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Truman.
227 abonnés
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4,0
Publiée le 19 mars 2013
Breathless est une véritable surprise , poignant , nerveux , brutal , violent et émouvant . Les acteurs sont juste excellent , la mise en scène simple et efficace . Chaque personnage est attachant ce qui donne une touche d'émotion vraiment bonne . Le film est violent sans tombé dans l'excès d’hémoglobine . Breathless est une perle du cinéma Sud Coréen a voir absolument .
Le réalisme coréen frappe fort, très fort. Doté d'une force dramatique surpuissante, le film nous transpose presque à l'intérieur même de son anti-héros. Caméra à l'épaule, long plan séquence, et acteurs en état de grâce. Breathless est un drame surpuissant. Un film dur et sans concession d'un monde dominé par la violence gratuite, l'inégalité et le désœuvrement.
Excellent les coreens sont bien les mùeilleurs dans ce genre de film je leur demanderiais juste d arreter les films d horreurs pour leur compatriote asiatique meme chose Sauvages grossier mais tout l inverse a la fois
Critique rageuse d'une société en errance et de mœurs patriarcales très contestées, le réalisateur place des silences autours des cris faisant osciller son message pour le porter bien au-delà de ses frontières. La société Coréenne souvent montré du doigt pour cette gouvernance familiale engendre un rejeton émotionnel très complexe.
Film violent, vulgaire, désagréable, une mise en situation longue, peut etre trop longue. Certes on ne peut pas rester indifférent, c'est poignant, écœurant, dommage, spoiler: et comme d'habitude on nous sert une pseudo-rédemption finale . Le seul point positif du film est son originalité.
Un premier film comme un direct au plexus. Breathless de Yang Ik-june (également acteur principal) est d'une agressivité permanente, émaillé de tabassages réguliers et d'insultes en tous genres. On en apprécie d'autant plus les moments de pause, superbes, qui laissent à penser que derrière cette histoire (d'amour ?, d'amitié ?) entre une brute et une lycéenne, se cache un coeur saignant. En s'attaquant à la violence de la société coréenne, et notamment à celle, souvent dissimulée, faite aux femmes dans le cadre domestique, Yang fait passer son message en force. Malgré un caractère parfois répétitif, le film ne peut que laisser sonné et saoulé de coups. Breathless gagne sans discussion le combat aux poings. Ca fait mal mais c'est bien.
C'est vraiment puissant comment par montage et bonne utilisation de ses acteurs et de la bande-son (très belle), le réalisateur arrive à nous couper le souffle dans certaines scènes vraiment superbes. Violence et romance se marient encore une fois à merveille dans ce cinéma coréen qui ne cesse de monter..
Bon je vais peut-être faire mon Télérama mais là non merci. Faut arrêter les pseudos messages sur la violence en utilisant toutes les ficelles convenues pour faire du pathos et de l'émotion superficielle. Enfant battu, sœur assassiné, mère morte, père en prison... pourquoi pas violé par un extra-terrestre tant qu'on y est? L'écriture est facile et maladroite qui plus est, pour tirer de l'empathie et des émotions au spectateur... Désolé ça n'a pas pris avec moi mais les moins exigeants parleront de film émouvant. La mise en scène que l'on considèrera de sèche et brutale comme son personnage est terriblement épileptique et assez hideuse, ce qui colle parfaitement au sujet je l'admets. Mais si on n'adhère par au discours et qu'en plus la mise en scène est horrible à regarder, que faire? Bien sûr quand on fait dans le pathos il y a toujours de bonnes scènes, comme la complicité qui se crée avec la lycéenne (frère violent, mère morte assassinée, père taré... mouais, super l'écriture sur la complexité des personnages...). Scénario facile pour tirer des émotions volées.
Nous tenons en Breathless l’archétype du film hautement détestable. Sous prétexte d’un traumatisme vécu enfant, le personnage principal a fait de la violence son unique vecteur de communication. Yang Ik-june nous livre une interminable série de scènes de violence purement gratuite. Surenchère abjecte sous le regard d’enfants de 5/6 ans, gros plans sur les pleurs de ceux-ci à l’appui. La métamorphose avancée par le synopsis n’arrivera jamais. Et ce n’est pas un finale larmoyant cumulant les clichés qui adoucira notre avis, bien au contraire. Enfin, inutile de préciser que le scénario ne tient pas du tout. Monsieur Yang Ik-june, nulle part au monde on ne peut tabasser deux policiers sans être nullement inquiété par la suite… Film pathétique, indigeste et sans la moindre subtilité. A fuir et à tenter d’oublier pour ceux qu’ils l’ont vu !
