle vague je vois pas trop en quoi, ou alors Michael Bay c'en est une autre vu que ses films changent de ce qui se faisait avant. Enfin il a fait bien mieux que Jules et Jim, l'enfant sauvage par exemple. Non ici c'est mauvais, clairement. D'abord c'est long et lent, très mou, donc très chiant, avec des dialogues pompants, c'est rébarbatif à tous les étages, rien ne décolle surtout pas le jeu des acteurs. Si ce n'était pour le nom du réalisateur et la chanson "le tourbillon de la vie", qui demeure pas mal, et vis à vis des bouses actuelles (Transformers ?) j'aurais mis moins. Pourtant j'ai rien contre le noir et blanc, mais là il aurait fallu revenir au muet.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2008
    Truffaut est assurément l'un des réalisateurs les plus surestimés de l'histoire du cinéma en général et de la «Nouvelle vague» en particulier (avec Chabrol)! Même sa clairvoyance critique, tant vantée, mériterait d'être réévaluée (cfr sa dévaluation unilatérale du cinéma classique français, sa surévaluation du cinéma hollywoodien, ou encore certaines critiques idiotes, comme celle de «L'île nue» de Shindô). Passé l'effet de surprise des «Quatre cent coups» (dont le caractère innovant tenait d'ailleurs bien plus au contenu qu'à la forme), le réalisateur va très vite s'installer dans un classicisme fade, virant très vite à l'académisme, lequel ne manquera pas de se teinter rapidement de démagogie. «Jules et Jim» (1962) est l'un des premiers révélateurs de cette tendance fondamentale qui ne fera que se confirmer par la suite. Tout dans ce film est plat! La réalisation, en dépit de quelques bonnes idées, ne décolle jamais vraiment. Comment y voir du génie quand on regarde les films exactement contemporains de Godard et de Resnais? Si l'ouvrage a fait du bruit, c'est parce qu'il voulait choquer le bon bourgeois en abordant une thématique audacieuse pour l'époque. Mais la forme reste finalement très convenue. Et que dire du jeu des acteurs? Sinon qu'il est navrant! Ni Oskar Werner, ni Henri Serre, ni même Jeanne Moreau ne sont parvenus à m'extirper de l'état de léthargie de plus en plus profond qui s'est abattu sur moi à l'occasion du visionnage de ce réputé «chef-d'oeuvre». Prévoyez un réveille-matin si vous ne désirez pas passer la nuit dans la salle de cinéma ou dans le fauteuil de votre salon...!
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2016
    J'ai eu beaucoup de mal à suivre jusqu'au bout, il y a énormément de dialogues et scènes totalement banales et sans intérêt. Je n'ai ni l'humour, ni l'histoire ni la narration qui occupe une trop grosse partie du film et des dialogues. Le chant de Jeanne Moreau est magnifique. Le reste est soporifique. Je n'aime décidément pas les films de ce réalisateur, trop vieux et aujourd'hui ennuyeux.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Quelle purge ! Ce triangle amoureux était sans doute une thématique ambitieuse pour l'époque mais le traitement qui lui a été réservé est d'une nullité absolue, le récit est sans inspiration et ne fait que se répéter tout le long, dans une une monotonie exacerbée par une voix-off trop lourde.
    Les acteurs sont à l'image des dialogues : plats, amorphes, passant leur temps à réciter le texte sans crédibilité ni conviction aucunes.
    Et que dire de l'aspect technique, les plans sont approximatifs, le montage raté avec des coupes et ellipses d'une brutalité totale, et la post-prod audio chaotique.
    Bref, il n'y a rien à sauver de ce long-métrage qui, s'il avait été réalisé 50 ans plus tard, se serait fait assassiner.
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2012
    "Jules et Jim"(1961)représente l'oeuvre la plus connue de notre François Truffaut national.Elle reflète parfaitement ce qu'était alors la Nouvelle Vague:insousiance,inventivité,liberté et malice.Si le film parle d'un trio amoureux,il le fait avec une toute douceur,qu'on finit par accepter une situation,qu'on ne tolèrerait pas dans la vraie vie.Jeanne Moreau,magnifiée par Truffaut,alors complètement amoureux,transcende chaque plan de sa grâce,de sa fantasie,même si son personnage finit plus par être une girouette et une narcissique.L'amitié entre les 2 hommes,l'un français,l'un allemand,est très touchante,car elle fait fi des préjugés,et se base sur l'harmonie de chacun.Voilà comment un amour à trois peut se développer,d'abord dans une maison au bord de la mer,puis dans un chalet,la Grande guerre les ayant séparés entre temps.Mais puisqu'elle a vécu si pleinement,la vie de Catherine ne peut finir que dans le drame,aussi décalé soit-il.On est moins conquis par l'aspect roman filmé,avec cette voix off omniprésente et neutre,qui détaille tout,au lieu de faire confiance à l'image.Par contre,que de souvenirs en écoutant la chanson "Le Tourbillon"...
    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2024
    Un classique d'accord, mais à descendre d'urgence de son pied d'estale car c'est mauvais et l'histoire s'avère plutôt rocambolesque... On s'aime, on ne s'aime plus, on s'aime un peu ou plus que tout... STOP !!! L'instabilité des sentiments selon les "coucheries" des uns ou des autres, surtout ceux de Catherine (Jeanne Moreau) accuse un superficialité autant dans les personnages que dans le scénario. De plus la trame narrative avec une voix off, en perpétuel mouvement, et multipliant les détails sans intérêt mais nécessaires à sa compréhension, fatigue plus qu'elle ne distrait.
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