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dgz63
3 abonnés
73 critiques
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5,0
Publiée le 22 septembre 2008
Quel bonheur de retrouver le cinéma de Ch Honoré, Paris, ses acteurs fétiches, encore meilleurs à chaque film. Ce film est un pur bijou d'esthétisme et de pudeur. Un regard intelligent et admiratif sur les lycéens au travers d'une relecture de la Princesse de Clèves.
C'est une blague toutes ces critiques délirantes qui crient au chef d'oeuvre ? ou du triste copinage pour un ex journaliste branchouille ? Car il faut voir ce sitcom gnangnan repeint aux couleurs tristounettes d'une nouvelle vague fossilisée pour y croire... Sous prétextexte d'attaquer le méchant Sarkozy qui dit du mal de La princesse de Clèves ( belle audace louable qui plaît tant à la presse), Christophe Honoré a voulu montrer la modernité du texte mais il ne prend que des mauvaises directions : un lycée du 16ème déconnecté du monde d'aujourd'hui, un casting fils de et filles de qui met mal à l'aise, un Garrel toujours en roue libre narcissique, des musiques très chics Inrocks, des références cinéphiliques élitistes (Ah ! quelle idée géniale Chiara Mastroianni sortant de chez Oliveira qui croise la nouvelle princesse de Clèves : la fille Seydoux), une intrigue homo pour rester perso, et des autocitations pour un jeune real qui ne se prend pas au sérieux, Le Prince Ringuet qui repousse la chansonnette comme dans le film précédent, avec sa voix nasillarde. Bref, le réalisateur rate son but et nous livre un film baclé, sentimental et élitiste, qui ne nous fait verser aucune larme. Hélas.
Un tres beau film qui parle de la peur de l'amour et de la souffrance, mais de manière tres subtile. Le jeu des acteurs est bon et juste (Louis Garrel-Léa Seydoux). On s'éloigne des clichés abordés généralement dans les films sur les ados-jeunes. A voir!
L'amour, encore l'amour, la douceur qu'il amène, ou la violence suivant les cas. Tout cela se retrouve dans ce film tout en finesse. Même si on a des doutes sur le côté professeur qui sort avec tout le monde (et surtout ses élèves), le reste possède un ton juste.
Inspiré du roman la Princesse de Clèves, la belle personne se présente pourtant comme un doux et amer poème. Cette brièveté perd parfois son souffle quand le film est dépassée par ses ambitions. En effet le film delaisse parfois le spectateur au profit de discours éloquents, peu réalistes prononcés avec peu de convictions par les acteurs.
Je n'ai pas véritablement aimer le film, pour cause les personnages sont surjouer, les relations ne sont pas toutes crédibles... Néanmoins le film crée une très bonne transposition du livre en passant d'une époque du XVI a une époque moderne dans un lycée a Paris. Toutes les bases sont reprises et modifier pour la différence spatiaux temporels d'une manières très intéressante. Bref, lisez le livre "La pricesse de Clève" avant de regarder le film cela vous permettra d'avoir un avis plus globale sur le pourquoi du comment du film.
Une adaptation catastrophique et absolument pas crédible (Louis Garrel en prof d'italien sa nous fait bien rire...).De plus les acteurs ne sont pas du tout convaincants notamment Louis Garrel qui nous endort avec ses grimaces et Léa Seydoux qui est aussi molle qu'une moule.
heureuse et belle surprise, du neuf à travers un cinema Francaçis un peu poussif (voir le dernier Jaoui). Au passage, on peut révisé quelques classiques : Merci la vie de Godard et comment je me suis disputé ma vie sexuelle de Desplechin. Sinon j'ai l'impression d'un film réalisé en caméra numérique, et bien le numérique c'est très moche.
un film qui divise totalement : soit on aime, soit on déteste si on lit les critiques presse/spectacteur.. Eh bien, en ce qui me concerne, je joue les arbitres en étant plus partagé. En effet, passé le premier quart d'heure car il faut toujours un temps d'adaptation pour entrer dans l'univers d'Honoré où les acteurs jouent quand même de façon très distanciées, très littéraires, on peut être facilement porter par l'intensité des personnages qui aiment avec la fièvre de leurs 18 ans... Comme dans les chansons d'amour, le film ne laisse pas une impression très homogène: certaines scènes sonnent très fausses ou très confuses (cette interminable histoire de lettre), d'autres sont vraiment très belles, avec notamment ce passage chanté sur un superbe morceau composé par Beaupain préfigurant une issue tragique.. Maintenant, il faut quand même s'habituer au phrasé des acteurs, notamment celui de Louis Garel qui reste toutefois peu crédible dans ce rôle de professeur d'italien..
