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chrischambers86
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3,0
Publiée le 23 octobre 2011
Rèalisè en 78, "Convoy" est un film contestataire du grand Sam Peckinpah qui transcende ici un film de commande en road-movie extrêmement vif! Le metteur en scène du mythique "Straw Dogs" s'amuse à transformer un simple convoi de poids lourds en horde sauvage! Sa mise en scène est souvent intense et terriblement efficace avec des acteurs qui sont parfaitement crèdibles dans leurs personnages: des chauffeurs de semi-remorques Kris Kristofferson dit Rubber Duck, Burt Young dit Pig Pen au shérif Dirty Lyle Wallace alias Ernest Borgnine, en passant par la sculpturale Ali MacGraw, on passe un bon moment avec ses fous du volants! Au final, poursuites et cascades tout azimuts avec la musique très country de Chip Davis! Du Peckinpah sur mesure...
Un film qui a particulièrement mal vieilli, seul contre tous il réussit à rallier tout le monde à sa cause qu'il estime juste, c'est beau, petite larme à l'oeil. PLV : A réserver à ceux qui ont peur des surprises
Le premier quart d'heure du "Convoi" font peur tant elles sont un éloge de la virilité la plus crasse, empreintes d'un humour bien gras et présentant une intrigue qui ne semble pas posséder le moindre intérêt. Pourtant, la fascination de Peckinpah pour les camions et sa faculté à créer une alchimie entre ses acteurs finit par convaincre : il y a en effet une réelle élégance dans ces fondus enchaînés qui dévoilent cet improbable convoi et une émotion assez fine dans la manière de lier les personnages par des messages radio qui font prendre conscience de leur solidarité et de leur amitié. Le film n'est certes pas le plus personnel du cinéaste, à tel point que les ralentis, assez laids pour la plupart, paraissent davantage être un effet de signature qu'une véritable marque formelle, mais il parvient à s'élever au-delà de son idée initiale anecdotique pour prendre en compte une dimension plus politique avec la mise en scène des conséquences médiatiques de ces camions qui traversent les États sans but. "Le Convoi" est indéniablement un film mineur de Peckinpah mais demeure assez plaisant, nettement plus intéressant que ce que son entrée en matière promettait, à savoir le néant.
Bien que considéré comme une œuvre mineure dans la filmographie de Sam Peckinpah, Le convoi n’en reste un parfait exemple de son gout pour les provocations antiautoritaires et les personnages borderline ainsi que son talent pour filmer la brutalité humaine avec une indiscutable beauté. Porté par des musiques country qui accentuent l’identité purement américaine du film, le récit de cette colonne de poids-lourds se réunissant par solidarité pour défier les abus de pouvoir d’un shérif sadique s’apparente à un western moderne. Dans la peau de ce policier opiniâtre, Ernest Borgnine est un choix évident tant il retrouve un personnage similaire à celui qu’interprétait dans notamment Tant qu'il y aura des hommes ou L’empereur du Nord. La horde de camionneurs, menés par Kris Kristofferson (que Peckinpah avait fait connaitre cinq ans plus tôt dans Pat Garrett et Billy le Kid), est composée de personnages hétérogènes et attachants. C’est surtout dans la fluidité et la violence des scènes de courses-poursuites filmées dans de magnifiques décors désertiques entre l’Arizona et le Nouveau-Mexique que le réalisateur prouve une nouvelle fois sa maitrise de la mise en scène et du montage. Ces quelques passages purement jouissifs réussissent tant bien que mal à rattraper ce long-métrage auquel on peut reprocher que la frugalité et la linéarité du scénario en aient fait un road-movie quelque peu monotone.
Un Peckinpah mineur où l'on retrouve tout de même le style du cinéaste qui commence à se fatiguer. Bien loin des ralentis sublimant la violence de "La Horde sauvage", les scènes d'actions du film traînent la patte et manquent cruellement de rythme aussi bien que le scénario manque de crédibilité et de psychologie. On ne s'intéresse guère au parcours de ces routiers et à leur combat contre les forces de l'ordre et il faut bien des décors arides, de solides acteurs (Kris Kristofferson, Burt Young, Ernest Borgnine) et une très bonne bande-originale pour empêcher l'ennui de montrer le bout de son nez faisant de ce convoi quelque chose de sympathique mais de grandement oubliable.
