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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
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4,0
Publiée le 28 octobre 2020
Une veuve marocaine se rend à Marseille pour découvrir pourquoi son fils a été assassiné. Un adorable jeune de 17 ans de la classe moyenne tombe amoureux d'un punk de rue charismatique. Un perdant immigrant malheureux et sans épines envisage un plan de changement d'argent et de vie qui lui fera échanger sa place avec un criminel qui lui ressemble. Mis à part la prison les trois histoires partageaient quelques thèmes communs quitter quelqu'un et être laissé et un amour inexplicable, profond brut et rempli d'âme. Bien que les histoires aient pu rappelle d'autres films, il était bien scénarisé et les performances de Farida Rahouadj, Reda Kateb et Pauline Etienne étaient 100% parfaites. J'ai senti que le film aurait été beaucoup plus fort si la dernière histoire mentionnée était différente ne se souciait pas du perdant et j'avais l'impression que son histoire la moins intéressante de toutes pour moi prenait le plus de temps à être racontée. J'attends pleinement et j'espère voir la femme marocaine, la fille et le garçon devenir des stars majeures. Quand ils sont à l'écran vos yeux sont entièrement sur eux et votre cœur est là aussi. Il me semble parfaitement logique que la réalisatrice soit une femme car son portrait de ces personnes et de leur vie est authentique. J'attends avec impatience que son succès continue...
« Qu’un seul tienne et les autres suivront » est un premier film très convaincant et très personnel de Léa Fehner. La réalisatrice a choisi de raconter le destin de différents personnages sur la forme d’un film choral autour de l’univers carcéral. L’action passe d’une histoire à l’autre sans transition sans que cela gêne à la cohésion du film. Les acteurs sont tous très bons et composent une galerie réaliste d’individus blessés par la vie. Même si le rythme du film est relativement lent, on suit avec intérêt le récit de ces petites histoires qui vont emmener les protagonistes à se retrouver à la fin dans le parloir du centre pénitencier. « Qu’un seul tienne et les autres suivront » est un premier long métrage réussi d’une réalisatrice dont on devrait entendre parler dans les années à venir.
Un film original, qui prend aux tripes grâce à la simplicité de sa réalisation, aux thèmes abordés et à l'interprétation impeccable des acteurs. Pour un premier film c'est une véritable surprise et un vrai succès. Ça sent l’expérience, ça sent le souiller, ça sent le cinéma, comme on en voit peu en France!
Ce qui frappe d'emblée à la vision de ce film, c'est l'extraordinaire honnêteté et sincérité de la réalisatrice dans sa démarche. Elle ne cède rien, ne concède rien dans les portraits qu'elle dresse de ces trois destins qui finissent par se croiser tant dans la crudité de ses portraits que dans la force des valeurs de plan ou des mouvements de caméra qu'elle utilise. Ambigus dans leur fonctionnement, aucun de ses personnages n'est manichéen démontrant chacun leurs limites, leurs faiblesses mais aussi leur formidable énergie et leur détermination à retrouver leur dignité. Par une construction narrative très sophistiquée et étrangement naturelle, Léa Fehner parvient, malgré la sécheresse des rapports, à nous bouleverser et ce, malgré quelques maladresses dans sa manière de laisser quelques scènes s'éterniser inutilement. On saura gré à tous ses interprètes de s'être donné aussi viscéralement et aussi sincèrement que leur réalisatrice.
Voilà un premier film très intéressant. Pas parfait, certes, parce qu’encore un peu appliqué, mais prometteur : bien construit, bien interprété, sensible juste ce qu’il faut. J’ai assisté à un débat avec la réalisatrice : avis à ceux qui parlent de situations peu crédibles, elles sont pourtant inspirées d’évènements réels. La réalisatrice connaît le monde qu’elle décrit pour s’être investie dans une association d’accueil des familles de prisonniers. Difficile après ça de lui reprocher de n’être pas réaliste ! Une nouvelle venue dans le monde de la réalisation à suivre, donc, pour peu qu’elle réussisse à trouver sa « patte » d’auteur, un style un peu plus personnel.
