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conrad7893
299 abonnés
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3,0
Publiée le 8 février 2011
film relatant 3 histoires différentes de parloir : une femme algérienne qui veut comprendre les raisons de la mort de son fils et qui va rentrer en contact avec le meutrier de son fills au parloir de la prison une adolescente laure qui est tombée amoureuse d'un jeune paumé, qui se retrouve en prison et grâce à l'aide d'un jeune médecin elle va pouvoir aller lui rendre visite L'histoire de stephane un homme mal dans sa vie professionnelle et privé et qui va prendre la place d'un délinquant en prison pour une somme d'argent. Ce film montre la détresse psychologique des familles et de leurs proches détenus à travers le parloir. Ce film a une atmosphère pesante de malaise les acteurs sont torturés
Le titre de ce premier long métrage est magnifique et saisissant (savoir se prendre en mains, dans la douleur et l'adversité - leçon de vie, de courage et de dignité), mais il renvoie à un dessein très ambitieux, et là les moyens mis par Léa Fehner au service de son grandiose propos ne sont pas tout à fait à la hauteur. Le scénario qui propose trois figures à la dérive avec comme seul dénominateur commun la prison de Luynes (une ado de bonne famille en quête d'aventure et qui croit la trouver dans une passion éphémère pour un jeune déclassé tout aussi paumé qu'elle, une mère courage algérienne qui n'a plus de repères, ni sociaux, ni familiaux, et qui veut comprendre pourquoi le compagnon de son fils l'a tué, et un raté d'âge moyen en couple avec une hystérique) manque de chair et se laisse aller à de nombreuses invraisemblances (la plus remarquable étant la substitution lors du parloir final), il y a beaucoup de longueurs et la mise en scène est plus complaisante que nerveuse, comme elle aurait dû l'être. Mais il y a malgré tout l'ébauche d'un talent original, quelques moments réussis (surtout quand Zohra est à l'écran) et la vision douloureusement exacte de l'horreur carcérale, habilement envisagée ici du seul côté des "familles", ultime rempart contre la déshumanisation pour les détenus.
Au départ j pensais que ça allais etre terrible comme film quan j'ai vu la bande annonce mais une fois que je l'ai regarder d'ailleur je l'ai abandonner au bout de 20 minute a peu pret serieux j commençais a m'endormir dessus tellement il es ennuyeuxx film a éviter limite surtout ne fumer pas un bedo dessus au bout de 5 minute vous vous endormezlol
Il est toujours pénible de devoir dénigrer un premier long métrage. Encore plus lorsque c'est l'œuvre d'une jeune réalisatrice. Encore plus plus lorsque c'est un film bourré d'ambition. Mais que voulez vous, on ne va pas couvrir de lauriers un film dans lequel on s'est ennuyé pratiquement d'un bout à l'autre. Pour que cette œuvre ambitieuse soit réussie, il aurait fallu un scénario qui n'accumule pas les situations improbables et les scènes auxquelles on ne croit pas; il aurait fallu ne pas étirer beaucoup trop longtemps un grand nombre de séquences (le film dure 2 heures, il eut été bien meilleur sur 1 h et 30 minutes !); il aurait fallu que les personnages nous soient présentés de façon moins confuse, ce qui aurait peut-être permis qu'on puisse un tant soit peu s'intéresser à eux, ce qui, mise à part la mère algérienne, n'est malheureusement pas le cas; il aurait fallu une direction d'acteurs qui permette à une grande comédienne comme Dinara Droukanova de jouer juste, ce qui n'est pas du tout le cas. Il aurait fallu beaucoup, beaucoup de différences par rapport à ce qu'on voit pendant ces 2 heures. Léa Fehner a des qualités, c'est certain. Elle réalisera sans doute très bientôt de très bons films. Mais avant, il lui faudra apprendre un certain nombre de choses, la principale étant sans doute l'humilité. NB : c'est à peine si j'ose glisser un petit mot sur l'incongruité consistant à délocaliser la prison des Baumettes à Tarascon !
