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    La belle personne
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    188 critiques spectateurs

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    Spiriel
    Spiriel

    36 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2008
    Honoré a encore frappé. Et prouve s'il en était besoin que le cinéma d'auteur français est sclérosé, figé dans la veine des films de la Nouvelle Vague (qui à la base se voulait contre les conventions cinématographiques), 50 ans après, avec les défauts de ces derniers mais sans l'originalité, l'intérêt ni l'expérimentation. Pour ceux qui ont conservé des souvenirs du lycée, l'absence d'authenticité est cruelle. Garrel a le même âge ou presque que les acteurs jouant les élèves, et alors que les jeunes enseignants cherchent systématiquement à poser une distance pour se faire respecter, lui drague ses élèves, et agit comme un pote, tutoie... L'activité scolaire de ce lycée n'a également aucun sens. Le film étant tourné vers les sentiments, ce n'est a priori pas si important. Sauf que dans sa démarche de vouloir prouver que La princesse de Clèves n'est pas périmé, installer un contexte crédible était indispensable, déjà que la trame est passe-partout (un triangle amoureux avec un amour tabou, vous avez déjà vu ca vous?). Ce qui nuit le plus au film, c'est cette compréhension erronée de l'adolescence. La gravité des personnages ne leur sied jamais. Le film est en fait ridicule, les acteurs et la mise en scène étant incapables de sublimer ces mauvais choix. A force de vouloir mythifier l'adolescence, on ne parle plus de l'adolescence. Bref, sans intérêt, assez irritant, pas totalement ennuyeux mais inutile. Honoré, essaye encore...
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2008
    Christophe Honoré est loin d'être ma tasse de thé, mais j'avais beaucoup aimé les inventives "chansons d'amour", aussi suis-je allée visionner "la belle personne" avec une certaine confiance, et espérance. Hélas ! Je ne suis jamais parvenue à "entrer" dans le film. Le roman de Madame de Lafayette a déjà été porté à l'écran d'assez nombreuses fois, et souvent transposé, comme ici. Pour moi, c'est, et de loin, le plus mauvais de ces opus : ampoulé, maniéré, lourd, artificiel, et si mal joué ! L'inévitable Louis Garrel n'a ni beauté, ni talent, sa tignasse savamment embroussaillée et son air perpétuellement renfrogné lui tenant lieu de l'une et de l'autre, et les autres comédiens sont à l'unisson de cette historiette sans âme et sans intérêt. Bien entendu la critique bobo adore : c'est creux, mais cela paraît "intelligent". A fuir !
    Caine78
    Caine78

    6 654 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2012
    Quatrième et dernière adaptation en date de « La Princesse de Clèves » (et dont l'existence est en réponse au mépris de notre cher Président envers le roman de 1678), « La Belle Personne » est peut-être la plus faible avec celle signée Manoel de Oliveira. J'avais pourtant beaucoup aimé « Les Chansons d'amour » de Christophe Honoré, mais là, beaucoup de choses ne fonctionnent pas. Interprétation fadasse (mais bon sang, abattez Grégoire Leprince-Ringuet!), rythme pas franchement trépidant et personnages pas toujours convaincants... Les problèmes sont nombreux. De plus, alors que l'on pouvait penser que déplacer cette histoire dans le milieu du lycée serait une bonne idée, celle-ci ne séduit pas outre-mesure, car pas toujours très crédible. Heureusement, l'esprit de Madame de Lafayette est bien là, d'autant que la manière dont Honoré respecte et adapte l'intrigue est parfois intéressante, offrant quelques bonnes scènes. De plus, ce petit aspect « comédie musicale » apporte en définitive une légèreté salutaire à l'ensemble, si bien que ce dernier reste supportable. Pas un désastre donc, mais on était tout de même en droit d'espérer quelque chose d'autrement plus séduisant que cette oeuvre moyenne.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2015
    Paradoxalement, c’est dans l’histoire secondaire, entre les deux jeunes homosexuels que l’on trouve ce qui manque au triangle amoureux principal : de la passion, de la violence dans les sentiments, quelque chose qui aurait pu relever le film tout entier…Car très, franchement, je me suis pas mal ennuyé à cause justement des partis pris d’adaptation d’Honoré et, aussi, de la direction d’acteurs, que j’aurai aimé vivante, dynamique, passionnée quoi !! Au lieu de ça, le trio Seydoux, Garrel et Le Prince Ringuet semble presque mutique, coincé… Dommage, car Honoré tenait là surement la meilleure adaptation contemporaine de la Princesse de Clèves…
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    L’adolescence réduit aux échanges de regard et à l’épanouissement effréné d’une exacerbation du Moi, ainsi Christophe Honoré en revient à la thématique truffaldienne des sentiments puérils de l’âge tendre dans «La Belle personne» (France, 2008). En adaptant «La Princesse de Clèves », Honoré poursuit le mouvement que ne cesse d’accomplir son cinéma : un retour en arrière pour nourrir et éclairer les situations du présent. Pétri de la Nouvelle Vague et de Jacques Demy dans ses deux précédents films, les œuvres d’Honoré ressemblent à un musée du cinéma. Elles affichent, par la composition des images et la gestique des acteurs, des titres d’un Godard ou des comportements d’un Chabrol. «La Belle personne» renvoie jusqu’à Madame de Lafayette pour prouver, c’est le postulat du film, que la littérature du XVIIème, révèle encore le monde d’aujourd’hui. L’idée n’est pas fausse, il suffit de lire «Les Caractères» de La Bruyère pour peindre le milieu contemporain du spectacle et de la politique. Le flux des échanges qu’abrite le film trace un tourbillon, un vertige des amours basé sur la forme parfaite de la dynamique : le triangle. Au duo déjà habitué d’Honoré, L. Garrel et Leprince-Ringuet, s’ajoute la magnifique Léa Seydoux, au regard si nébuleux qu’il invite à s’attarder sur les lignes de son corps. L’échange des affects et le jeu des sentiments propres à la littérature précieuse de Lafayette, retrouvent leur présence au travers des vêtements bourgeois que portent les lycéens et qui évoquent le faux prolétariat des insurgés de mai 68. Cette mise en présence d’un héritage culturel daté témoigne d’une méthode quasi-scolaire de «révéler le présent à la lumière du passé». La lumière de ce passé emprunte certes des allures attrayantes, des mouvements cinétiques qui rendent compte de la fugacité véloce des émotions adolescentes, il n’en reste pas moins des empreintes d’une démarche pédagogique qui, plus que de prouver l’universalité de la passion amoureuse, répond à M. Sarkozy.
    Guillaume182
    Guillaume182

