The Genious, ouais le génie en français, ouais je suis un peu bilingue.
Bref, en 1995 le génie Lars Von Trier et Thomas Vinterberg un autre réalisateur Danois qui il y'a deux ans nous signer le magnifique "La chasse", ont tout deux crée l'année de ma naissance un mouvement appelé "Dogme 95", un mouvement qui consiste à se démarquer des films habituels, où l'on doit suivre plusieurs consignes et interdictions quand on tourne un film, comme exemple je peux citer:
-Aucune musique rajouté au montage
-Ne tourner qu'en lumière naturelle
et nombreuses autres règles, pour plus d'information sur ce mouvement vous pouvez allez sur ce site: http: //1895.revues. org/341.
IDIOTERNE, Dogme #2 ou plus connu sous le titre des Idiots fait parti de la trilogie cœur en or » de Von Trier qui inclut "Breaking the Waves" et "Dancer in the Dark", Lars raffole visiblement des trilogies, puisque nous avions eu avant celle ci la trilogie Europa et après la trilogie inachevée pour le moment USA - Land of Opportunities qui regroupe "Dogville" et "Manderlay", et on pourrait même considérer ses trois derniers films à savoir "Antichrist", "Mélancholia" et "Nymph()maniac" comme une trilogie aussi.
Mais bon, concentrons nous sur ce fameux Idioterne qui propose une idée plus qu'inédite et incroyablement inventive, l'idiotie, tout simplement, Lars nous plonge au cœur d'une association de jeunes bourges qui n'ont autre comme occupation de trouver leur idiot intérieur et pour cela ils font les idiots constamment, et la plupart du temps en public bien sur, ce qui offre des séquences assez drôles et barrés, mais au milieu de se groupe va se retrouver malencontreusement une jeune femme, une femme seule qui n'a pas grand intérêt dans ce monde et qui va trouver sa place au sein de ce groupe.
Même si le film peut paraître comique, il ne faut pas oublier que le dramatique est également présent, LVT n'est pas du genre à faire de la comédie pour de la comédie, il lui faut toujours un message derrière, quelque chose de profond, et dans ce magnifique film on retrouve comme avec chacun de ses projets un message.
Niveau casting nous retrouvons un fidèle de LVT: Jens Albinus, absolument impeccable, comme tout le casting qui m'est totalement inconnu, Bodil Jorgensen qui joue la femme dont je parlais plus haut est tout simplement renversante, et cette scène de fin bon sang, époustouflante.
Pour la réalisation LVT tourne une fois de plus caméra à l'épaule, et de toute façon c'est obligatoire dans le Dogme 95 il me semble, une réalisation toujours parfaite et très immersive, la mise en scène est exceptionnelle vu qu'ils doivent tourner dans des décors naturels, interdiction d'amener quelque chose d’extérieur sur le tournage, ce qui est assez compliqué, mais LVT s'en est sorti à merveille avec ce film inévitable pour tout fan du monsieur.
En résumé, LVT est un grand, comme toujours, et comme je le dis tout le temps également: un génie.