Le premier long métrage de Léa Fehner (et le seul depuis 6 ans maintenant) a reçu pas mal d'éloges lors de sa sortie, pourtant sans le qualifier de "navet" ce film est plutôt maladroit et d'une monotonie excessive. Le jeu des acteurs (excepté Reda Kateb qui est excellent) est inégal ( ils en font parfois des tonnes dans certaines scènes qui nécessiteraient plus de retenue), le scénario qui mêle 3 histoires différentes est mal exploité, la mise en scène est aussi plate que l'histoire, bref malgré qu'il s'agisse ici d'une première réalisation, il est difficile de lancer des lauriers ou de parler d'œuvre prometteuse en restant objectif.
Premier long-métrage et déjà, les signes d'une réalisatrice prometteuse à suivre de près ! Une oeuvre chorale dans laquelle trois destins que tout oppose vont pourtant finir par se réunir dans un seul et même endroit, le parloir d'une prison. Entre le livreur à la dèche qui accepte de prendre la place d'un autre en prison, la mère de famille anéantie qui cherche à comprendre afin de faire le deuil de son fils ou encore cette adolescente insouciante qui s'éprend d'une petite frappe. Tous sont remarquablement dépeints, tous vivent dans une solitude pesante, en échec social ou un mal de vivre dont ils espèrent trouver réponse au sein du parloir. Une réalisation riche où fourmille moult idées à travers des portraits saisissants et marquants (mention spéciale à Reda Kateb). Un premier film prometteur pour la suite, saisissant et criant de réalisme.
« Qu’un seul tienne et les autres suivront » est un film choral où trois groupes de personnages mènent une quête qui les conduira dans un même endroit à savoir le parloir d’une prison. La mère de famille qui cherche à rencontrer le meurtrier de son fils, la lycéenne qui est amoureuse d’une tête brûlée qui se retrouve en prison peu à près leur rencontre et le loser qui accepte contre une forte somme d’argent de prendre la place en prison d’un détenu dont il est le sosie. Je vais être honnête malgré un côté indéniablement sympathique le film souffre de multiples défauts qui handicape sa réussite. Tout d’abord il est vraiment long à commencer et les trois situations peinent à intéresser le spectateur qui doit faire preuve de courage pour ne pas laisser tomber. Ensuite les dialogues et les situations ne sont pas toujours très crédibles et souffrent d’une certaine artificialité, notamment le récit sur le chômeur qui doit prendre la place d’un détenu, indéniablement le moins réussi du film. Le tout, même s’il fait parfois preuve d’une certaine tension, manque tout de même un peu de rythme notamment dans les cinquante premières minutes du film ce qui lui confère un aspect un peu froid et atone qui peut faire décrocher même les plus persévérants. Reste que s’il l’on s’accroche on finit par se laisser prendre par les trois intrigues et, une excellente interprétation aidant, on est poussé à attendre le dénouement de ces trois quêtes. Las la fin très ouverte laisse finalement autant de questions qu’elle donne de réponses et nous laisse au bout du compte pas réellement déçu mais loin d’être satisfait. Cependant pour son deuxième film Léa Fehner montre un potentiel non négligeable qui, espérerons-le, mûrira et nous donnera des œuvres plus abouties.
Dans "Qu'un seul tienne et les autres suivront" Léa Fehner dépeint avec cruauté et émotion la proximité avec l'univers carcéral de trois personnages touchant, parfaitement interprétés par des acteurs simples mais talentueux. Sa mise en scène est impeccable, presque parfaite malgré des longueurs lourdes. Car ces temps morts, ce manque évident de tonus, ce suspens plus qu'absent, compromettent la totalité du film et lui font perdre de sa saveur, au point d'être obligé d'abandonner le long métrage très vite sous peine d'un rendez-vous privilégié avec Morphée.
Un film long à démarré, un rythme péniblement lent du début a la fin, l'intrigue m'a empêché de m'endormir mais tout est long à se mettre en place et certaines des différentes histoires sont peu interessantes, c'est pas mal joué mais rien d'inoubliable, le scénario n'est pas mauvais mais le film est trop long
Voici un premier film de femme très agaçant. Les personnages y pleurent à tour de rôle et du début jusqu'à la fin, les gros-plans systématiques sur ces gueules cassées ou meurtries renforcent encore le pathos. Les trois histoires contemporaines restent très équidistantes malgré le point de rencontre final du parloir. Le rythme est lent avec un ton explicatif qui ne laisse pas de place au doute. Plus de fiction et d'abandon du documentaire aurait été bénéfique.