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gimliamideselfes
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1,5
Publiée le 2 avril 2011
Je ne sais vraiment pas quoi dire, je peux comprendre qu'on puisse trouver ça intéressant et bien, ça l'est sans doute, mais au bout de genre 20 minutes je n'en pouvais absolument plus, j'ai trouvé ça trop décousu, la réalisation n'était pas si bonne que ça, pourtant l'idée de départ est plutôt bonne, Grey est plutôt bonne (actrice), il y avait matière à faire quelque chose, mais j'ai trouvé ça assez plat, comme s'il manquait la vie à ce film pour décoller réellement.
Vous trouvez l’affiche alléchante ? Le nom de Soderbergh vous rassure ? Eh bien, malgré tout, fuyez ! Que les choses soient claires : "Girlfriend Experience" est une guerre qui ne nous concerne pas et dont vous seriez une bien injuste victime en vous y immisçant si innocemment. Simple juxtaposition de paroles accumulées sur l’actualité et de futilités du quotidien, ce film n’a rien à montrer ni à dire si ce n’est adresser un message aux critiques que Soderbergh fait ce qu’il veut dans son navire et qu’aussi imbuvable soient-ils, ses films seront tels qu’il entend les faire et cela sans qu’il ne soit nécessaire de se justifier. Il n’a qu’un mot pour qualifier cela : c’est honteux. De quel droit les pauvres spectateurs que nous sommes doivent-ils être pris en otage de cet immonde galimatias sans âme, au propos volontairement stérile et imbuvable qui n’a que pour seule finalité celle de satisfaire l’ego et le désir de toute-puissance d’un réalisateur en mal de reconnaissance ? Jamais 1h17 n’ont été aussi longues et vides. Et si maître Steven pense pouvoir se permettre de se financer ce genre de frasque, qu’il sache qu’il est scandaleux que ce soit les spectateurs qui au final, de leurs propres deniers, payent l’addition. En somme, comment être plus explicite sur le ressentiment légitime qu’on ressent sinon qu’en disant que la seule pensée qui nous vienne en sortant du film est la suivante : « Monsieur Soderbergh, vous n’êtes qu’un salaud ! »…
Steven Soderbergh ne change pas ses habitudes, entre quelques grosses productions Hollywoodiennes (Ocean's Eleven - 2002, Ocean's Twelve - 2004 & Ocean's Thirteen - 2007) le cinéaste revient avec des œuvres plus intimistes. S’il était parvenu à convaincre avec Bubble (2006), cette fois-ci, il déçoit complètement avec cette œuvre stylisée. Girlfriend Experience suit les aventures/mésaventures d’une call-girl de luxe dans Manhattan. 90 minutes de patchwork d’images, de plans en tous genres, de dialogues et de rencontres, bref, où veut en venir le cinéaste ? Car si son œuvre a une qualité photo remarquable et une actrice sublime (Sasha Grey, porn-star de 20 ans !), son film en lui-même est fade et ne mène à rien.
Film complètement vide, n'apportant aucun éclairage sue la vie d'une escort girl et encore moins sur les méfaits du capitalisme. deux points que le film pense aborder. La construction alambiquée est d'une prétention extrême, les acteurs n'ont aucun talent pour faire exister leur personnage. Film totalement froid et complètement raté.
Peut être un certain snobisme chez Soderbergh à traiter des thèmes et des histoires alambiqués....Ici c'est plus l'analyse d'une escort girl qu'à proprement parler une histoire...Pas de scènes tape à l'oeil mais des lueurs tamisées sur le métier d'une escort girl....Difficile d'entrer en empathie avec le sujet ...Des dialogues mais pas vraiment de sentiments...Un film très new yorkais au fond mais guère enthousiasmant et dont il ne reste pas grand chose une heure après l'avoir vu si ce n'est le sujet traité.
Chelsea (Sacha Grey) est tout a fait banale et sans attrait. Elle n'a pas l'envergure pour jouer une Call-Girl de luxe, c'est juste une bonne doublure de Demi Moore. Le film est tourné comme un clip à l'envers, avec des effets "tendance" insupportables et des réflexions sur la vie et l'économie américaine sans aucun sens. Il n'y a pas d'histoire et c'est totalement creux. Quant à NYC c'est bien dommage de le filmer comme une pub pour Chanel.... Pour finir, j'ai attendu le client psychopathe 1h30, merci !
Film pourtant de Steven Soderberg, on en presque pas entendu parler. Seulement 2 étoiles pour la moyenne presse, mais putain quand est ce que c'est journaliste vont enfin apprécier un film? Si on les écoutait on aurait que des navets sur nos écrans! Girlfriend Experience est pour moi un film très touchant, et très bien jouer!
