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    There Will Be Blood
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    4,1
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    1 481 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2015
    There will be blood est un film étrange. Il est plutôt sombre et amoral. On y suit un prospecteur de pétrole dont la personnalité va devenir de plus en plus violente tout au long du film. Les paysages sauvages sont très bien filmés, les machines à pétroles sont bien reconstituées et la photographie est superbe. L'évolution des personnages tout au long de l'histoire est le centre du film. Les performances d'acteurs sont...hors du commun :Daniel Day Lewis n'a pas volé son oscar et domine le film par son charisme et son jeu. Il n'est pourtant pas seul, et derrière lui Paul Dans fournit lui aussi une prestation de gourou charismatique manipulateur monstrueuse. Pourtant le film a un grand défaut : c'est sa lenteur, qui combinée à sa longueur rend certains moments longs et ennuyeux. Toutefois la fin vaut le coup-d'œil.
    Bref un film étrange que je ne recommande qu'à un public patient.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Un drame historique qui nous offre une très belle reconstitution de la course à l'or noir qui s'est opérée au début du 20ème siècle aux Etats-Unis. Les machines et infrastructures sont parfaitement réalisées et le décor des grands espaces est magnifique. Dans une ambiance sombre et tendue, le film traite de la famille, de la religion, du pétrole, et laisse la part belle à la psychologie et complexité de ses personnages. D'ailleurs, les interprétations sont excellentes. Cependant, malgré de très beaux et passionnants moments, le film souffre, dans son ensemble, d'une lenteur et d'un manque d'action qui, ajoutés à sa durée, créent de nombreuses longueurs. Une bonne réalisation malgré tout, qui porte un regard noir sur les fondements du mythe américain !
    gregoire s.
    gregoire s.

    34 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    There Will Be Blood raconte l’histoire de la quête du pétrole aux États-Unis dans les années 1900, et les vices qu’une fortune basée sur cette ressource peut entraîner.
    Daniel Plainview, joué par Daniel Day-Lewis, finit par trouver l’or noir et pense enfin être comblé, mais c’est finalement le début d’une descente lente et profonde vers la misère sociale qui commence, et la fin des relations saines qui pouvaient autrefois le lier au reste du monde. Ce film est une introspection sur les relations humaines et l’impact du vice provoqué par la quête perpétuelle de bonheur par l'argent.
    La photographie, contrastée par l’orange de la terre et le noir du pétrole, est tout simplement magnifique.
    L’histoire, de son côté, remet en question toute une société et l’interconnectivité entre tous ses acteurs (le cercle familial, amical, professionnel, religieux, ….), société qui fait toujours écho à celle d’aujourd’hui.
    La magnificence du film passe par le prisme des acteurs. Daniel Day-Lewis est peu prolifique, il choisit ses rôles avec soin et s'imprègne complètement de ses personnages pour constamment livrer une performance qui dépasse l’entendement, et c’est une fois de plus le cas. Ses expressions faciales, sa gestuelle, tout est un témoin visuel de l'avancement de l’état du personnage, mental et physique.
    Paul Dano de son côté, est effrayant. Effrayant d’abord dans la façon dont il incarne son personnage, qui ajoute une dimension très particulière au film. Effrayant ensuite et surtout dans la qualité de son jeu, qui si jeune arrive à produire des performances déjà d’anthologie.
    Quelques longueurs tout de même, engendré par le côté plus psychologique du film et la nature de l’histoire.
    Le film reste tout de même un monument du cinéma, ce chef d’œuvre est à voir sur grand écran : 5/5.
    Loskof
    Loskof

    392 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Ce film m'a un peu soufflé le chaud et le froid, et ça m'a un peu déçu. D'un côté on a une réalisation magnifique, une des plus belles que j'ai pu voir, des plans larges, une caméra virtuose, une reconstitution sublime de la fin du 19ème et début 20ème, le début de l'ère du pétrole. Il faut quand même le voir ce début, ces 15 premières minutes sans dialogue et qui en paraissent 5 !
