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The Claw
61 abonnés
727 critiques
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2,0
Publiée le 2 novembre 2015
D'un côté, de très belles scènes, que ce soit visuellement, musicalement, au niveau des répliques, ou même parfois les 3 en même temps. Mais que l'intrigue est décousue! On a vraiment du mal à suivre ce film, et à s'intéresser à l'intrigue / aux intrigues qui partent dans tous les sens. Au final, cet OFNI, sorte d'hybride entre une comédie musicale et un film de gangster ne parvient pas à convaincre. J'en attendais beaucoup plus que ça.
Bon film que nous offre à nouveau Coppola. Sans être l'égal du parrain ou autres Apocalypse now (il faut dire que c'était compliqué); Cotton Club mélange bien les registres, entre excellents numéros musicaux, et le ton plus froid et plus noir du milieu des gangsters. Si on a un peu de mal à accrocher dans la première demi-heure, la seconde partie est bien meilleure et c'est finalement assez enthousiaste que l'on sort de l'ensembel. A noter la dernière scène, remarquable, ou se mélange l'assassinat d'un des patrons de la mafia et un hallucinant numéro de claquettes signés par l'excellent Gregory Hines. A noter la bonne interprétation générale, avec peut être une petite préférence pour Gregory Hines donc, mais aussi Bob Hoskins. Pas mal du tout.
C'est long et je m'y suis ennuyé. Le scénario s'étire comme de la laine mal filée et on a l'impression que la musique vient remplir les vides d'une intrigue qui n'en finit plus de se chercher pour pouvoir être intéressante. Un film n'est pas pour moi une atmosphère de jazz ou de rock ”emboucané“ dans une jolie photo, ce n'est pas non plus une galerie de personnages plaqués sur une histoire; ni une démonstration d'une époque avec panoplies de situations se voulant plus ou moins réalistes et je déteste la cuisine du marché sauce film d'auteur en mal d'inspiration. Finalement si je mets deux étoiles c'est par respect pour ce que réussit parfois Coppola. Une chance j'avais payé le film 5 dollars et me suis empressé d'aller le revendre à L'Échange rue Mont-Royal à Montréal...(pour les français qui me lisent superbe endroit pour acheter usagé livres cd et dvd), Pour en revenir au film, rude comme du mauvais coton, je rends ma carte de membre du club de Coppola pour celui-ci!
Les bons comédiens et les beaux costumes ne réussissent pas à faire oublier la minceur du scénario. L'ennui, lui, pourtant interrompu par d'intéressantes scènes musicales et dansées, s'abat rapidement sur ce film mineur de Coppola. Décevant.
Francis Ford Coppola change de registre et s’atèle ici à une œuvre chorale sur fond de prohibition et de pègre en 1919. Le voyage dans le temps s’avère très vite efficace puisque l’on s’y intègre très rapidement, grâce à une B.O envoutante, un scénario et une mise en scène parfaites et surtout, une distribution très alléchante, où se côtoient admirablement, premiers et seconds rôles (Richard Gere, Gregory Hines, Bob Hoskins, James Remar, Nicolas Cage, Laurence Fishburne). Si le film fût un échec commercial, on s’en étonne car Cotton Club (1984) est visuellement et artistiquement parlant, une réussite (d’où ses deux nominations aux Oscars dans les catégories Meilleurs Décors & Meilleur Montage). Francis Ford Coppola nous livre ici un spectacle de toute beauté, alternant avec violence et beauté, entre les numéros de claquettes, les séquences de jazz et les règlements de compte meurtres sauvages (appelons ça clairement un lynchage). Un dépaysement total auquel on y prend du plaisir !
Deux ans après avoir reconstitué une rue de Las Vegas en studio, Francis Ford Coppola nous plonge dans le New York des années 30 où artistes et gangsters se retrouvaient au prestigieux Cotton Club pour parler affaires et profiter des danseuses, des musiciens et des danseurs de claquettes. Autour de tout ça s'articule plusieurs histoires dont celle de Dixie Dwyer, trompettiste qui sauve un gangster d'un règlement de comptes et qui se retrouve pris sous sa coupe tout en étant amoureux de sa maîtresse. Si tout est classique dans l'histoire du film, l'intérêt du scénario est de nous montrer le parcours de plusieurs personnages auxquels on s'attache plus ou moins ainsi que l'effervescence qui régnait ces années-là. Et si tous les personnages ne sont pas attachants, on n'en reste pas moins fasciné par la virtuosité dont fait preuve Coppola lors de certaines scènes (que ce soit pour une idée de scénario lors du premier meurtre du film ou pour une idée de montage lors du dernier meurtre) et par la manière dont il parvient à rendre compte d'une époque qui reste toujours aussi fascinante. Et puis le casting dans lequel Richard Gere côtoie Bob Hoskins, James Remar et Nicolas Cage est de qualité.
