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pierrre s.
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4,5
Publiée le 6 décembre 2013
En racontant cette incroyable histoire où ce mêlent amour et amitié, Truffaut touche au cœur. Jules et Jim, est un film magnifique dans lequel sont détournés et même abolis la plupart des codes "moraux" de notre société. Ce récit trouve aujourd'hui encore de nombreux échos.
Mon premier Truffaut et je dois dire que c'est une déception. Bien sûr cinématographiquement parlant c'est une œuvre intéressante notamment au niveau du montage et de la réalisation qui confèrent au film une certaine vitesse dans la narration surtout dans les 45 premières minutes car ensuite le film s'essouffle. Les problèmes évident de Jules et Jim sont du part les acteurs et d'autre part les dialogues. En effet les deux acteurs masculins de tête d'affiche sont peu crédibles bien que Jules s'en sorte mieux que Jim. Quant à Jeanne Moreau, elle n'est pas mauvaise mais elle n'exprime jamais pleinement le charisme du son personnage. Truffaut critiquait Michel Audiard, il aurait dû s'en inspirer car les dialogues sont beaucoup trop "pompeux" et n'aident absolument pas les acteurs. Je vais terminer par la phrase de Truffaut à propos du film avec laquelle je suis d'accord : "Jules et Jim est un hymne à la vie et à la mort, une démonstration par la joie et la tristesse de l'impossibilité de toute combinaison amoureuse en dehors du couple".
Classique de la filmographie de Truffaut, Jules et Jim est une petite perle du cinéma. Sa musique et ses personnages sont tout aussi marquants que la modernité du film. C'est aussi une hymne à la vie et au temps qui passe, à la fois envoûtante et intriguante. Et même si le temps s'écoule toujours, il restera toujours en nous une trace de cette peinture sociale impropable, mais qui sonne pourtant si vraie dans nos esprits. La magie Truffaut, quoi.
Ce classique mérite d'être vu au moins une fois. On a un trio, avec une actrice ultra connue, J. Moreau et 2 acteurs moins connus, H. Serre, et O. Werner, un acteur allemand que nous Français nous ne connaissons pas du tout. Le film s'appelle Jule et Jim mais il aurait très bien pu comprendre le nom de Catherine, le personnage clé dans ce ménage à trois. Un ménage à 3 qui aurait très bien d'ailleurs se transformer en ménage à 4 avec le personnage de Gilberte. Pourtant l'histoire n'est pas compliquée. On suit les aventures, dans un sens, de 2 artistes, que tout pourrait séparer. Ils ne sont pas spécialement beaux ou doués dans quelque chose mais cela suffit à plaire à la belle Catherine. Le film nous donne une impression de légèreté, de folie et de bonheur. C'est beau, c'est la campagne, c'est un peu le bonheur à l'état pur. Bien sur il y a des moments de doutes et de désespoir mais ils sont toujours surpassés par les autres moments forts, ceux qu'on veut garder en mémoire. C'est un peu l'époque hippie avant l'heure. Cette folie, qui peut faire du bien, finalement sera la cause du désastre de ces 3 là. Bref, un film de la Nouvelle Vague, plutôt agréable, au même titre qu'A Bout de Souffle, ou Ascenseur pour l'échafaud, avec des prises de vue assez originales et une musique de G. Delerue et la chanson le Tourbillon de la vie. Rien que pour ça, ces quelques raisons, il faut le voir.
Je suis terriblement déçue par Jules et Jim. Certes la réalisation est très bonne, le montage également mais je n'ai pas du tout accroché a l'histoire. Ce chassé croisé amoureux pouvais être intéressant. J'ai aussi beaucoup aimé la voix Off qui a du inspirer Jeunet dans Amélie Poulain et qui est très originale. Mais malheureusement le film est plutôt lent avec régulièrement des blancs qui a la fin lassent. J'ai de loin préféré les 400 coups.