    Après l'histoire se met en place et c'est là qu'est apparu ma déception. Le synopsis est plein de promesse mais je n'ai pas forcément vu toutes les valeurs décrites voler en éclat.
    Alors certes on voit dans Daniel et Eli des allégories du capitalisme et de l'Eglise, les 2 valeurs sacrés des USA, mais c'est presque trop implicite, et leurs personnages sont très très marqués donc l'allégorie trouve vite ses limites j'ai trouvé. Surtout dans la scène finale, où Day-Lewis cabotine à mort et où tout cela semble irréel et un peu vide de sens. La critique de ces 2 valeurs se devine, mais elle se devine juste, c'est dur de voir une vraie critique alors que le film semble plus s'intéresser à deux personnages immoraux.
    D'un côté on a donc un film somptueux, des acteurs au sommet (excepté la fin), une reconstitution historique incroyable, mais de l'autre des promesses non tenues, ou en tout cas trop limités alors qu'il y avait de la matière.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Avec "There Will Be Blood", Paul Thomas Anderson nous fait vivre la découverte et la montée du pétrole, ainsi que cette course pour s'en approprier au début du XXième siècle aux USA. Mais cette fresque se concentre surtout sur l'un de ses prospecteurs, Anderson va étudier sa complexité, son ambition, sa montée, sa chute.... et ce portrait va se révéler fascinant et captivant. Les relations entre cette homme et son fils ou encore ses relations sont finement écrite et intéréssante. Anderson aborde aussi des thèmes tels que la religion, la famille, l'ambition, l'avidité ou bien évidemment le pétrole, et il le fait de belle manière, intelligente et passionnante. Techniquement Anderson est une fois de plus brillant, sa mise en scène est excellente, sa maitrise technique impressionnante, son utilisation de la musique aussi ainsi que certaines scènes qui se révèlent mémorable (à l'image de cette excellente introduction, sans dialogues). Dans le rôle principal, Daniel Day-Lewis est impeccable, il nous livre une grande composition et donne vie à son personnage, les autres rôles à l'image de Paul Dano lui rendent bien la réplique. C'est une belle œuvre que Paul Thomas Anderson nous livre, un récit fascinant, doté d'une brillante maitrise et merveilleusement interprété. Époustouflant et fascinant, ca va saigner !
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    81 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    La terre est pourvue de sang. Du sang noir, du sang sombre, que l'homme puise, vole, pompe, avec ses multiples tuyaux, tapant contre les rocs, formant des musiques stridentes et rocailleuses. Des coups. Violents. Secs. Faisant jaillir ce même liquide noir. Geyser obscur, plus obscur encore que la moustache de Daniel Day-Lewis. Et la terre, exploitée, se vengeant de son pétrole. A coup d'explosions spectaculaires. Cet or noir qui dessine le vide. Ce vide abyssal qui s'empare des hommes, qui forme la cupidité des êtres et leur égoïsme, brulant les liens et les cœurs comme le pétrole s'embrase, et qui les engloutit... A jamais. Les artères de la terre, en opposition avec ce dieu qui n'est plus que superstition, irriguent ce que tout les ambitieux s'arrachent. Suivent ces vaisseaux qui conduiront certains à la mort et à la folie. La musique est violente. Mais lyrique. L'atmosphère étrange habite nos sens, perturbe. Paul Thomas Anderson souligne tout en gros traits ; Daniel Day-Lewis surjoue, menton crispé, en fait trop, mais vit magistralement son personnage. Et à la fois, quel importance : puisque le plaisir est total. La lenteur est désespérante. La belle affaire ! Elle contribue à l'inquiétude, et au malaise. Ce film audacieux rappelle ces glaces que l'on croque, déguste, aime, mais qui gèlent finalement les dents jusqu'au frisson. There Will Be Blood n'est