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    Le Plongeon
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    59 critiques spectateurs

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    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2011
    Un film du cinéma indépendant américain révélé tardivement et qui est un véritable petit chef d’œuvre. Au début, un homme marche dans la forêt, vêtu d’un simple maillot de bain. Il arrive à une résidence, rencontre des amis et bavarde avec eux au bord de leur piscine… À partir de là, un rêve fou va se créer en lui, celui de rejoindre sa maison à travers une « rivière de piscines », la Lucinda River, qu’il nomme ainsi en hommage à son épouse… Va s’ensuivre une odyssée assez unique dans l’histoire du cinéma avec un Burt Lancaster de plus en plus à contre-emploi au fur et à mesure que la journée s’avance et qu’il se rapproche de chez lui… « I’m swimming home », répète-t-il sans cesse à tous ceux qu’il rencontre et qui le regardent d’abord émerveillés et séduits puis de plus en plus dérangés par cet individu aux airs de liberté arrogants qui masquent des failles qui nous sont révélées en cours de route… C’est bien sûr une métaphore de la vie, mais aussi une métaphore du cinéma libre de toute attache, le contraire du cinéma hollywoodien. C’est bien sûr aussi une métaphore et une critique acerbe de la société américaine (et même plus spécifiquement de la société californienne avec ses piscines comme autant de marques de richesse et de réussite)… Quand arrive la fin, tout est détruit de l’harmonie apparente primitive, la pluie a remplacé le radieux soleil du début de journée et la vérité est bien amère pour le randonneur… Il y a des scènes très fortes avec des images magnifiques, comme celles de la traversée de la piscine municipale où, après avoir essuyé de multiples affronts, le « nageur » va avoir toutes les peines du monde à se frayer un chemin parmi la foule d’enfants qui sont vécus comme autant d’obstacles à son rêve… Citons aussi la scène de cette piscine vide où il apprend à nager à un petit garçon qui recoupe sa propre mémoire infantile… La dimension onirique est sans cesse présente, cette journée pouvant se vivre comme une espèce de rêve éveillé où la réalité se révèle peu à peu, non seulement au personnage principal mais aussi à tous ceux qu’il côtoie. En fait, presque tout est à retenir dans ce petit bijou de cinéma, dont on comprend qu’Hollywood ne lui ait pas fait un triomphe tellement il est à contre courant et où l’existence humaine est contée comme elle l’a rarement été.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Partant d'un point de départ aussi improbable qu'audacieux, « The Swimmer » est de ces films inclassables qui n'en sont pas moins des plus marquants. Alors que l'on aurait pu s'ennuyer comme jamais, Frank Perry parvient à faire le portrait d'une société vacillante et presque déshumanisée, aussi bien une critique de la bourgeoisie que la fin d'une époque, celle des héros américains sans peur et sans reproche finissant inévitablement par être triomphants. A ce titre, la prestation de Burt Lancaster est époustouflante, celui-ci exprimant admirablement les failles de ce héros au départ ultra-charismatique qui va au fur et à mesure des personnes croisées se fissurer spoiler: avant de s'écrouler peut-être définitivement
    . Notons d'ailleurs que les rencontres faites par celui-ci vont devenir de plus en plus éprouvantes, faisant passer l'œuvre d'une sorte de doux rêve où les non-dits laissent toutefois craindre une réalité beaucoup plus sombre, à une sorte de cauchemar apparaissant on ne peut plus concret, et ce notamment lors de cette impressionnante scène-clé où le héros spoiler: retrouve sa maîtresse
    , de loin la plus éprouvante de l'œuvre. Et tant pis pour les quelques coquetteries de mise en scène ou d'écriture, le sujet et son traitement étant suffisamment forts pour faire de ce long-métrage une expérience unique, particulière, certes, mais inoubliable.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Un OFNI total, d'autant plus total qu'il a été produit par Hollywood dont ce serait un euphémisme de dire que cette cité du cinéma est plus largement intéressée par l'aspect commercial d'un film que pour son côté expérimental. "The Swimmer" attire bien évidemment pour la star qu'est Burt Lancaster mais aussi et surtout pour son idée de départ à ce point improbable qu'on ne sait pas où elle va nous mener... Au fur et à mesure que l'histoire avance, on comprend qu'en fait on a affaire à une critique de la classe huppée américaine dont le principal but dans la vie est le superficiel, celui d'étaler de manière arrogante et le plus visiblement possible leurs richesses, ainsi que le portrait d'un homme qui s'est trop sacrifié à cela et qui