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    Breathless
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    4,1
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    67 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Breathless est à l'image de son acteur Ik-june Yang : irréductible.



    On a beau avoir utilisé mille fois les expressions coup de poing, en apnée, d'une dureté sans concession, à propos de dizaines de films, ce sont ces mêmes expressions qui viennent à l'esprit lorsqu'on tente de décrire l'étrange expérience que constitue la vision du premier film de ce nouveau prodige du cinéma coréen.



    Sang-hoon est un impitoyable recouvreur de dettes. Lorsque son chemin croise celui d'une jeune lycéenne, Yehon-hee, c'est d'abord pour un échange de crachat et de beignes bien senties. On découvrira progressivement que des péripéties communes les rapprochent : famille disloquée, amours amputées, fratries compliquées.



    Plus que par l'intérêt de son intrigue (passablement confuse), c'est par sa mise en scène désordonnée et iconoclaste que le film se distingue. Témoins les dernières séquences du film : plan fixe légèrement tremblant sur un visage ensanglanté, caméra virevoltante autour de personnages radieux, avant une explosion de douleur filmée presque hors cadre, faux souvenirs en super 8 délavé.



    Le film n'obéit à aucune autre règle que celle d'inventer continuellement les formes de son débordement.



    C'est saisissant, pas forcément maîtrisé, mais cela donne envie de voir la suite. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2015
    nouveau film sud-coréen et nouveau coup de cœur. Décidément, je suis séduit totalement par la force émotionnelle dégagée dans ce cinéma venu de l'Asie. Si ici, le rythme et la stylistique sont moins fouillés, la psychologie des deux personnages, leur capacité ou plutôt leur incapacité à communiquer autrement que par la violence et l'insulte, leur rapport qui les conduiront à une forme de rédemption, rend"breathless" passionnant à plus d'un titre et malgré quelques maladresses narratives notamment dans les flashbacks, en font un film fascinant à ne pas manquer. mon incursion chez les coréens est loin d'être achevée...
    Aulanius
    Aulanius

    200 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2011
    Il faut bien l'avouer, "Breathless" a de la gueule et il n'y a pas d'autres mots. Le duo principal d'acteurs est tout bonnement exceptionnel et criant de réalisme. L'affiche représente parfaitement le message que veut faire passer ce drame, c'est à dire, la colère qu'il y a à travers chacun de nous même si nous la montrons de manière différente. Quelques scènes sont vraiment très dures et j'ai trouvé très judicieux de la mélanger avec des passages avec beaucoup d'émotions accompagnés d'une musique douces. Il est vrai que les coups font mal mais comme nous le montre si bien ce film, les mots le font tout autant voire plus. La façon de filmer façon documentaire fait parfois trop "brouillon" mais on fini par s'y habituer et je trouve que ce style est risqué donc plus de mérite. Les relations entre chaque personnages sont vraiment spéciales mais lorsque nous regardons dans la société d'aujourd'hui, je pense que nous pouvons dire que dans certains cas, nous vivons les même chose, il ne faut pas être langue de bois et se l'avouer. Je reprocherai juste au réalisateur de notre jouer sur les coups donnés par la "bande" qui doit régler les problèmes de dettes car c'est vraiment pendant presque deux heures que nous y avons droit. En tout cas, à la vu du trailer, je n'étais pas emballé et pourtant, je dois dire que j'ai adoré et que j'ai été même touché après la vision. A ne pas mettre devant les yeux de tout le monde, à bon entendeur. 14/20.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Le cinéma coréen n'a pas fini de surpendre. On plonge dans une vision ghetto-ique de la Corée, loin de ce phénomène Dramas ou Boys Band, "Breathless" est un film dur, violent et dramatique à la fois. Notre héros, héritier de lourds traumatismes, cherche sa part d'humanité dans cet environnement de violence, de déchéance. Une mise en scène intime, Yang nous livre un film somptueux où se mèlent nos sentiments les plus profonds: joie, violence...
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Chapeau!! magnifique film coréen, d'un réalisme et d'une justesse surprenants, on est transporté entre la violence et la finesse. Vraiment bien fait et très touchant. Une véritable maitrise du début à la fin.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Excellent! Encore une fois un cinéaste coréen frappe fort, cette fois-ci il s'agit du talentueux acteur/réalisateur Ik-June Yang, endossant pour son premier long métrage le rôle du personnage principal, ivre de fureur et de violence. Dans le sillage de certains Kim Ki-Duk, Lee Chang-Dong ou Bong Joon-Ho, «Breathless» est un drame tragicomique qui met en scène un anti-héros brutal et complètement incontrôlable, un « bad guy » passant ses journées à trainer dans la rue ou à tabasser des débiteurs récalcitrants. On apprend peu à peu à connaître Sang-hoon, le suivant au gré de ses altercations, et le film gagne en profondeur à mesure que le temps passe : plus que la chronique de jeunes gens marginaux à l'avenir impossible, c'est toute une société qui nous est dépeinte, principalement par le prisme des relations humaines et surtout de la famille. Comment parler de «Breathless» sans évoquer la paternité? Parents absents ou violents, irresponsables, malades ou marqués à vie par la guerre, le long métrage de Ik-June Yang passe au crible la figure du père. Mais loin de se focaliser dessus, «Breathless» dessine en filigrane une société coréenne gangrenée par la lâcheté, la violence domestique ou l'éclatement de la cellule familiale. Heureusement, le style limpide et acéré de Ik-June Yang lui permet de traiter le sujet avec une aisance folle, puisque son scénario sans souffrir d'aucun temps mort sait ménager des moments plus intimistes, voire contemplatifs (le montage est à ce titre lui aussi excellent). À l'image de ses talentueux compatriotes, Ik-June Yang a réussi à trouver malgré quelques maladresses le ton juste, non sans rappeler les fracassants débuts de la Nouvelle Vague française, à laquelle cette « nouvelle vague » coréenne, porteuse d'un souffle nouveau, peut en un sens être comparée. Et le principal atout de cette nouvelle vague coréenne, c'est cette écriture tantôt grotesque tantôt désespérée, suivant les méandres de la vie en somme, faisant preuve d'une justesse salvatrice. Pour de nombreuses raisons, le cinéma coréen est au plus haut et risque de le rester un bout de temps. Inoubliable. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2014
    Breathless est un film brutal, grossier mais aussi poignant et émouvant.
    Jadeliro
    Jadeliro