pas glacial, pourtant. Tout de sueur, tout de chaleur. Gouttes de pétrole, gouttes de sang. Paul Thomas Anderson réalise ici son cinquième film, et - osons le superlatif - son chef-d’œuvre. Épique, construit entièrement sur des duels, le film coule sur deux heures et demi, âpre, sombre, tiré au maximum vers la tragédie. L'affrontement de deux hommes, deux descentes aux enfers, deux manipulateurs ; l'un, capitaliste ambitieux méprisant les autres ; l'autre, prophète évangélique hystérique assoiffé de pouvoir. Il les filme, se cherchant dans les flaques de pétrole, se trouvant tout deux, s'humiliant, s'attaquant, se vengeant tour à tour. Jusqu'au dernier round, éprouvant, ambigu, dérangeant. L'affrontement ne sera pas que psychologique, nous dit Anderson. Il y aura bel et bien du sang. Au moyens de thèmes comme la religion, l'argent et famille, le cinéaste annonce directement la couleur. LES couleurs. Rouge. Noir. Vif, foncé. C'est un film pesant, violent, nerveux, sale. Assourdissant. Pourtant, durant quelques nombreuses minutes, il n'y a pas de dialogues. Juste des bruits. Des cordes qui se tendent. Des rochers qui s'ébruitent. Des sons dissonants, stridents. Des gens qui courent, barbouillés de sueurs. Des hommes trop peu honnêtes qui s'écroulent lourdement. Des individus si riches d’argent et si pauvres d'esprits marchant sur le sol cuisant. Des êtres méprisants. Méprisables, qui hurlent de haine sans jamais ouvrir la bouche. Des humanités assombris. Des travellings longs, intenses. Comme le mythique "Rosebud" ouvrant Citizen Kane, There Will Be Blood, lui, se conclut par trois mots aussi mystérieux que la courte tirade de Kane/Welles sur son lit de mort : "C'est fini", prononce l'un des deux ennemis, assis par terre devant le corps gisant de son adversaire. Dernière phrase, dernière réplique, dernier plan, dernier souffle : magistral jusqu'à la toute fin. 19/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    "je trouve les humains répugnants" tel le héros du film Day-Lewis toujours magistral dans ce genre de personnage annonce la couleur et je suis tout à fait d'accord avec lui,mais paul dano a volé la vedette à Day Lewis quel acteur talentueux, fresque sur le balbutiement du pétrole et son busness avec un grain road movie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    "je trouve les humains répugnants" tel le héros du film Day-Lewis toujours magistral dans ce genre de personnage annonce la couleur et je suis tout à fait d'accord avec lui,mais paul dano a volé la vedette à Day Lewis quel acteur talentueux, fresque sur le balbutiement du pétrole et son busness avec un grain road movie
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Une fresque somptueuse et redoutable qui revisite de manière moderne la ruée vers l’or noir au temps des pionniers américains. Cette descente aux enfers de deux hommes en proie au doute, à la folie et au pouvoir de l’argent, est doublée d’une interprétation hallucinée de Daniel Day-Lewis et Paul Dano. La photographie glaçante et la musique particulièrement stridente, parfois insupportable, peuvent déconcerter le spectateur. Oscar mérité !
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2017
    L'ascension jusqu'à l'enfer. Un paradoxe qui sied à merveille au 5ème film de Paul Thomas Anderson, There Will Be Blood. En s'attaquant au destin d'un magnat cherchant la fortune en sillonnant le sud de l'Amérique, le cinéaste signe une œuvre d'une densité peu ordinaire. Car si la voie menant à la réussite est rude pour la plupart, elle le sera encore plus pour Daniel Plainview. Aiguillés vers la ville de Little Boston où un océan de pétrole coulerait du sol, Plainview et son fils H.W ne tardent pas à réaliser la chance qui s'offre à eux. Le prospecteur est prêt à y mettre les moyens, mais le prix à payer sera lourd.