L'éclectisme de la filmographie de Soderbergh ne surprend plus tant l'homme s'attache autant à des projets indé. qu'aux joutes "blockbusteurisées" de films de commandes et gros projets. Les 3 derniers projets du réalisateur (Che, Girlfriend Experience et The informant) montrent la diversité dans laquelle le metteur en scène s'est toujours inscrit. On aurait pu être dans un plagiat d'une pub version esquimau glacé si Girlfriend Experience n'était justement pas dirigé par Soderbergh; petite touche personnelle du sieur, faire jouer le rôle principale par une comédienne star du X, se voulant autant de Marc D. version US que de Godard. Nouvelle égérie de la scène indé ? Peu importe, le film porté par un montage version The Limey avec une photo clichée mais d'une beauté travaillée attirante se veut attractif pour son contenu. Dénonçant le nouveau capitalisme par des métaphores de mise en scène certes un peu lourde de formes mais fortes de sens. On se laisse donc attiré par ce "visuel animé" ou chaque plan et séquence est maîtrisé et plein de sens. Le casting judicieux des principaux protagonistes (aussi bien physique que de jeu) complète cette oeuvre indé qui au bout d'une heure trente ne peux pas être autrement signé que par Soderbergh. Nul narcissisme, le cinéma est encore une fois pour Soderbergh un terrain de jeu et d'expérience. Egoïste ? non. Juste animé d'une passion, le 7ème art, sous toutes ses formes.
Rares sont les stars du X qui font de bonne comédienne. Sasha Grey nous démontre tout le contraire dans une composition impressionnante. Parfaitement dirigée par Soderberg, nous suivons les tribulations de cette escort girl dans ce joli film rapprochant le marché du sexe avec tous les autres ayant le même intérêt commun: le profit.
Assez déçu par ce film. Je me suis ennuyé la plupart du temps. Dommage car pour un passage au cinéma traditionnel je trouve que Sasha Grey s'en sort plutôt pas mal.
Steven Soderbergh a pour heureuse habitude d'alterner grosses productions et films plus intimistes. Avec "The girlfriend experience", nous sommes en présence de l'un des travaux récréatifs de l'auteur qui semble vouloir désormais se ressourcer entre deux blockbusters. Ce que l'on peut affirmer, c'est que quelque soit le sujet abordé, Soderbergh a trouvé la recette pour rendre son propos attractif et perspicace. Il faut sans doute y voir une parenté avec les grands anciens au talent protéiforme qu'étaient les John Ford, Fritz Lang, Michael Curtiz ou Anthony Mann. Il aborde ici l'univers des prostituées de luxe. L'époque étant ce qu'elle est, Chelsea - c'est le prénom de l'héroïne- est devenue une véritable business woman qui réfléchit à tous les aspects de son métier que ce soit dans la gestion de son emploi du temps et de sa fortune, dans la lutte contre la concurrence, dans la recherche de la notoriété et de nouvelles parts de marché, sans oublier la diversification de son activité en vue d'une future reconversion. Comme souvent pour ses petites productions, Soderbergh ne s'entoure pas de stars afin d'accroître la vraisemblance de son propos et de pouvoir naviguer dans une sorte d'underground de bon aloi. Là, il "débauche" une star du porno pour lui faire jouer le rôle qui est peut-être le sien dans la vraie vie. Chelsea tente de tout gérer au mieux de ses intérêts, y compris le couple qu'elle forme avec un professeur de musculation, mais c'est compter sans les sentiments qui peuvent venir perturber cette belle mécanique. Chelsea l'apprendra à ses dépens et elle devra continuer sa route sans doute un peu plus "cuirassée" qu'elle ne l'est déjà . Un film qui en dit long sur les rapports humains dans les grandes métropoles où tout semble formaté y compris le sexe. On est, on l'aura compris très loin de l'utopie soixante-huitarde née de Woodstock. Une nouvelle étape a été franchie depuis "Sexe mensonge et vidéo". C'est ce que semble nous dire la caméra intrusive de Soderbergh.
Dispositif captivant qui confirme l'éclectisme de Soderbergh, avec ici un retour aux sources proche de l'esprit de {Sexe mensonges et vidéo}. Curieusement snobé par une certaine presse institutionnelle qui lui préfère Podalydès... No comment.
Émouvant et sensuel, c est un film fabuleux. Soderbergh a envoyé du lourd dans ce long métrage peu bavard calme et destressant. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Auteur iconoclaste de films d'auteurs experimentaux(the bubble), de blockbusters calibrés (ocean's eleven) et de semi docus complexes (trafic), Soderbeg a force de filmer plus vite que son ombre rate la plupart de ces films et ce même si le propos est passionnant ( voir le très raté Full frontal). Mais là avec ce très trouble et lancinant girlfriend experience, soderberg réalise un véritable chef d'oeuvre d'une complexité inaliénable, sorte de condensé de tous ces films ( les passages filmés au camescope rappelent par analogie sexe, mensonge et vidéo), ce long métrage fascine à la fois par la force de son propos ( une dénonciation acide du pouvoir et de l'argent, les passages d'énumérations de marques rappelent American psycho)et par la qualité de sa mise en scène ( un magnifique travail sur la lumière et les flous). Si l'esthétique prend le pas sur le narratif, c'est pour mieux décontenancer un spectateur trop habituer à suivre linéairement une histoire, ici ce sont les impressions et les sensations qui sont privilégiées et cela grâce à l'incroyable composition de la porno star Sasha Grey qui révèle un incroyable talent d'interprète, son personnage sorte de jeune fille perdue dans les méandres d'un monde artificiel qui finit par la néantiser n'est pas sans rappeler les héroines volatiles de Sofia Coppola, mais Soderberg en rajoute dans la noirceur en ne laissant aucune échapatoire à son personnage, son errance n'en est que plus bouleversante. Un grand film dur d'accès mais passionnant. Faut-il se laisser happer...