    129 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Je connais assez peu le cinéma d'Honoré, "Les chants d'amour" j'ai vraiment trouvé ça emmerdant. Mais j'avais vraiment envie de voir ce film et de l'aimer, parce que l'histoire m'emballait et que j'adore Léa Seydoux.

    J'ai bien aimé le film, mais les choix de musique anglophone d'Honoré m'énerve,

    Le mec il tente d'être le plus réaliste possible dans ce qu'il veut nous raconter, mais il colle des musique anglaise dans un film Parisien et puis ça ne colle pas du tout à l'ambiance et surtout il nous met de la musique, alors qu'il serait bien mieux de s'en passer.

    En même temps on ne va pas lui reprocher de ne pas avoir le génie des frêres Dardennes.

    Après, j'aime beaucoup la mise en scène réaliste et la narration.

    Ce qui ressort le mieux du film c'est bien ce sentiment de fragilité dans l'amour et c'est aussi ce qui m'a le plus toucher.

    Les acteurs sont bons.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    J'ai vu ce film sur arte, j'ai vraiment adoré, pour moi c'est l'un des meilleurs films de l'année (je le place dans mon top 3), ce film m'a fait relire la princesse de Clèves que je ne pensais plus jamais relire, et il l'adapte en frôlant la perfection à chaque plan à chaque scène, à chaque dialogue… Très bien transposé, chaque partie du livre ou presque retrouve ici sa place… Vraiment troublant et l'amour présenté dans le film à la fois beau, triste, vrai, idéalisé, renforce le côté tragique et inévitable du film, dont plusieurs scènes viennent soutenir ce propos… Vraiment excellent, un pur moment de grâce, le meilleur film d'Honoré que j'ai pu voir…
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Un beau film très réussi de Christophe Honoré qui a su garder un esprit très romantique mais en modernisant cette adaptation du roman « La princesse de Cléves » (passant de la cour royale du 17e siècle, à un lycée parisien du 16e arrondissement). La première demi-heure est un peu difficile et on craint d’assister à la sempiternelle aventure des jeunes ados, habitants des beaux quartiers, et de leurs états d’âme, et puis le film prend son envol. L’histoire se complique, les sentiments se croisent, les amoureux ne sont pas ceux qu’ ‘ils devraient être, ou ceux que l’on attendait, on sort des sentiers battus. Il y a une recherche d’amour absolu, sans concession.La troupe des jeunes gens est excellente, on retrouve la plupart des jeunes premiers qui comptent dans le cinéma français : Anais Dumoustier , Grégoire Le Prince Ringuet , Agathe Bonitzer. Cela débouche sur cet amour impossible entre le prof et son élève, dans une lignée non conventionnelle et romantique .Il y a aussi l’amour caché de Thomas ,et l’intermède de la lettre perdue, qui vient mettre du piment à l’intrigue. Tout cela s’enflamme on voudrait pouvoir aider les héros, mais on sent que le drame sera à l’arrivée, car il s’agit d’un romantisme tragique. Comme d’habitude dans les films de C. Honoré, il y a une belle bande son, mêlant la bonne chanson française, le classique et un peu de pop électro. Les rues de Paris du 16e arrondissement sont joliment filmées. On accroche vite à cette belle histoire .Les deux héros principaux sont très bons : Garrel égal à lui même , romantique à souhait, mais plus mature dans son rôle de prof , et Léa Seydoux, très à l’aise , dans la 2e partie , plus tragique, plus dramatique, qui rêve d’un amour absolu..