    Ce fut l'Or autrefois, puis vint le pétrole. Une huile minérale qui jaillit du sol, déversant sa noirceur sur les individus trop occupés à l'admirer pour se rendre compte qu'elle les salit. Il y a une longue séquence dans laquelle Paul Thomas Anderson met cette idée en image. Alors que la nuit tombe sur Little Boston, et qu'une explosion de gaz vient de ravager son derrick, Plainview reste les yeux rivés sur le jet de pétrole enflammé. La parfaite synthèse d'un homme tellement obnubilé par son but qu'il en occulte les conséquences. De sa lutte pour l'argent ou du duel l'opposant à un jeune pasteur (Eli), P.T Anderson signe une œuvre profondément noire et désespérée sur la condition humaine. Avec There Will Be Blood, il mêle avidité, religion et famille avec une maitrise ahurissante. Et puis, quel que soit le bout par lequel on le prend, on en reviendra toujours à Daniel Day Lewis. L'acteur caméléon signe une nouvelle prestation digne de figurer dans les annales. Misanthrope mais pas totalement antipathique, repoussant et fascinant, D.D Lewis est une fois de plus prodigieux d'intensité. Même si les regards seront irrémédiablement tourné vers lui, le reste de la distribution n'est pas en reste: Paul Dano est un mémorable prédicateur et Kevin J. O'Connor excelle. L'excellente bande originale de Jonny Greenwood est en parfaite adéquation avec son sujet. Un chef d'œuvre qui ne sera, je pense, jamais victime des outrages du temps.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    "There will be blood" est une pure leçon de cinéma de la part du génie Paul Thomas Anderson. Ce long-métrage est ce que l'on fait de mieux en matière de drame, tout comme peuvent l'être "The tree of life" dans la philosophie, "Mulholland Drive" dans le thriller énigmatique, ou encore "2001 l'odyssée de l'espace" dans la science-fiction. Ce sont des films qui recèlent une puissance en plus, mystérieuse, profonde, captivante, et "There will be blood" se pose là, dans cette excellence hors catégorie. Un scénario complet et succulent qui ne manquera pas d'exercer son pouvoir d'attraction sur le spectateur, un Daniel Day Lewis inégalable dans un rôle taillé sur mesure, une photographie prestigieuse qui laissera sa place dans les sommets du cinéma, et enfin un Jonny Greenwood qui participe à ce coup de massue en composant cette bande originale magistrale. C'est fait, PTA délaisse le chef d’œuvre pour côtoyer le Mythique.
    Une claque magistrale qui deviendra l'un des plus grands films de ce troisième millénaire.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Nouveau film et nouvelle oeuvre d'une densité, d'une complexité et parallèlement d'une absence de complexes folle pour Paul Thomas Anderson. Toujours aussi fourni en réflexions et en potentiel suggestif, le film se veut l'histoire d'un homme, mais aussi d'une Nation, d'un pays, d'un mythe, du combat entre crime et religion, de leur union aussi, du capitalisme sauvage (Daniel Plainview n'est à cet égard pas sans rappeler, dans son autodestruction, le Howard Hugues de Aviator) ; bref, c'est un film d'une densité thématique que je crois n'avoir jamais retrouvé chez un autre réalisateur de la génération auquel appartient son auteur. Riche en allégories, investi d'une vraie puissance mystique, cette oeuvre de PTA revient aux sources du pays où son récit prend place, les revisitant sous un jour noir à l'aide du mythe du "crime-fondateur" - selon lequel la religion, (du latin religio, fait de relier) fut mise en place comme moyen de canaliser les pulsions communes sous la forme d'un sacrifice. Le travail sur l'image est formidable, la photo joue admirablement avec les contrastes par moments (alternance de lumière saturée, de plans sombres ...), et le syncrétisme image/musique inhérent à l'Oeuvre de PTA est ici balayé par le choix de musiques typiques de films d'horreur ou du moins de thrillers à suspense. Ce que There will be blood n'est pas, malgré son titre, par ailleurs hautement symbolique lui-aussi. Le cadrage est hiératique, et