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Un visiteur
2,5
Publiée le 23 avril 2007
Un film déstabilisant... Très rare esthétique... Celle que beaucoup caricature. Toujours est-il que j'y ai adhéré beaucoup plus facilement que ce que je n'aurais crû... C'est une bande de cadres moyens finalement qui s'offre une petite escapade... En fin de compte, il n'y a qu'un seul réel anti-bourgeois... et une femme tellement détruite intérieurement que ce jeu de "débiles" lui sera peut-être salutaire... A voir comme la tentative d'une vie autre...
Un film drôle est intelligent (contrairement à ce qu'indique le titre) qui fait réfléchir sur le sens des mots bonheur et liberté. Mais le propos du film aurait mérité un véritable mise en scène, et non pas cet effet "reportage" qui n'a pas grand intérêt.
Ma seule et véritable idotie est d'être aller voir ce film au cinéma à l'époque... Lars von trier (et ce, dans tous ses films) ne sait pas filmer et n'a aucune imagination en prise de vue, et pour palier cette incompétence, il a inventé son dogme95 débile et sans intérêt, de plus, il est très possible de savoir bien filmer et être imaginatif dans l'image et dans les plans, en lumière naturelle et sans effet spéciaux, mais c'est sans compter sur le non-talent de réalisateur de Lars Von Trier. Mon dogme: - Ne jamais aller voir au cinéma un film de Lars Von Trier. - Ne jamais perdre 2 heures de sa vie pour un film sans intérêt. Comme dit lui même Lars Von Trier dans son interview à Cannes en 2011 en parlant d'Hitler: "je comprends beaucoup de lui et je sympathise un peu avec lui" Et bien moi pour ce réalisateur sans talent et pour ce dictateur fou, je n'ai vraiment, mais vraiment aucune sympathie... Bizarement beaucoup de personnes handicapés ne sont pas forcément idiotes, mais par contre beaucoup de personnes non-handicapés le sont (idiots) ..... Réfléchissez là-dessus.
Film très choquant, j'aimerais comprendre l'intérêt de ce film et son but de faire un groupe qui se moque en permanence des handicapés mentaux et qui ne sont pas très bien dans leur tête non plus ?
Dogme 95 aura sauvé le cinéma pendant quelque temps, délivré des carcans d'holywood, le cinéma devient une oeuvre à la forme pur, Festen étant une pur réussite, et les idiots un pur condensé de ce que la société considérait comme des gens un peu crétins. Partout dans nos vies nous avons pu avoir été traité d'idiots, par nos familes, nos proches. Ce film permet de comprendre qu'il y a que les idiots qui savent vraiment s'approcher du bonheur, que les choses simples et sans réfléxion apparente mènent à des choses magnifiques. J'ai eu bien plus d'émotions en ayant vu Les Idiots qu'en regardant 60 % de la production Holywoodienne de ces 2 dernières années ( pardon Avatar 2)
Quand on commence à visionner Les Idiots, de Lars von Trier, on a comme l’impression que le film porte bien son nom, mais qu’il ne concerne nullement ses protagonistes mais bien ses scénaristes. Or, c’est là qu’est toute la beauté du septième art : non seulement, l’approche fort réaliste de la mise en scène nous embarque invraisemblablement vers une pépite inavouée, mais elle confère également au métrage une profondeur qu’on imaginait guère. Et que dire du jeu d’acteur, qui prouve toute l’excellence des personnes concernées, elles qui savent retranscrire le malaise, la sympathie ou même l’empathie ? Ainsi, les émotions et la répartie sont telles que l’on en vient à se questionner quant à la méthode de réalisation, ô combien source de questionnements. Un métrage qui sème le doute, mais qui parvient non sans difficulté à créer une curiosité croissante.
Le premier film tourné en application du « Dogme 95» par Lars Von Trier, avec caméra à l’épaule et image de piètre qualité, ne vise certes pas à l’esthétique. Il représente au contraire une contestation de la forme « qualité standard » du cinéma. Pour être en cohérence avec ce projet anticonformiste (tout comme les personnages du film), le thème abordé relève de la provocation, du cynisme et du mauvais goût. Mais l’intelligence du cinéaste et sa capacité à créer des situations surprenantes, à faire percevoir les tensions avec sa caméra qui se déplace d’un personnage à l’autre, faisant du spectateur un participant à la scène filmée, maintient un intérêt constant. A cet égard la scène finale est anthologique ! Une curiosité dérangeante, qui marque certainement la mémoire…
Idiocratie de l'absurde, mimétisme au frontière de l'abjecte, rébellion sociale pour une certaine classe nord-européenne. Le frère cadet de Festen est moins vertueux que son benjamin. Moqueur, fainéant, ce groupe de jeunes très attardés n'a pas plus d'ambition que son propre nombril. N'empêche qu'on retrouve déjà là l'audace de son cinéaste. Le style Lars von Trier : caméra immersive, couleur qui donne cette impression de filmer en VHS. Ça n'a pas grand intérêt mais ça en suscite quand même un peu.