    23 abonnés 750 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2011
    Breathless, c'est l'histoire d'un homme désœuvré qui déverse sa haine autour de lui sans mépris. Une haine qui s'exprime par les insultes et la violence de la première à la dernière minute. Aucun répis pour le spectateur qui peut être décontenancé par l'abondance des coups au départ mais qui, au fil du film, les trouvent de plus en plus banals. Possédant quelques scènes fortes en émotions par sa cruauté et à la fois sa tendresse, le film donne de l'épaisseur à ses personnages, d'ailleurs très bien interprétés. La réalisation est aussi remarquable : filmé caméra à l’épaule, en lumière naturelle et avec des gros zooms sur des acteurs pas maquillés, sans ralentis dramatiques, et presque sans musique. Alors du coup, quand une personne se fait tabasser à mort, on a plus l’impression de voir une vidéo amateur d’un règlement de comptes filmé à l’arrache par un type qui passait dans le coin, qu’une scène de cinéma. C’est moins impressionnant visuellement, mais beaucoup plus poignant. Le film se veut comme le cri de rage d'une Corée du Sud que l'on connait moins, où la violence familiale omniprésente est vouée au secret. C'est un peu par la force que Yang Ik-june nous envoit son film à la figure, nous obligeant à réagir. Pourtant à la fin de la projection on est un peu sonné...
    Legid
    Legid

    37 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2016
    Ah quelle déception ! Au vu des critiques dithyrambiques, je m'attendais à une excellente surprises comme les Coréens savent si bien le faire et c'est une déception !
    La réalisation avec caméra à l'épaule est typique de ce que je n'aime pas. Alors oui, cela accentue le côté réaliste mais à aucun moment la celle-ci ne m'a emballée. Même chose pur la scénario beaucoup trop répétitif et finalement assez ennuyeux et les dialogues composés à 90% d'insultes, assez agaçants à la longue. Ne restent que les personnages bien interprétés et attachants pour certains pour sauver le métrage d'un ennui jamais lointain.
    Pas convaincu pour cette fois !
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    30 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Matière brute, énergique et inflammable en auto-combustion permanente, manège à coups, Sang-Hoon pratique la distribution générale et équitable de gnons. Tout le monde aura sa claque, sera molesté, injurié, tapé, tabassé en règle : les tyrans domestiques, pères minables qui se vengent de leur nullité en brutalisant épouses et sœurs en toute impunité dans l'intimité du foyer, les victimes elles-mêmes pour se laisser faire passivement, les enfants, personne n'est épargné, pas mêmes les auxiliaires de sa bande de recouvreurs de dettes par la manière forte (et notamment l’irrésistible Hyung-In et ses pulls colorés, et le patron orphelin, figure pivot). Constellé d‘insultes qui tiennent lieu de ponctuation, entre nombre de vertus pédagogiques, ce film nous apprendra le mot « shiba » qui sert ici de point (poing final ?) puisqu’il termine presque chaque phrase. Puis Sang-Hoon crache sur Yehon-Hee, une lycéenne qui lui tient tête. Ces deux là, sans rien se raconter de leur vie respective qui offre bien des points communs dans la misère familiale et affective (ils se diront même assez tard leur prénom), au fil de leur rencontre et rendez-vous improvisés après leur propre journée, vont se trouver et s'unir l’air de rien en une famille recomposée de toute pièce : le voyou, la lycéenne le petit neveu muet, créant au milieu de ce chaos brutal, une oasis de tendresse inouïe à pleurer, descendance improbable du trio Jim Stark, Judy et Plato de la Fureur de Vivre. Les affinités électives version baston. Bouleversant. À voir absolument.
    jujulcactus
    jujulcactus