ajoute au malaise. Anderson s'est débarrassé de toute esbroufe, et pourtant There will be blood est sans doute son film le plus achevé visuellement. Oeuvre de la maturité ou pas, cette réalisation est en tout cas à nouveau très profonde. Si je ne prétendrait pas l'avoir parfaitement comprise, et si son analyse est délicate, le cinéma se vit avant tout, et There will be blood a quelque chose d'un chef-d'oeuvre. Il n'est pas sans défaut c'est certain, mais si sa vision ne m'a pas procuré un plaisir de tous les dieux, quelque chose dans sa finesse me fait éprouver le plus profond respect pour le travail qu'a fourni Paul-Thomas Anderson. Au moins un grand film, et sans doute plus. Si quelque chose peut d'ailleurs être ce plus, ce serait bien le jeu de Paul Dano, et surtout d'un Daniel Day-Lewis habité. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    15 premières minutes haletantes (et sans paroles, un hommage à Il était une fois dans l'Ouest?), une photo superbe, une musique envoutante, et pourtant, un film trop long, qui n'en finit plus de ne pas finir, et termine en grand guignol avec deux acteurs en roue libre qui en deviennent caricaturaux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 janvier 2011
    Je ne comprends pas d'où vient l'excellence générale des critiques. J'ai évidemment fait un retour sur moi-même, j'ai songé à une psychanalyse, à des cours de cinéma. Et puis comme je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à avoir ressenti un aussi profond ennui en le visionnant, je suis arrivé à la conclusion que ce n'était tout simplement pas un film pour moi.
    C'est donc avec persévérance et persuasion que j'ai convaincu ma conjointe d'aller au bout de There will be blood, dont même l'excellent Daniel Day-Lewis et la très belle photographie, n'ont pas su nous enthousiasmer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    "There Will Be Blood"... Il y aura du sang... En attendant la sortie de "The Master", qu'il est bon de se replonger dans le précédent film de Paul Thomas Anderson. Une chose à ajouter après avoir vu ce film, ce genre d'épopée se fait rare, ces longs films qui plongent le spectateur dans une grande histoire épique et passionante. Car c'est ce qu'est "There Will Be Blood". Epique et passionant. Mysanthrope également, à l'image de son personnage principal, Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis, toujours formidable dans ses rôles), prospecteur à la recherche de l'or noir. Anderson ne tente pas de rendre les réactions humaines droites et justes au possible, ni de faire un portrait positif et fantasmé d'un ou plusieurs personnages. Ici, chaque individu a ses mauvais côtés, plus que des bons. Dans ce film, on plonge dans un monde corrompu ou se mêlent plusieurs thèmes à l'instar de l'argent, la foi, la famille et bien sur le pétrole puisque c'est autour de ce liquide que se focalise l'histoire. Comme le dit Daniel Day-Lewis à un moment: "Plus j'observe l'être humain et moins j'ai envie de l'aimer". C'est exactement ce que ressent le spectateur au fur et à mesure que l'intrigue avance et que les abus de pouvoir, les mensonges et les réactions des protagonistes surviennent. N'empêche qu'avec ce long-métrage, Paul Thomas Anderson confirme qu'il est un grand réalisateur grâce à une mise en scène lèchée et à une réalisation classique mais magnifique. En bon obsédé de la technique, Anderson effectue ici un gros travail que ce soit en terme d'écriture (l'histoire et les dialogues collent parfaitement aux situations) qu'en terme de réal (les plans, le jeu des acteurs, les travellings sont d'excellente facture).
    "There Will Be Blood" renoue avec ces vieilles épopées américaines que l'on pouvait voir dans les années 50-60-70, ces films qui vous prenaient aux tripes du début à la fin. Patientons maintenant pour voir ce qu'Anderson a préparé avec son "Master". En attendant, "There Will Be Blood" est d'excellente facture dans son intégralité.
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