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Tanezir
35 abonnés
583 critiques
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4,5
Publiée le 3 mai 2010
Avec Breathless on flirte agréablement avec le désespoir. Pour un premier film Yang s'est très bien débrouillé malgré quelques maladresse. Il ose ce que peu osent, espérons qu'avec le temps il saura maîtriser ses erreurs et saura nous garantir encore plus de bonnes choses.
Mouarf... J'entendais parler de ce film comme un des meilleurs films coréen et j'aime bien le cinéma de ce pays. J'aime surtout quand ils mélangent les registre parce qu'ils le font comme personne d'autre. Mais là franchement je suis déçu. Parce que le film est déjà vachement trop long, mais vraiment beaucoup trop, et on finit par s'ennuyer. Ca va que l'histoire évolue mais on revoit toujours les même scènes, filmées de la même manière, montées de la même manière et bon je veux bien que ce soit obsessionnel chez le réalisateur, ici la violence et son cercle bah il y a un moment où c'est juste chiant. Après je sais pas s'il y avait un problème avec la version que j'avais mais j'ai eu des trucs très bizarres au montage. Après j'aime pas mal les personnages, l'incapacité qu'ils ont a aimer. A chaque fois qu'ils devraient s'embrasser ils se foutent une tarte, à chaque fois qu'il devraient se dire je t'aime ils s'insultent, comme un running gag. C'est très drôle de voir l'oncle insulter son neveu tout en voulant se faire accepter par celui-ci. Du coup le film touche au mélange des registres que j'affectionne dans le cinéma coréen et les personnages sont attachants. Mais en plus des défauts mentionnés plus haut il y a cette fin qui est très artificielle, on sent le mélo rappliquer, comme si pile au moment où il devait enfin retrouver sa famille il se fait tuer, c'est juste too much. Le film gère assez mal ses scènes d'émotion aussi, elles sortent de nulle part avec des flash-backs ostensiblement démonstratifs à grand coup de gros-plans sur les visages en pleur avec un petit duo piano-violon larmoyant. En gros c'est sympa mais beaucoup de points noirs entachent le tableau.
Breathless, premier film du réalisateur coréen Ik-June Yang est d'une efficacité redoutable. La mise en scène très épurée nous plonge dans la vie du tourmenté Sang-Hoon. Le film réussi le dur pari de réunir dans un même film subtile douceur et violence enragée. De réunir en un même homme fine sensibilité et haine incontrôlable. C'est ce mélange complexes des sentiments sous une mise en scène efficace qui fait de Breathless l'un des films à voir de 2010.
Un film assez dure parlant de la violence en couple (que ça soit les hommes ou les femmes qui se fassent battre). L'histoire commence avec Sang-Soo, voyou qui n'a pas honte de tabasser et d'être vulgaire même envers ses proches. Il rencontre une fille qui réagit de la même façon que lui. Ils deviennent amis et on voit les problèmes de chacun, ce qu'il vivent. Car oui, ce film denonce la violence en Corée du Sud qui est assez élevée. Beau, tragique, drôle et violent. Le cinéma coréen est vraiment une pure merveille.
un film que j'ai malheureusement découvert en dvd... mieux vaut tard que jamais ! Un premier film très fort ! Sec et brutal... et très touchant... Ah, ces coréens ;)
Film coup de poing, extrêmement violent physiquement et moralement. Les hommes et les femmes subissent tout au long du film. Les liens se tissent petit à petit et les sentiments se ressentent de manière discrète. Film très fort dans le rapport à l'autre et dans la souffrance subie enfant qui engendre des adultes tels que montrés. Attention, ça peut déranger.
Superbe premier film qui nous entraine sans temps morts aux côtés de son antihéros au grand cœur. De la colère à la romance, l'équilibre est sans cesse en péril, mais retrouvé à chaque fois par un mélange des genres très réussi. Un incontournable de cette foisonnante vague coréenne et assurément un acteur/cinéaste à suivre.
Un beau film très sombre sur les origines de la violence. Malgré certaines longueurs et certains passages à mon sens surjoués (on se croirait parfois dans des films d'auteur français), Breathless recèle un haut degré de poésie sombre : un homme ultra violent est en quête de rédemption. Loin de faire dans la romance, le pathos ou l'attendu, Breathless parvient à émouvoir. Le film se penche particulièrement sur les conséquences des violences conjugales pour les enfants, les difficultés pour eux à se construire et à aller de l'avant. Il s'intéresse également, et c'est là sa grande profondeur, au côté cyclique de ces violences, qui tendent à se répéter de génération sur génération. Une belle réflexion, peut être alourdie par des scènes de violence répétitives et des longueurs. Ce film est à regarder en ayant le coeur bien accroché, car il pénètre dans des zones très sombres de la société humaine.
Encore un super film coréen, quand il s'agit de jouer avec vos émotions on peut leur faire confiance; on se laisse vite embarquer et c'est ce que j'attends d'un film.
Un film coup de poing qui vous prend les tripes du début à la fin. Malgré cela, le cinéaste parvient à nous faire ressentir une certaine émotion et un attachement pour ce personnage brut et vrai.
Émouvant, violent et révoltant, Yang Ik-June signe avec Breathless un magnifique premier film qui écrase tout sur son passage. Malgré quelques passages redondants et répétitifs, le film est une réussite exemplaire, à la limite de l’insolence, qui dévoile tout le talent scénique et artistique de son jeune réalisateur. Une fresque sentimentale à consommer sans modération. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Breathless et un film dérangeant qui frappe très fort, dès le début du film c'est direct un acharnement de violences et d'insultes. Un drame poignant et choquant.
Bon film avec une mise en scène simple mais efficace, le film est violent mais sans tomber dans l'excès. Toutefois ils subsistent quelques longueurs à cause tu thème récurrent de la violence, et les dialogues sont un peu minimalistes, bourrés d'insultes quant aux personnages ils sont attachants. Dans l'ensemble c'est une bonne première réalisation avec un thème choc mais très bien maîtrisé avec une bonne touche de sensibilité.
Les films coréens, je commence à me méfier. Depuis Old Boy, les seuls qui parviennent chez nous sont ces espèces de thrillers violents dans les bas fonds de la Corée urbaine - vous me direz, vaut mieux ça que les bluettes sentimentales qui sont produites à la pelle là-bas.
Celui-là fait partie des bons. Même s'il n'est pas d'une originalité notable, il s'agit d'un excellent film.