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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 septembre 2008
une petite nouvelle dans un lycee ( lea seydoux tres juste ) vas suciter un emballement inattendu chez les eleves et dans le corps enseignant...un joli film sur des ados qui grandissent toujours trop vite...
Je ne connais pas les autres films du réalisateur Honoré, mais j'ai bien aimé La Belle Personne. C'est une histoire touchante. La BO est sympa. Et Louis Garrel, quel acteur, quelle présence, quel magnétisme ! Je ne le connaissais pas non plus, mais je vais le suivre...
La belle personne... mais le moche film !!! Une histoire qui aurait pu... mais qui n'a pas : un scenario improbable autour de petits bourgeois qui se posent de faux problèmes, des invraisemblances permanentes, un rythme souvent ennuyeux (malgré quelques vraies notes d'humour) et trop léger, une bande de comédiens fils et filles de... peu convaincants... voilà pour le général. Dans le détail, ce lycée aseptisé où officie un prof d'italien, personnage central du film, qui semble avoir le même âge que ses élèves, rend l'ensemble peu crédible. Sur le plan des dialogues, on assiste à une succession de propos totalement écrits, irréalistes et surjoués : soit on choisit de faire du Jacques Rivette avec le principe du théâtre filmé, soit on prend le parti de faire des dialogues de la vie de tous les jours, mais, à mon sens, le mélange des genres ne fonctionne pas. Je n'ai donc pas aimé. Du tout. Rien... Ah si : une étoile pour le charme de Léa Seydoux (craquante), de Valérie Lang (charmante) et de Clotilde Hesme (troublante)...
J'attendais impatiemment la sortie de ce film et je n'ai pas été déçu. c'est le meilleur film de la rentrée. Superbement filmé, juste et gracieux. Un film à voir absolument !
J'aimais plutôt bien, voire beaucoup, les films d'Honoré avant celui-ci. Même si déjà, les Chansons d'Amour avait donné l'alerte. Là je ne comprends plus : on s'égare dans un marivaudage peu crédible, plombé par une mise en scène grisatre qui fait assez téléfilm d'il y a 15 ou 20 ans, et l'histoire ne prend pas, peut-être à cause d'acteurs plutôt inconsistant. Certainement pas nul, mais vraiment pas intéressant.
Un film ample et doux, magnifique. Gus Van Sant n'est plus le seul à nous parler d'une jeunesse fantasmée. Oui décidément les sentiments de La Princesse de Clèves sont éternels. Un film beau et intemporel, futur manifeste de toute une génération. Courrez-y si vous ne l'avez pas encore vu.
Honoré signe à nouveau un film d'un charme et d'une poésie incroyables, et fait le portrait touchant d'une jeunesse en quête d'absolu. Un très beau point final à sa trilogie parisienne après Dans Paris et Les Chansons d'amour.
Ayant adoré Les Chansons d'amour, j'étais pressée de voir un film réalisé par Honoré et joué par ses acteurs fétiches (Garrel, Leprince-Ringuet...). Mais dans ce film tout va trop vite, ce qui rend les situations peu crédibles et empêche de s'attacher vraiment aux personnages. Résultat mitigé.
Christophe Honoré a encore réussi à m'étonner en filmant magnifiquement une jeunesse romantique bien que totalement moderne. Paris en Hiver est splendide, et les jeunes acteurs sont tous justes, avec une mention spéciale à Grégoire Leprince-Ringuet, plus que convaincant dans son personnage. Du grand Honoré.
Allez-y rien que pour le plaisir d'entendre surgir du néant les mélopées de Nick Drake (peut-être pas un hasard, il a connu le même sort qu'Otto). Les acteurs sont justes, et leur travail n'est pas simple quand il s'agit de revisiter des paroles vieilles de deux siècles. Le côté "XVIè" du film - qui peut agacer - permet paradoxalement d'atténuer la distance qui nous sépare du langage de Mme de Lafayette.
Christophe Honoré sait mieux que quiconque filmer la grâce, la beauté et la fragilité de la jeunesse d'aujourd'hui. Les acteurs sont tous excellents et tous des "belles personnes". Mention spéciale à Léa Seydoux si touchante et si grave dans son interprétation de la princesse de Clèves.
Un grand peintre chinois à qui l'on demandait ce qu'il est plus difficile de peindre entre un chien et un dragon répondait un chien parce que tout le monde a vu un chien. Nous, nous avons tous été au lycée, nous avons tous connu quelques errances, quelque ennui, quelque amour. Grâce à ""La Belle Personne" nous voilà confronté à notre histoire, notre passé et on rechigne au départ à ronger ce vieil os que l'on croit connaître ... et puis, peu à peu, on se laisse toucher par cette histoire intemporelle qui nous entraîne et nous soumet à la gravité . De la vie, de la mort. Depuis je m'interroge: où sont-elles mes belles personnes? Dévorées par chien du quotidien en blasé banalisé, ou envolées sur la queue d'un dragon?