essaye désespérément de se purifier. Ça commence doucement, voir même agréablement mais plus ça avance plus ça s'assombrit, pour en venir finalement à des scènes de plus en plus intenses dont le sommet est la séquence (réalisée à ce qu'il paraît par Sydney Pollack !!!) où le protagoniste discute avec une ancienne maîtresse qu'il a trahie. Bourrée de métaphores, cette oeuvre unique et assez passionnante relève aussi bien de la critique sociale que de la fable existentielle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Que cache cet homme qui débarque de nulle part en maillot de bain chez des gens qui semblent le connaître et l'apprécier ? C'est d'emblée la question que l'on se pose quand on scrute le regard brumeux de Lancaster qui semble regarder vers un horizon bien moins engageant que son sourire. Ce retour à son domicile à travers les piscines des propriétés de ses récentes ou anciennes relations s'avérera une expédition au cœur de la rumeur qui ira enflant au fur et à mesure qu'il se rapprochera de son domicile. Ce jeune quinquagénaire que l'on découvre dans la force de l'âge s'abîme davantage à chaque étape où lui est renvoyée l'image qu'ont de lui ses congénères. L' homme séduisant à qui tout devait réussir à une certaine période de sa vie a perdu de sa superbe suite à des revers de fortune ou conjugaux dont Frank Perry ne nous dit rien. En réalité ce parcours que l'on pouvait croire ludique dans un premier temps s'avère être le chemin de croix d'un pauvre hère qui a tout perdu et se retrouve sous la pluie au pied de sa maison à l'abandon, là où personne ne l'attend plus.De tous ces gens qu'il croise et que l'on peut trouver cruels avec lui, Neddy Merrill a sans doute un moment été le chef de file avec une arrogance dont on sent encore les relents dans certaines attitudes, notamment quand il semble être partout chez lui ou quand il se permet des propos poliment racistes à l'encontre d'un chauffeur particulier. Au final, Neddy Merrill semble s’être infligé une épreuve pour se confirmer à travers le regard des autres que sa vie est devenue un vaste champ de ruines. Saura t’il prendre un nouveau départ après ce voyage initiatique douloureux ? La question reste en suspens. Le film scénarisé par la femme de Perry, Eleanor, fait preuve d’une remarquable originalité pour exposer une chronique sociale mais il ne serait rien sans la prestation tout en nuances de Lancaster qui joue à merveille sur la palette de son immense talent, alliant la force conquérante et l'extrême fragilité d'un homme arrivé au bout de lui-même. Un film hors normes et poétique dans sa forme qui dénonce le conformisme de la société bourgeoise américaine à une époque où les villas des millionnaires n'étaient pas devenues des forteresses avant que le meurtre de Sharon Tate par la bande de Charles Manson ne décuple tout l'arsenal de la video surveillance.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2015
    Une oeuvre étrange et très originale qui aurait pu être un petit chef d'oeuvre sans certaines longueurs et un manque de rythme, surtout au début. On imagine, sur un tel scénario, quel film aurait pu tourner par exemple un réalisateur comme Dino Risi. Ce tableau acide de la petite bourgeoisie américaine qui évalue sa réussite sociale aux dimensions de sa piscine et entretient des relations hypocrites et creuses avec le voisinage, doublé du portrait d'un looser, ne manque pourtant pas d'intérêt. Burt Lancaster, totalement à contre emploi, campe la version américaine du Vittorio Gassman des films de Rossellini et Risi. A noter un morceau de bravoure de satire sociale : la "chute" de l'anti héros dans la piscine publique et payante où s'entassent les enfants et les gens ordinaires sans qu'il soit possible de faire deux brasses de suite, alors que personne ne nage dans les piscines géantes des riches. La très brève scène avec le chauffeur noir dénonce aussi avec finesses le racisme paternaliste. Le chauffeur en question campe d'ailleurs l'un des rares personnages, sinon le seul, qui manifeste dignité et réserve. A savourer malgré quelques faiblesses.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Réalisé en 1966 par Frank Perry, le film ne verra jamais les salles obscures en France, initialement prévu pour mai 1968, les évènements que l'on connait tous empêcha sa sortie sur grands écrans, si bien qu'il est resté totalement inédit jusqu'en … 2010 (!). C'est donc une sortie belle et bien méritée pour cette oeuvre injustement méconnue du grand public, sublimée par la présence de Burt Lancaster (qui durant 90 minutes se retrouve vêtu d'un simple maillot de bain) et de la sublime B.O signée par Marvin Hamlisch. En désaccord avec la Columbia, Frank Perry du laisser sa place à Sidney Pollack le temps de quelques séquences (essentiellement la fin du film).