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 941 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Adaptation libre de la Princesse de Clèves au sein d'un lycée parisien d’aujourd’hui, un film superbe et romantique avec la révélation Léa Seydoux.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2009
    “Jamais cour n’a eu tant de belles personnes…” : ce sont ces quelques mots, issus de “La Princesse de Clèves” de Madame de Lafayette (roman qui figure en bonne position dans la A-List de profs de français), qui ont fait germer en Christophe Honoré l’idée de se lancer dans dans une adaptation située de nos jours et dans un autre type de cour, celle d’un lycée parisien. Un choix qui, en plus de lui éviter de tomber dans les pièges du film d’époque empesé, lui permet de boucler sa trilogie sur Paris, la jeunesse et l’amour, initée “Dans Paris”, et poursuivie, l’an passé, sur l’air de ses “Chansons d’amour”. Deux longs métrages portés par l’énergie d’un Louis Garrel que l’on retrouve ici, plus posé et dans un rôle d’adulte, aux côtés d’autres membres de la “famille Honoré” (Grégoire Leprince-Ringuet, Clotilde Hesme…) et de Léa Seydoux, révélation et personnage central du film. Fraîchement arrivée dans le lycée où se déroule le récit, et où elle succombera tour-à-tour aux charmes d’un camarade et de son prof d’italien, sa Junie attire immédiatement notre attention, grâce à sa pâleur et la tristesse de son regard. Deux éléments magnifiés par Honoré, qui, à coups de gros plans sur les visages, dresse brillamment le portrait d’un groupe de jeunes, au sein duquel chacun cache quelque chose. Des secrets dévoilés avec tact et pudeur, au gré d’une mise en scène à laquelle il manque parfois un tout petit quelque chose pour permettre à cette “Belle personne” d’atteindre l’excellence. Un défaut auquel vient s’ajouter un passage chanté qui cadre mal avec le reste, et apparaît davantage comme un effet de signature de la part du réalisateur. Ce qui ne l’empêche nullement de signer un drame d’une grande justesse , au sein duquel les personnages se débattent avec la tragédie qui se noue, oscillent entre dits et non-dits, mais n’en restent pas moins de belles personnes, devant la caméra d’un metteur en scène dont l’importance s’accroît de film en film.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2011
    Après nous avoir émerveillés en 2007 avec ses délicieuses "Chansons d’amour", Christophe Honoré revient à peine un an plus tard avec "La belle personne". Avec ce nouvel opus librement inspiré de "La Princesse de Clèves" et transposé dans un lycée de la capitale, le cinéaste entend parachever son esquisse d’une jeunesse parisienne en mal d’amour. Coté casting, on ne change pas une équipe qui gagne avec d’une part les habitués Louis Garrel et Grégoire Leprince-Rinquet, toujours aussi formidables, mais la palme reviendra bien sûr à l’inconnue d’alors, Léa Seydoux. Ce cinquième long-métrage confirme surtout que le jeune metteur en scène a semble-t-il, définitivement trouvé la bonne formule narrative, tant le ton se situe constamment dans la justesse et les contours remarquablement dessinés. Car il y a quelque chose de vrai dans ses personnages, comme des morceaux de vie dispersés çà et là, captés sur l’instant et filmés avec grâce. C’est bien là en effet où réside véritablement toute la force du cinéma d’Honoré : saisir les émotions sincèrement, oscillant éternellement entre légèreté et gravité, pour par moments, envelopper son film dans certaines mélopées d’une déchirante mélancolie.
    Fritz L
    Fritz L