Un beau film dans lequel Christophe Honoré réussit le pari d'adapter une oeuvre classique dans un contexte contemporain, pas si évident aux premiers abords ! Les acteurs sont géniaux (saluons la performance des deux principaux acteurs masculins) et Honoré arrive à filmer des adolescents sans tomber dans le cliché. Il se dégage une certaine douceur du film, notamment grâce au choix de couleurs pastels et grises qui créent une atmosphère envoûtante. On retrouve avec plaisir une BO d'Alex Beaupain. On reprochera quand même au film quelques lenteurs et une fin un peu trop rapide. Cela dit, il reste un beau film à voir...
J'avais litterallement fondue avec "Les chansons d'Amour", été envoutée par "Dans Paris" et étonnée par "Ma Mère". L'attente pour moi était donc grande et la pression à son comble ! Mais le cinéma nous réserve toujours de magnifique surprise car "La Belle Personne" ne n'a pas fait fondre, ni même envoutée ou encore étonnée... Mais belle et bien les trois en même temps ! Je n'aurais donc qu'une chose à ajouté : A quand la prochaine collaboration Honoré/Garrel ???
L'idée de départ me faisait un peu peur, La princesse de Clèves transposé dans un lycée, ça me faisait penser à Othello 2003, autant dire que je n''étais pas rassuré... et effectivement je trouve le tout un peu superficiel, très premier degré : on a du mal à sortir de la simple bluette lycéenne. Heureusement quelques passages plus théâtraux relèvent le niveau, notamment lorsque Grégoire Leprince-Ringuet chante, un peu faux d'ailleurs, "Comme la pluie", très belle chanson d'Alex Beaupain, déjà entendue dans les bonus du DVD des Chansons d'amour. Mais les plus beaux moments sont ceux où Christophe Honoré s'attarde tout simplement sur les visages de ses (beaux) acteurs, avec la sensualité qui le caractérise... Léa Seydoux et Louis Garrel rayonnent, et les courtes apparitions de Clotilde Hesme et de Chiara Mastroianni sont de vrais bonheurs... Bref, un joli film, mais on est loin d'atteindre l'intensité des Chanson d'amour.
Encore une adaptation contemporaine de "La Princesse de Clèves" ! Après "La Fidélité" de Zulawski qui avait appelé dans son film son héroïne (à l'époque sa femme Sophie Marceau) Clélia montrant par là une culture évidente du XVIIe siècle, du roman de Mme de La Fayette et de celui de Mlle de Scudéry, "Clélie", Christophe Honoré n'a pas résisté à la tentation de faire dans l'air du temps. Mais la sublimation du renoncement dans l'amour est-elle si facilement adaptable selon l'époque (sachant que si l'écriture de "La Princesse de Clèves" est du XVIIe siècle, les personnages, eux, se meuvent dans le XVIe siècle) ? Certes, les personnages de Christophe Honoré ont davantage l'âge des personnages du roman de Mme de La Fayette que dans le film "La Fidélité", mais en sont-ils plus crédibles pour cela ? Et puis, le choix des acteurs pose quelques questions : le beau Louis Garrel, Léa Seydoux, Grégroire Leprince-Ringuet, quels noms prestigieux ! Malgré tout, 3 étoiles pour Louis Garrel et Christophe Honoré. Quant à Grégoire Leprince-Ringuet et Léa Seydoux, on ne peut que leur recommander de prendre des cours de diction. Ils sont quasi inaudibles - ce qu'on peut d'ailleurs reprocher, hélas, à beaucoup de jeunes acteurs aujourd'hui. Louis Jouvet qui tenait à une diction parfaite (c'est pourquoi l'on comprend sans effort les comédiens de son époque) doit se retourner dans sa tombe...
Depuis la projection de Louise Michel, je galère de plus en plus à la vue de ces films parisiens dont les problématiques me parraissent bien secondaires par rapport aux soucis de ces petits lycéens soufrant; certe, mais de là à rechercher à travers le regard rempli de tristesse un éventuel soucis métaphysique. Pour moi, ça ne suffit plus. Bref, un long film plein de vide que je n'ai pas réussi à remplir.