Un film intéressant très difficile à critiquer où le danois Lars Von Trier (sans doute le cinéaste dont ma vision du cinéma correspond le plus) ne pose aucune limite à lidiotie de ses personnages comme à son désir dexpérimenter (caméra portée, interviews, perches dans le champs de caméra, ) avec le Dogme. Comme dhabitude, cette satire est interprétée par des acteurs à la justesse remarquable et beaucoup de scènes sont particulièrement marquantes (partouze, urologie, nudité, ). Les Idiots certes mais pour un film qui ne lest pas du tout et qui frappe là où ça fait mal.
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0,5
Publiée le 20 avril 2021
Par où commencer on a l'impression que tout est permis simplement parce qu'on étiquette un film comme nouvelle vague ou cinéma expérimental. C'est une honte que ce film tente même de se classer parmi ces catégories. En réalité il devrait adhérer au manifeste du Dogme 95 selon lequel il a été réalisé. Mais en regardant ces règles il en entre clairement en conflits avec un certain nombre de ses propres règles. Le vœu de chasteté stipule que le son ne doit jamais être produit séparément des images mais ce n'est absolument pas le cas à plusieurs reprises. De même (selon le Dogme) le réalisateur ne doit pas être crédité. Alors comment se fait-il que M. Von Trier soit crédité comme réalisateur sur tout et partout où nous voyons ce film. Je veux dire que si vous voulez être intelligent et écrire un manifeste respectez au moins respecter ses règles. En regardant le DVD son nom et tous les acteurs sont crédités alors qu'ils ne devraient pas l'être. En toute honnêteté il ne devrait y avoir qu'une longue liste de noms. Classer un film dans la catégorie nouvelle vague ou expérimental semble être un stratagème marketing c'est-à-dire un moyen pour tout le monde de sauter dessus. Avec ce film on a l'impression qu'il s'agit simplement d'un cas de je sais nous allons aller dans des lieux publics et prétendre être handicapés nous allons essayer d'être aussi controversés que possible et demander à quelqu'un à la main tremblante de filmer le tout avec une caméra numérique portative. Puis nous monterons le tout de manière désordonnée en disant que nous nous rebellons contre la continuité. Un film ne fonctionne que si les idées sont claires et on peut se demander pourquoi il faut un réalisateur pour cette catastrophe...
Heueusement que j'ai loue le film gratos, pq abonnament bibliotheque. J aurais pleure pour l'argent perdu en louant le film ou allant au ciné. C'est nul ce film, j'ai resiste heroique 40 minutes, je vais essayer ... de voir le reste...c'est MAUVAIS!Un navet gros comme une maison. Et pq il y a cette camera qui bouge comme ca, ca suffisqsait pas un scenario débile?
Les Idiots sont le 5ème film que je voie de Trier. Jai adoré les 4 premiers. Celui-là me laisse un peu dubitatif. Filmé « Dogme », il est à la limite du docu-fiction et de lamateur. Les sentiments sont justes, les réactions aussi : cest un film superbement interprété. Mais où est le sens de ces idiots ? Ils critiquent une société bourgeoise qui, très justement, est idiote par le paradoxe quétant de plus en plus riche elle ne rend pas les gens plus heureux pour autant. En ce sens là, ils ont raison. Mais nos idiots sont eux aussi des bourgeois, je dirais même tout simplement des être humains avec leurs faiblesses dans une société bourgeoise, doù léclatement du groupe à la fin et léchec inéluctable de leur expérience à contre-courant choquante. Éclatement qui montre la limite de la critique et de lanti-moralisme outrancier face à la réalité sociale de chacun. Jusque là, je pense avoir suivi Mais il y a Karen ! Pourquoi finit-elle par être séduite par le jeu didiotie ? Il y a un lien entre lintellectualisme intransigeant de Steph et orgueilleux des autres, et le fait que Karen, pour des raisons beaucoup plus « sentimentales » car en plein drame, se sente bien avec eux ! Là il y a un message je pense. Mais je narrive pas à lénoncer véritablement. Demblée, je nai pas pensé quil faille sarrêter à un film sur la vision que lon a des Handicapés. Par contre, il faut savoir que cest un film très bien fait mais très long au début, où lon est démangé par des envies de claquer ses faux idiots, que lon trouve ce film d'autant plus choquant que sans raison : idiot. Il faut passer une moitié du film pour commencer à trouver des fils conducteurs. Enfin les idiots peuvent être vu comme pervers (scènes crues dont une porno). Mais peut-être LVT va-t-il ici un peu trop loin, arrivant à nuire au choc voulu pour interpeller, puisque de tous les points de vue ce nest pas un film tout public, et qui nest pas à la porté de tous.