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L'homme sans nom
155 abonnés
974 critiques
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3,5
Publiée le 30 juin 2023
The swimmer est un film assez atypique qui a un pitch très intriguant. Le scénario est bien mené, avec une vraie réussite sur son passage peu à peu d'un ton gai à son assombrissement et sa fin. Burt Lancaster produit donc un jeu d'acteur excellent. The swimmer fait évidemment une critique des très riches. Sans que cela soit une chef d'œuvre absolu, c'est un film qui n'a pas réellement de grand défaut et qui a un intérêt à être vu.
… « Le plongeon » à sa sortie en France. « I’m swimming home » ou le retour à la maison d’un Burt Lancaster trop beau, trop vieux, trop bronzé, les yeux trop bleus… Le scénario prend corps peu à peu avec des scènes réussies, dont certaines m’évoquent le cinéma italien, voire le Petit Prince... Du style et de l’originalité, et une BO plaisante. A noter que le film a été terminé par Sidney Pollack.
De bon matin, un homme surgit de nulle part dans la propriété d'amis qu'il n'a pas vus de longue date ; il décide de rentrer chez lui en nageant de piscine en piscine : elles sont nombreuses le long de la colline dans ce quartier huppé d'une ville du Connecticut. Chaque piscine, chaque rencontre avec son propriétaire constitue un épisode autonome qui évoque un moment de son passé. Le film décrit ce périple d'une journée, de l'aube au crépuscule, de la lumière du soleil à la pluie, de l'homme jeune et impulsif à l'homme vieillissant et sage, du fantasme à la réalité. Burt Lancaster n'a jamais été aussi bon, dans la peau de ce nageur qui découvre la nature tragique de la vie. Cette puissante allégorie, adaptée d'une nouvelle écrite par John Cheever pour le New Yorker, mise en musique par Marvin Hamlish (son premier contrat), est l'un des joyaux oubliés du septième art.
Etonnant, spectaculaire et dérangeant à la fois. Ce film par bien des aspects pourrait être ridicule. En fait, pour être apprécié il doit être vu avec le sentiment de vivre dans un cauchemar. Le néant est au bout de la quête et la réalité se révèle atroce. J'ai apprécié l'originalité
Une métaphore magistrale de la vie d’un homme au-delà de l’apparence qu’il renvoie et par extension de la société américaine d’une époque qui se croyait glorieuse sans voir venir son déclin, basée sur une histoire amusement et doucement décalée. Intelligent et brillant dans sa construction à la fois simple et complexe levant lentement mais sûrement le voile sur les facettes troubles de son personnage plus complexe qu'on ne le croit au premier regard, The Swimmer est un des plus rôles de Lancaster et un chef d’oeuvre méconnu, puissant, cruel, troublant et déchirant.
Il n’est pas vain de penser qu’un film comme celui-ci aurait toutes les peines du monde à être produit de nos jours, qui plus est par un grand studio hollywoodien. Et quelle star quinquagénaire masculine actuelle aurait-elle l’audace d’endosser ce rôle si particulier d’un personnage mis à nu au sens propre comme au figuré, suscitant auprès de ses rencontres autant la sympathie que l’aversion ? Je n’en vois guère. Malgré quelques lourdeurs ponctuelles de narration soulignée par une musique emphatique et surabondante, ce film inédit du peu connu Frank Perry mérite la découverte. Cet « Apocalyspe Now » introspectif, cette remontée du fleuve chaotique d’une vie ratée intrigue, interpelle, surprend du début à la fin. La présence charismatique de Burt Lancaster contribue largement à l’intérêt porté à cette intrigue peu commune et symbolique. Magnifique séquence entre le héros du film et son ex-maîtresse.
Quel choc ! Ce film est un bijou d'originalité et de tragédie (quasi grecque). Et pourtant, c'est une pépite oubliée d'un réalisateur méconnu, Frank Perry. Burt Lancaster (55 ans) est au top et fait une prestation parfaite, toute en finesse et en ambivalence. Ce film est d'une visibilité parfaite au premier degré (le parcours du héros de piscine en piscine) mais que de symboles et d'allégories pour le spectateur en quête de sens. Indispensable.
J'ai eu l'occasion de voir le film The Swimmer au cinéma pas plus tard qu'il y a trois jours. J'étais plutôt enjoué de voir un film de répertoire, réalisé à une époque que je n'ai pas connue. J'en suis sortie très mitigé. Si la mise en scène, les couleurs, les paysages sont remarquables, j'ai trouvé le résultat assez prétentieux malgré beaucoup de maladresse. Au delà des faux raccords récurrents, c'est avant tout la niaiserie du film et du personnage incarné par Lancaster que je retiens. Malgré cela, l'idée est originale et la décadence progressive du joyeux lurons aimé de tous vers le macho infidèle criblé de dettes bien amenée.
OFNI. "The Swimmer" est un Objet Filmique Non Identifié. On ne connaît à ce film ni antécédents ni la moindre descendance (à part le remake que je n'ai pas vu). Pas non plus estampillé "pur produit d'auteur", le film est un des plus ETRANGES qui soit. C'est l'histoire du calvaire aquatique d'un homme (Burt Lancaster) au physique encore pas mal mais marqué par le doute et le vieillissement. Il décide de rejoindre sa demeure en nageant de piscine en piscine à travers un comté californien plein de fêtes sixties élégantes et bercé par le rêve américain. Chaque "station" est l'occasion de développer la psychologie des personnages. Les déchirures ne tardent pas à apparaître... Jusqu'à un final étonnant. Une place à part dans le cinéma pour "The Swimmer".
Voilà un film très original qui mérite indéniablement d'être vu par tous les cinéphiles. Le parcours du personnage central spoiler: est une descente graduelle vers la désillusion et le désespoir. On se demande quand même d'où il vient et où il avait prévu d'aller, ce qui donne à cette histoire un caractère fantastique.
J'ai voulu le regarder pour le pitch très original : un homme invité chez des amis qui fait le pari de rejoindre sa maison en maillot de bain, en se baignant dans les piscines des riches propriétés qui le séparent de son domicile. Ça démarre comme une comédie légère et puis... C'est un immense chef d’œuvre.
Burt Lancaster joue un playboy en maillot de bain qui plonge dans une piscine. Mais une plongée dans l'Amérique profonde va entraîner de graves conséquences. Le film aborde la nudité du corps sans complexe. Un chef d’œuvre sur la libération du corps confronté à la société urbaine.
Le film se déroule, de rencontre en rencontre, comme un road-movie qui devient de plus en plus cauchemardesque au fur et à mesure que la journée avance. C'est le rêve américain qui est ici mis à mal d'une manière originale. De belles images, et un Burt Lancaster qui incarne joliment cet athlète vieillissant dont le passé est révélé petit à petit à chaque rencontre. La progression de piscine en piscine se fait donc parallèlement aux découvertes d'instants de vie, pour se recouper finalement dans une conclusion hallucinante. Peut-être pas le chef-d'oeuvre qu'il a la réputation d'être, mais néanmoins un film très original et bien réussi, quelque part entre la naïveté et le cynisme.