    180 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2008
    Une fois dépassée la frustration provoquée par la forme téléfilmesque et passant outre, aussi, l’approximation du jeu de certains jeunes acteurs au début, « La belle Personne » bonifie de scènes en scènes, installant peu à peu une intensité palpable jusqu’à un final dramatique et inéluctable des plus troublants. Honoré s’attaque ici à l’adaptation d’une œuvre classique devenue désuète malgré un discours moral très évocateur encore à ce jour. « La princesse de Clèves » est donc transposée de la cour du Louvres à celle d’un lycée sélect et branchouille, moins côté qu’Henri IV mais à des années lumière de la majorité des établissements où la première des préoccupations n’étant pas la passion amoureuse. Il règne ici un parfum de frivolité et de superficialité d’une jeunesse dorée. C’est un parti pris délibéré, impératif pour une transposition crédible de l’intrigue originelle. Dont acte. Surtout, l’essentiel est ailleurs, l’intrigue classique n’étant qu’un fil conducteur de ce qu’Honoré veut montrer, ce qui le séduit. Dans ce sens, Honoré réussit son interprétation du livre de Mme de La Fayette dont l’hypocrisie et la lâcheté sont les clés de voute du drame. Toutefois ses choix de mise en scène sont trop hésitants entre stylisation et réalisme, certaines scènes paraissent maladroites. Il n’en demeure que le film soit habile et d’une gravité peu commune chez le réalisateur. Après « Dans Paris » et « Les chansons d’amour », Honoré semble mettre un point final à une trilogie personnelle et captivante. Une version des jeux de l’amour et du hasard dont « La belle personne » apporte la touche la plus sombre et pessimiste
    Christoblog
    Christoblog

    820 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2010
    Evidemment Les chansons d'amour va marquer pour lontemps le cinéma de Christophe Honoré. Ce film était si puissant, si plein, si entier, si rythmé qu'il emportait tout sur son passage, comme un fleuve romantique.
    La belle personne n'évite pas d'une certaine façon la redite ou la nostalgie : mêmes acteurs (Garrel, Leprince Ringuet, Clotilde Hesme), apparition en guest star de Chiara Mastroianni, vues de Paris en hiver, et acteur chantant du Beaupain au plus fort de la crise.
    Cette filiation n'est pourtant pas dérangeante. La belle personne est comme un addenda élégiaque aux Chansons d'amour, qui lui exploitait plutôt une veine lyrique et romantique.
    La première partie du film patine un peu. Les jeunes acteurs ont du mal a trouver leurs marques, je trouve qu'il y a des problèmes de bande-son qui rendent une partie des dialogues inaudibles et les cours de l'upper-class parisienne, observés après avoir vu Entre les murs, ont un peu de mal à passer.
    Dans la deuxième partie, lorsque le scénario se concentre sur les personnages principaux, le film devient captivant et atteint des sommets (le nettoyage de la cour par exemple, les derniers plans). Rarement la douleur quasi physique de l'amour aura été aussi bien montré au cinéma. La musique triste du barde folk et maudit qu'était Nick Drake contribue a instaurer une ambiance envoûtante.
    Christophe Honoré se révèle de film en film un cinéaste étonnant et extraordinairement doué. Ses mouvements de caméra, ses montages cut, sa façon de carresser les personnages, ses innovations stylistiques : il y a de grandes promesses dans ce cinéma-là et l'ombre de Truffaut commence sérieusement à recouvrir Honoré.
    Enfin impossible de conclure cette critique sans un hommage particulier à l'actrice principale, Léa Seydoux, perle opaque au teint blanc et aux cheveux noirs, qui irradie le film de sa beauté et de sa présence. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Eric C.
    Eric C.

    236 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Inspiré du roman la princesse de Cleves librement transposé dans la vie d'un lycée à l'époque contemporaine, ce film français, comédie dramatique est une totale réussite par son approche fine, subtile, réaliste, voir poétique de la vie de jeunes lycéens. De fait, on retrouve l'esprit romantique et dramatique du roman sans jamais en faire trop. Le mérite en revient à la réalisation toute en finesse, à l'interprétation de Louis Garrel,acteur de films arts et essai, qui là est dans un registre plus grand public, mais surtout à la magnifique, talentueuse, magnétique, sublime et pourtant jeune Léa Seydoux. Il serait temps d'oublier son nom,son pedigree, sa réputation d'actrice bobo, pour reconnaître son immense talent et la situer à sa juste place de la plus grande actrice française de sa génération, Star qui n'à pas fini de nous étonner, de nous émerveiller et de nous surprendre.
    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 374 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2008
    S'imaginant toujours dans la peau d'un auteur "nouvelle vague" (il aurait tort de ne pas le croire, étant donné les critiques élogieuses qu'il accumule) Honoré continue son Sitcom "Hélène et les garçons" en ayant cette fois-ci la délicatesse de nous infliger qu'une seule chanson.
    Ce cinéma qui se regarde le nombril est desespérant de premier degré, de lourdeur et poncifs. C'est plombant, prétentieux, vide et tellement fabriqué.
    Il manque au moins 10 ans à Garrel pour nous faire croire à son personnage.
    Doinel ne risque pas de faire les 400 coups avec cette bande là, qu'est-ce qu'il s'ennuierait!
    Les meilleurs films de tous les temps
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