Cotton Club est un très bon film. Pourtant moi qui ne suis pas un fan de jazz, ou encore même des histoires de mafia à la base, ce n’est vraiment pas un sujet de prédilection sauf quand ça vaut vraiment le coup comme ici. Nous sommes donc plongés dans un fabuleux spectacle sur le jazz et les années folles fin des années 20 et années 30 dans le plus fameux cabaret de Harlem à New-York avec des histoires de mafia. C’est en plus un très bel hommage, rendu d’ailleurs grâce à une reconstitution absolument géniale et grandiose. Une fresque éblouissante où se marient habilement les genres de la comédie musicale et du film noir. On est constamment pris entre spectacle sur scène et séquences plus dures dans les histoires des mafieux ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais et que les deux univers se mêlent et se confonde extrêmement bien. Comme je l’ai dit, la musique jazz n’est vraiment pas ma tasse de thé, ça s’écoute et puis voilà, mais ici c’est ce qui règne en maître et on est assez vite pris au jeu car comme le film reste assez visuel, ça passe beaucoup mieux. Donc venons-en à la bande son très bonne du coup bien dans le style et arrangée par un excellent John Barry où les airs de Cab Calloway et les harmonies soyeuses de Duke Ellington rythment claquettes et mitraillages. Une belle anthologie du jazz où le cinéaste et maître Francis Ford Coppola y réalise avec maestria avec des plans absolument splendides, tout cela conjugué par un casting exceptionnel où tous jouent extrêmement bien : Richard Gere super, la jolie Diane Lane excelle, Gregory Hines, Lonette McKee, Bob Hoskins excellent, James Rewar, Nicolas Cage énorme, Tom Waits, Julian Beck excellent (le fameux gars de Poltergeist 2 qui fout les jetons), Fred Gwynne excellent, Laurence Fishburne très bon, Jennifer Grey, Joe Dallesandro. Il faut aller dans ce Cotton Club et voir ce qu’il propose, vous ne serez que très peu déçu du spectacle. Ma note : 8/10 !
Scénario indigent, personnages inconsistants. Le film hésite entre claquettes et pan pan. Un film indigne de Coppola . A éviter pour ne pas mourir d'ennui
Chronique mitraillettes et paillettes où Coppola entrecroise les destins d'un cornettiste blanc, Dixie, et d'un danseur de claquettes noir au sein du Cotton Club, légendaire boîte de jazz située en plein cœur de Harlem, où des artistes noirs dansaient et chantaient pour un public exclusivement blanc. Pas fou mais sympa et une mise en scène digne du réalisateur.
Une espèce de sophistication assez gênante règne dans cet opus sur la prohibition. Un aspect clinquant et nouveau genre assez désagréable qui donne l'impression d'être à côté de la plaque. Soit on revient à "certains l'aiment chaud" pour le style authentique soit on va vers "il était une fois l'Amérique", tellement plus fondamental. Bien sûr il y a la musique mais on peut l'écouter à part sans suivre ce scénario poussif et ce film ennuyeux et long
Cotton Club, sans être un ratage complet, est néanmoins tout ce que le cinéma américain peut faire de plus classique. Tout est étonnamment (au vu du sujet) assez plat, on n'est jamais happé par le film, et la réalisation est très académique. Les costumes par contre sont très réussis, on en prend plein la vue, idem pour certaines scènes de cabaret ou de jazz qui sont éblouissantes. Le côté historique est intéressant et bien reconstitué, mais à aucun moment prenant (étonnant d'ailleurs venant de Coppola et au vu du casting). L'histoire d'amour est sympa mais reste quand même bien neuneu et clichée. Bref, Cotton Club en fait c'est le genre de film sur lequel on ne sait pas trop quoi dire, qui se laisse très agréablement regarder mais ne soulève aucune émotion (peut-être suis-je aussi dure parce que je l'ai -hélas- vu en VF). Sitôt vu sitôt oublié.
Une réalisation brillante, une photographie magnifique, des plans soignés et des décors de rêves ne suffisent pas à faire un bon film si le scénario n'est pas à la hauteur. L'histoire n'apporte en effet aucune tension et de plus part un peu dans tous les sens. Si on ajoute à cela que le côté comédie musicale est très mal assumé (peu de numéros intégraux, chorégraphie très moyenne) et que Richard Gere à l'air complètement paumé, il ne reste pas grand-chose sinon le sourire de Diane Lane affublée d'un Razzie Award, ce qui prouve une fois de plus l'incompétence de cette institution.
En 1984 Francis Ford Coppola était reconnu dans le monde entier comme un immense cinéaste malgré les demi-teintes commerciales. Ici le réalisateur refait équipe avec Mario Puzo l'auteur du "Parrain". Qu'en est-il alors de "Cotton Club" ? Une oeuvre pas inintéressante mais sans doute mineure. Elle se situe dans le Harlem des années 30 et se présente comme un mélange ambitieux entre prohibition, amour et jazz. Ce coup est mis en scène de la plus brillante des manières. Authentique, sobre, lumineux, Coppola nous scotche encore une fois c'est indéniable. Mais il en va autrement pour l'interprétation, assez médiocre ; Richard Gere est absolument sans aucun relief. Seul Nicolas Cage parvient à tirer son épingle du jeu. On aurait preferé un ensemble plus cohérent ; les différentes histoires étant souvent trop inégales. Ainsi malgré ses fulgurances de mise en scène, "Cotton club" n'est qu'un film de plus sur les gangsters avec sa part de qualités et de défauts.
Le scénario est sans doute un peu bordélique - et pas forcément très captivant ni surprenant - mais l'essentiel n'est pas là. Coppola a très bien retranscrit l'atmosphère des années folles, du moins l'idée qu'on s'en fait, parce que j'étais un peu trop jeune à l'époque pour me souvenir comment c'était. C'est filmé au fil de l'eau avec insouciance, malgré la gravité du propos sur les inégalités blancs/noirs, que le jazz a bien contribué à dynamiter (ce que montre fort bien le film d'ailleurs). Plus proche de la comédie que du drame policier ou du film noir de mafieux, Cotton Club mérite une réhabilitation.