Film prenant par son scénario avant tout, très riche et profond en sentiments . Ces trois histoires sont bien filmées, même si le film est un peu long , surtout au démarrage . On se laisse néammoins emporter par le talent déjà prometteur de sa réalisatrice, à qui je prédis un bel avenir . le film repose avant tout sur les épaules de ce jeune paumé de la vie ( Stéphane ) qui va devoir faire un choix douloureux et lourd de conséquences ( admirable prestation , toute en nuances de son jeune interprète ) , mais aussi de la mère algérienne, dont les silences et les regards, au parloir de la prison, devant le meurtrier de son fils, valent tous les dialogues , même les plus forts ; sa phrase-leitmotiv ( "je veux comprendre " ) est le même coup de poignard à l' encontre de l' agresseur de son fils , que ce geste qui l' a définitivement privée de son enfant . J' espère que ce film ne va pas trop quitter trop tôt l' affiche, et qu' on le retrouvera aux places d' honneur, dans plusieurs catégories de récompenses , l' an prochain, pour les Césars .
Lieu de souffrance et de frustration, le parloir est ici LE tournant du film. Les différents protagonistes, tous en situation de souffrance, ont comme point commun leur combativité et leurs capacités à dépasser leurs craintes... A voir !
Très prenant, le temps s'étire à n'en + finir, les questions restent suspendues, la réalité est palpable, un regard, une rencontre, un cercueuil, une soufrance face à une autre ; aucun jeu de miroir et si l'un des acteurs était dans le Prophète ke je n'ai vu et bien pour moi cela n'a rien changé AUX PROBLEMES MIS EN LUMIERE MUSIQUE EN SCENE / Réalisés!? par ki , pour koi ? Le monde carcéral est divers et varié , gravite "le notre" cherche des réponses trouve qq pensements et vogue la galère ; il n'y a pas de temps mort mais des destins des hommes, des femmes, jeunes vieux, enfants aussi OUI . Je suis dans une salle de ciné mais dans quel MONDE VIVONS NOUS ???
Finalement plat, malgré les promesses. Fin TV d'une grande désolation, et surtout particulièrement terne. Par contre la petite Pauline est toujours au Top. Un vrai bonheur. Jamais plus je ne m'intéresserai à la patte de cette réalisatrice cafardeuse. Il reste toutefois quelques interprétations plutôt intéressantes, pour palier à la mollesse du scénario. Ne serait-ce pas un film d'Art & d'Essai pour public inconditionnel ? On peut au moins reconnaître qu'il n'y a aucun racolage ostentatoire à faire de l'esbroufe. Sauf que l'accent est trop souvent à décrire sous forme de presque TvRéalité, la misère morale, la lâcheté avec en face des caractères trop opposés, trop forts, trop typés pour générer des dialogues ou des situations intéressantes. Sans doute un mauvais dosage et une histoire trop froide, un scénario qui refuse toute concession au spectateur, pour se satisfaire d'une réalisation proche de l'onanisme, à s'auto-satisfaire et oublier son public dans la foulée. Pas d'action, et une psychologie si savamment nouée, qu'elle reste trop volatile pour prendre densité ou masse. Un film qui parle, pour pas grand chose. Des promesses non tenues.
un très beau film, profond, maitrisé. On en sort enrichi et réjoui d'avoir vu de si bons acteurs incarnés des personnages intelligemment écrits. Que peut-on espèrer de plus…
Un film très fort, au style bien marqué. J'ai bien accroché, notamment grâce aux acteurs qui sont tous excellents. Reda Kateb et Vincent Rottiers que je vois de plus en plus et toujours très bons! Sans oublier Farida Rahouadj, inconnu pour moi mais d'un charisme incroyable! Un vrai bon film d'histoire croisées. D'ailleurs contrairement à beaucoup visiblement, j'ai trouvé ce film trop court et je suis pressé de voir une suite!
Malgré la bonne tenue des acteurs et la présence indéniable de Reda Kateb à l'écran, un film long, ennuyeux, peu crédible, filmé comme aiment à l'écrire les critiques "avec distance", c'est à dire avec des images d'une laideur sans nom, beiges, verdatres, marronnasses, plus proches du téléfilm que du film. C'est simple, j'ai arrêté au bout d'une heure.