    26 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2011
    «Breathless» c'est l'histoire d'un homme désœuvré qui déverse sa haine autour de lui sans mépris. Une haine qui s'exprime par les insultes et la violence de la première à la dernière minute, aucun répis pour le spectateur qui peut être décontenancé par l'abondance des coups au départ mais qui, au fil du film, les trouvent de plus en plus banals. Le héro va, lui, suivre le processus inverse : il commence à s'appercevoir de la violence gratuite de ses actes et de ses conséquences par le biais de son neveux, de son acolyte de «travail», et d'une jeune lycéenne étoufée par un contexte familial difficile. Ces fissures qui se créées dans sa carapace de dur à cuire laisse entrevoir un homme bléssé, ce qui rend l'homme malgré tout attachant. Possédant quelques scènes fortes en émotions par sa cruauté et à la fois sa tendresse, le film donne de l'épaisseur à ses personnages (très bien interprétés). Les effets de style sont limités, ici pas d'artifices ; la caméra bouge beaucoup, le montage est saccadé ce qui intensifie la brutalité des coups : le film expose une réalité assez crue, dénuée de poésie. Le film se veut comme le cri de rage d'une Corée du Sud que l'on connait moins, où la violence familiale omniprésente est vouée au secret. C'est un peu par la force que Yang Ik-june nous envoit son film à la figure, nous obligeant à réagir ... Pourtant à la fin de la projection on est un peu sonné ... Les images du film nous trotteront dans la tête encore un petit moment! Boulversant...
    diehard5
    diehard5

    44 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2010
    La fatalité prend à la gorge Sang-hoon, petit voyou à bout de course, à bout de souffle, et l'entraîne dans un tourbillon mortel qui passera toutefois par la case rédemption. Une oeuvre agressive et inégale qui peut être reçue comme un témoignage sur une certaine Corée malade de ses bourreaux, du haut de l'Etat jusque dans la cellule familiale. Elle allie réalisme (vigoureux) et lyrisme (à la fois spontané et concerté) pour atteindre, sans didactisme, la complexité des hommes et de leur condition. "Ddong pari" révèle un cinéaste de grande importance.
    Thomas P
    Thomas P

    36 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2010
    A la fois choquant et attendrissant, le réalisateur Ik-june Yang arrive à nous faire ressentir ces deux aspects antagonistes. Entre de la violence gratuite, du drame familial, de la soif de vengeance à des violence conjugales, tous les aspects les moins glorieux de nos sociétés sont habilement présentés. Les petits passages sans violence existent et sont d'autant plus savourés par le caractère beaucoup plus humain que bestial. Une bonne note pour un film sur le thème de la violence, qui a sut l'aborder avec une nouvelle approche en évitant la sensation de déjà vu du spectateur.
    vieuxfuret
    vieuxfuret

    23 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2010
    Breathless, un film sud-coréen de Ik-june Yang que j'ai eu la chance de voir dans mon cinéma de quartier qui le passe en avant première alors qu'il sort en février.
    C'est très violent, plein de frustrations. Très puissant, on en sort pas indemne, j'ai ris, pleuré, haï et aimé à peu près tous le monde. Franchement, wahou !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Violence crue, histoire prenante, Breathless nous entraîne aux côtés de deux personnages désœuvrés par leur quotidien fait de violence gratuite. Sang-Hoon, au contact d'une jeune lycéenne prend peu à peu conscience de sa vie misérable et change au fil des minutes. Poignant!
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