Premier film d'un comédien coréen de second zone,Ik-june Yang,l'histoire est autobiographique et raconte le quotidien d'un recouvreur de dettes agressif.Ca parle bien-sûr de la violence mais pas que puisque on découvre une des plus belles relations entre un homme et une femme du cinéma(le jeune homme laisse de plus en plus tomber sa carapace suite à sa rencontre avec une jeune lycéenne).Le seul petit défaut est la durée du film:2h10 ce qui cause quelques longueurs.Film d'apparence mineur et sans prétention,mais tellement grand dans sa portée.
Voilà une intrigue que n'aurait pas boudé un Kim Ki-Duk avec ce thème de la rédemption et ces personnages au quotidien compliqué. Les émotions véhiculées par cette histoire sont variées et l'on peut passer aisément du rire aux larmes. Le savoir faire coréen est là et « Breathless » est assurément une œuvre de qualité. Deux réserves toutefois : quelques longueurs se font sentir ici et là et la vulgarité envahit beaucoup les dialogues le rendant parfois indigestes. Mis à part cela, « Breathless » est un bon film.
Breathless, s'inscrit dans la lignée iconoclaste de la nouvelle vague coréenne : film choc, violent psychologiquement, sans concession, il constitue une véritable perle et une énième preuve du talent artistique présents dans ce pays. En s'attaquant frontalement au modèle patriarcal et à la violence familiale (notamment à l'encontre les enfants), et en se montrant particulièrement outrancier, le film remue, tout en ménageant de rares espaces d'innocence et d'espoir : le contraste n'en est que plus marquant. Grosse mention pour l'excellence du casting, notamment le jeune réalisateur lui-même dans le rôle principal. Breathless est une œuvre particulièrement puissante qui mérite toute votre attention !
Surprenant film d'un novice de la réalisation et résultat percutant. Très dur et froid dans sa réalisation (images ternes, musiques ultra discrètes, dialogues bruts) pour nous plonger parfaitement dans cet univers violent d'un homme perdu sous tension. Sa rencontre et son changement est subtilement amenés et son personnage arrive sincèrement à nous toucher. Vite un prochain film.
Sang-hoon, dont la mère et la sœur meurent devant ses yeux lorsqu'il était encore enfant à cause d'un père violent et alcoolique, a grandi avec colère et une haine farouche envers son père. Un jour, il fait la connaissance de Yeon-hee, une jeune adolescente. Au fur et à mesure qu'ils vont se connaitre, ils vont se retrouver eux-mêmes...
S'il n'est pas exempt de facilités dans le recours à la violence dont il fait preuve, Breathless n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère quand il faut rigoler. En effet, avec son lot de moments plutôt drôle, prenant forme notamment, dans une violence burlesque, le réalisateur prouve qu'il est bien de cette génération de cinéastes coréens mêlants au sein d'un même film les genres et les tons différents avec brio.
Radical dans ses ambitions, peut être un peu long par moments, Breathless divisera. Mais pour une première, eh bien ça envoie du lourd ...
Premier long-métrage bluffant de la part de Ik-june Yang (qui officie aussi en tant que scénariste et acteur principal), dans ce drame violent et sidérant. Sang-hoon, recouvreur de dettes, met toute sa volonté et sa force dans son métier, incapable de communiquer autrement que par des coups et des insultes. Sa petite vie si particulière va prendre un tout autre sens le jour où il fait la connaissance d’un lycéenne qui contre tout attente, va lui tenir tête et ne va pas se laisser traiter comme un chien. Un drame porté par la violence des coups et des mots (on assiste durant plus de 120 minutes à une véritable salve, non, plutôt un raz de marée d’insultes, du jamais vu !). Famille dysfonctionnelle ou déstructurée, les personnages vivent tous un mal être que l’on découvre peu à peu. Breathless (2010) porte en lui une rage poussée à son maximum, où les interprètes surprennent et séduisent jusqu’au bout.