    The Swimmer (1966) est une oeuvre inoubliable, une critique au vitriol de "l'american way of life", très contestataire, le film (adapté du roman éponyme de John Cheever) décrit la bourgeoisie américaine des années 60 de la façon la plus crue possible, où les classes sociales sont très largement distinguées et où la taille des piscines vient confirmer ou non votre réussite sociale.
    Dans le film, Burt Lancaster y est constamment confronté puisqu'il décide sur un coup de tête, de rentrer chez lui en traversant la vallée à la nage (en nageant de piscine en piscine, en s'invitant en maillot de bain dans les riches villas de ses voisins, amis ou collègues). Mais il va vite comprendre que l'amitié à un prix et se mesure à la réussite sociale ou l'image que vous donnez autour de vous ! Le rêve américain est cruel, cette satire sociale le montre clairement et elle fait aussi mal qu'un coup de poignard dans le dos.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2023
    Une rareté, sortie en France en 1968 sous le titre Le Plongeon, puis ressortie en 2010 sous son titre original, The Swimmer. Adapté d’une nouvelle de John Cheever (prix Pulitzer 1979), qui fait une apparition à l’écran, le film s’appuie sur un scénario particulièrement original, déroutant, et sur la présence de Burt Lancaster qui – fait peu banal – passe tout le film en maillot de bain.
    On suit l’itinéraire insolite, voire absurde, d’un homme qui semble sorti de nulle part et qui décide de rentrer chez lui en piquant une tête dans chaque piscine jalonnant son chemin. Chaque plongeon est l’occasion d’une ou plusieurs rencontres, de moins en moins sympathiques au fil du temps. À chaque étape, le réalisateur « plonge » un peu plus dans le passé du personnage. Il dessine le portrait (à rebours) d’un homme, ainsi que le tableau (en filigrane) d’une société. Ce dispositif de narration est aussi étonnant que captivant.
    Dans un registre symbolique, on passe ainsi du beau temps à la pluie, du mensonge-fantasme à la vérité cruelle, avec un personnage dont l’énergie athlétique se délite petit à petit, jusqu’à l’épuisement physique et moral. Le film épingle de façon cinglante l’american way of life des années 1960 : culte de la réussite sociale, matérialisme, souci du paraître (la piscine comme signe extérieur de richesse), hypocrisie, égoïsme…
    Très intéressant sur les plans dramatique et sociologique, Le Plongeon a cependant un point faible : sa réalisation (signée Franck Perry). Elle est tantôt hésitante (cadrage, lumière), tantôt pompière (ralentis, zooms appuyés, superpositions d’images). On pourrait aussi parler des faux raccords, de la musique ronflante… À la fin du tournage, Frank Perry a été invité à laisser sa place à Sydney Pollack qui n’a cependant pas été crédité au générique.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Sur une colline bucolique, repère de la High Society américaine, qui ressemble au Vermont, un homme décide de rentrer chez lui à la nage... de piscine en piscine. Le synopsis est génial non? Et le traitement à la hauteur... Peu à peu, sous le verni des apparences et la cocasserie des situations, pointent une noirceur psychologique et un pessimisme moral aiguisé.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Je reste dubitatif devant ce film, à la fois inspiré et complètement idiot. La trame de cette descente aux enfers via un portrait acidulé de l'american way of life est des plus réussit. On assiste même a de vraies prouesse technique pour l'époque (la travelling d'ouverture à travers les arbres, le montage de la traversée de l'autoroute). Mais l'idée de cette rivière de piscines semble tout droit sortie d'un mauvais trip. Le type même de cauchemar qui vous réveille, et qui vous fait dire après avoir retrouvé vos esprits "Il est complètement con ce rêve !".