Un étonnant road-movie de la part du réalisateur de "La Horde sauvage" qui s'il pâtit d'un scénario, sur la solidarité entre routiers face à une Police et des politicards pourris, plutôt faible et d'un rythme trop souvent inégal, il bénéfie en tous les cas d'une distribution très sympathique et de scènes d'action spectaculaires et impeccablement réalisées. Franchement mineur dans la carrière de Peckinpah et s'apparentant plus à une pause agréable qu'au désir de faire une grande oeuvre, "Le Convoi" n'est pas déshonorant pour autant.
Original ce road movie. Il manque toutefois un peu de rythme. Par ailleurs, à part le héros et le flic névrosé, les autres personnages ne sont pas assez approfondis. Du coup ils ne servent qu'à mettre en valeur le beau et viril héros.
Le film me fait malheureusement penser un peu à la coccinelle !!!! C’est pas vraiment flatteur mais la course poursuite avec le shérif est aussi filmée avec un humour moyen voire niais. Le policier a beau dire tout de go « je casse du camionneur », il n’empêche qu’ils passent tous pour des bras cassés. Le spectacle est un peu pataud mais les camions crèvent l’écran !!
Le Convoi est un road-movie que je trouve assez banal. L'histoire est assez passionnante au début, mais au fur et à mesure que le film se développe, cette oeuvre s'avère beaucoup moins passionnante, en partie à cause de certaines séquences peu divertissante et qui je trouve nuisent au déroulement du récit. La mise en scène de Peckinpah est tout de même assez efficace sur certains plans, et l'on sent tout de même la patte du réalisateur de La Horde Sauvage derrière ce film. Voilà un film qui peut tout de même plaire à certaines personnes, même s'il s'agit pour moi d'un film mineur dans la carrière de ce metteur en scène.
Pas le meilleur Peckinpah du tout, mais ce film reste un assez bon moment de cinéma burné, avec un Kris Kristofferson excellent, comme souvent (et comme à chaque fois qu'il joue dans un Peckinpah). Bon film.
Un road-movie divertissant de big trucks, au ton chaleureux, à la mise en scène efficace de Peckinpah, avec son lot de courses-poursuites, et avec un casting impeccable.
Le film est considéré à juste titre comme un film mineur dans la carrière de S. Peckinpah, un réal qui compte autant de chefs d'oeuvre que de doigts sur une main (voire un peu plus). Est-il pour autant à jeter ? Pas totalement car il porte encore en lui un discours frondeur et anti-conformiste voire rebelle que le réal défend depuis ses débuts. C'est juste que le ton général est plus festif, plus joyeux, plus insouciant (difficile de faire plus sombre que "Croix de fer" en même temps, film sortit l'année d'avant et au tournage plus chaotique et énorme crash au box-office). On est donc là dans une histoire simple, qui va commencer avec une bagarre type "L'agence tout risques") avant d'enchaîner avec une poursuite style "Shérif fais-moi peur". Oui, pas des références de haut vol mais bon, c'est un film distrayant, avec quelques fulgurances du génie filmique de Peckinpah, qui apparaît ici assez fatigué. Entouré de potes devant la caméra (K. Kristofferson, E. Borgnine et B. Young plus la charmante A. McGraw qu'il avait déjà dirigé), Peckinpah s'amuse un peu mais ne nous fait pas rêver. Pas infamant donc mais pas indispensable non plus. D'autres critiques sur
Entre Western moderne et road-movie, ce petit film d'action sans prétention sur fond de musique country est un bon moment, avec de belles scènes d'actions savoureuses. Alors oui le scénario ne vole pas haut avec cette vengeance des routiers sur un sheriff un peu cavalier mais on s'en carre un peu, non ?
Oeuvre peu aimée de Sam Peckinpah, « Le Convoi » n'est certes pas son film le plus personnel. On y retrouve néanmoins son amour pour les marginaux et cette vision comme souvent à rebrousse-poil de l'Amérique, celle qui n'intéresse personne mais se fait captivante sous la houlette du réalisateur de « La Horde sauvage ». Ce dernier a beau être ainsi moins impliqué que d'habitude, les motifs de satisfaction sont réels, tel le discours sur l'omniprésence des médias ou l'image solidaire et attachante des routiers, loin des obsédés sexuels et serial-killers que l'on croise régulièrement aussi bien à la télé qu'au cinéma. Le résultat est mineur dans la carrière de son génial auteur, mais étonnant et très plaisant : beaucoup de réalisateurs aimeraient pouvoir en dire autant...