Film très intelligent, avec une grande place laissée aux mots et à la langue (on peut dire que ça parle français, et bien, ce qui fait plutôt plaisir...). Bon sinon toujours quelques longueurs inhérentes au sujet, très peu d'action et de mouvement - l'action est dans les mots - mais encore une fois, l'intelligence de la narration et de la réalisation (de la mise en scène) maintiennent éveillé... Point positif : évidemment, ça finit plutôt mal... Malgré tout, bon sujet - construire ou inventer une relation d'amour qui dépasse le cadre normalisé du couple marié - bien que cela ne soit pas encore interrogé à fond (il n'y a qu'à voir le souci permanent d'avoir des enfants comme finalité de la relation entre Catherine et Jim, ou la place essentielle jouée par la fille de Catherine et Jules). Bref nouvelle vague, mais encore dans les années 60... Bing, 15/20
Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine : http://tchingscine.over-blog.com/
Simple, beau, tourbillonnant de passion, ce film est un vrai petit bijou. Jules, Jim, Catherine : le triangle amoureux, la dualité, la liberté individuelle ... Je trouve que le film a très bien vieilli : il correspond encore à notre 21eme siècle malgré le temps et l'évolution des mœurs. Le simple air du "tourbillon de la vie" résume le film, le ressenti que j'ai dès que j'y pense car je n'arrive pas à dire pourquoi j'ai adoré ce film... C'est un film qui se regarde, qui se ressent, qui se vit et qui s'admire tout simplement.
"Jules et Jim" est un film tout particulièrement exaltant, frais et original, porté par des acteurs convaincants et une mise en scène d'une énergie remarquable, faisant tournoyer les rencontres extravagantes (cf. Thérèse) et les situations improbables, tout en manifestant une douceur certaine. Dès la première demi-heure, l'impression d'assister à un chef-d’œuvre fondateur est prépondérante, et il est rare qu'elle nous quitte par la suite.
Un film en noir et blanc très esthétique, réalisé par François Truffaut en 1962. Cette histoire d’amitié entre deux hommes dévorant un amour commun pour la même femme (Jeanne Moreau) traine tout de même un peu en longueur. C’est très bavard et souvent futile, amplifié par l’utilisation de la voix off. Comme parfois dans les films de Truffaut, on s’étonne du jeu d’acteur insignifiant de certains interprètes. Cette fois ci, c’est Henri Serre (Jim) qui remporte le prix. Bref, à réserver uniquement aux inconditionnels de la Nouvelle Vague, pour les autres on peut passer son chemin.
Film emblématique de la Nouvelle Vague, la réalisation est anti-conformiste. Elle préfère des plans à l’extérieur que dans les studios tout ça grâce à des caméras à l’épaule crées par Raoul Coutard, une voix-off pour porter le récit et des images d’archives pour le repérage historique.
Peu à peu, le jeu de Jeanne Moreau s’installe peu à peu et fait son effet, comme un personnage qui s’accoutume et prend ses aises. Au début du film, on la sent fausse et hésitante, on n’y croit pas vraiment. Puis, petit à petit, on se prend au jeu et on entre dans le ménage à 3 jusqu’à en être paralysé complètement dans la séquence de la chanson. Le personnage qu’elle joue est haut en couleur et éclipse toutes les autres femmes comme la femme de Jim, Gilberte. C’est une femme fatale qui profite de l’aveuglement des hommes pour les dominer. Elle s’immisce dans la relation entre Jules et Jim et s’impose dans le triangle amoureux, elle a besoin d’être vue et d’être écoutée.
Truffaut fait un tour de force en adaptant le roman de Henry-Pierre Roché. Sa mise en scène de cinéphile et de grand connaisseur d’arts est parfaite. Il intensifie les émotions des personnages en mettant en scène des tableaux de Pablo Picasso afin d’exprimer les attitudes psychologiques des personnages.
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1,0
Publiée le 3 avril 2021
Jules et Jim a tout ce qui est mauvais dans le cinéma français. C'est un film profondément sentimental qui s'appuie sur les clichés de profondeur émotionnelle et philosophique au lieu de créer de nouveaux chemins vers eux. Il y a des objectifs flous, il y a champs herbeux, il y a danse dans les rues de Paris, il y a l'amour déchiré par la guerre. Il y a tous les outils de la grandeur et de la profondeur mais essentiellement dépourvus de perspicacité car c'est plutôt du tourisme cinématographique. Jules et Jim ne semble pas commenter de manière réelle ou importante la monogamie, l'amitié, la différence sexuelle ou quoi que ce soit. Jules et Jim sont des protagonistes indécis et égoïstes dans la grande tradition existentialiste française. La pauvre Jean Moreau n'est pas une femme elle est un ouragan de délices existentiels mais potentiels. Car Jules et Jim ne sont pas passionnés ils sont juste tristes et puérils...