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2010
    Un véritable ovni cinématographique, film maudit au pitch pour le moins intriguant (un homme rentre chez lui en nageant de piscine en piscine) qui est une métaphore de la vie d'un homme qui finit par se faire rejeter au fil du film. Le film est intriguant et pas toujours compréhensible et parfois kitsch et on se demande ce que Burt Lancaster fait là-dedans.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2013
    Un homme décide de rejoindre sa villa à la nage en passant d'une piscine à l'autre. Portrait d'un homme dépressif et seul, un film étrange, satire féroce de la bourgeoisie décrite comme un monde d'apparences et de convenances.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Franck Perry met en scène le très charismatique Burt Lancaster endosser le rôle de Ned Merrill. Ce dernier nage dans les piscines de ses connaissances, afin de retourner chez lui. Si l'idée de départ est originale, et intrigue donc le spectateur, elle n'évolue quasiment pas (hormis la fin plutôt habile). Toutes les rencontres sont assez fades, notamment à cause d'une écriture paresseuse et d'une psychologie jamais abordée en profondeur. De plus, la mise en scène, bien que personnelle, est plus maladroite qu'efficace. Heureusement que la présence de Burt Lancaster parvient à faire ressortir quelques émotions, dans cette atmosphère sans trop de saveur. Aussi, si la fin, à l'allure plus dramatique, est touchante, elle n'efface pas le sentiment dominant du spectateur, qui reste la déception. On peut penser qu'avec ce genre de sujet, il était possible de faire beaucoup mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Je sors de la projection de The Swimmer, annoncé comme une révélation. Quelle déconfiture ! Un film ennuyeux, mou, répétitif, bavard et naïf. Le titre français du film, n'est-ce pas d'ailleurs Le Plongeon ? Sous les apparences d'une fable philosophique profonde (le parcours d'un homme qui passe de piscine en piscine, alimente une réflexion sur le sens de sa vie, comme diraient les Monty Python, et surtout sur la société qui l'entoure, à mesure qu'il discute avec les propriétaires des piscines), un pensum pompier et kitsch qui fleure bon les sixties, tout au long (et c'est long) duquel Burt Lancaster promène sa silhouette d'athlète et sa mine navrante de chien battu (l'acteur, qui n'était pas une "pouille mouillée" dans ses choix, avait bien raison de considérer le film comme un désastre). Critique virulente de la société américaine ? Démolition du héros américain ? Peut-être, mais le spectateur ne suit pas, tellement le trait est gros et la forme pénible, pleine d'affèteries, peut-être pour masquer un manque d'inspiration. Il ne suffit pas d'avoir un discours pour faire du cinéma. Il y avait de bonnes choses en 1968, mais tout n'est manifestement pas à retenir. Morale de l'histoire : les films qui sont inédits ne le sont pas toujours pour de mauvaises raisons, attention à ne pas voir partout le génie méconnu !
    FredGéo
    FredGéo

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Remonter la Lucinda River jusqu'à la source. Exploration au pays des piscines de la néobourgeoisie et aspirants, Quête fluide et régressive d'une impossible rédemption/baptème entre vie gachée et fausses relations dans une nature trouée. Le nouvel hollywood avant l'heure : déjà du Laureat et Jeremiah Jonson et La piscine.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Bon film pour le moins original dans ces années soixantes! Le début est un peu gnangnan avec les 1ères rencontres de ce personnage haut en couleur et à l'égo démesuré, magnifiquement interprété par feu Burt Lancaster. Il faut attendre quelques traversées de piscine et quelques rencontres moins fructueuses pour commencer à saisir les intentions du réalisateur qui nous en apprend un peu plus sur sa personnalité et on comprend qu'il s'agit en fait d'une introspection qui prend tout son sens avec un final détonnant. Réalisation impeccable avec quelques séquences oniriques entre les propriétés et un contexte de la bourgeoisie américaine justement bousculé. Pas mal du tout!
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