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FeetLover
29 abonnés
289 critiques
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3,0
Publiée le 25 juin 2014
A l'époque, enfin, il y a 20 ans de cela quand j'ai découvert le film étant ado, j'aurais mis 5 étoiles direct : une vraie merveille. Aujourd'hui, je l'ai trop vu et revu, du coup j'ai du mal à le revoir ^^ Mais c'est un film superbe, à voir absolument pour qui ne l'a jamais vu, il ne faut pas passer à côté de ce chef d'oeuvre !
L'avant dernier film de Sam Peckinpah aurait pu être une belle merde sans queue ni tête mais le réalisateur arrive tout de même à proposer quelque chose de plutôt correct. Partant du postulat qu'il pouvait presque transposer son chef d'oeuvre, « La horde sauvage », à l'ère moderne et en remplaçant les cowboys par des routiers (voilà en somme l'idée de base qui avait tout d'une gageure pouvant potentiellement générer un navet), l'américain arrive à divertir, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance. « Le convoi » est un film beaucoup plus léger que ce que son réalisateur avait coutume de proposer mais la marque de fabrique est bien présente. Au menu : le bon vieux temps qui fout le camp et la défiance envers l'ordre établi. Et même si, sur ce second point, l'ami Sammy chausse ses plus gros sabots pour nous exposer son propos, on retient un rythme sans temps morts, un humour sympathique et quelques bonnes scènes de course poursuite. L'opposition entre Kris Kristofferson, barbe drue et pectoraux affûtés, et Ernest Borgnine, bedaine proéminente et petite moustache règlementaire, porte très bien l'ensemble et après presque 20 ans de carrière, Peckinpah arrive enfin à diriger correctement une femme, Ali McGraw s'en sortant très bien après une prestation un peu légère dans « The Getaway ». Une pointe de machisme, quelques clichés mais globalement la réalisation nerveuse et cette petite pointe contestataire et sauvage font de ce film un divertissement tout à fait honnête.
Un très bon road-movie qui oscille entre Duel et Shérif fait moi peur. Ce n'est pas le meilleur de Peckinpah mais cela reste très efficace, encore deux excellentes prestations de Kristofferson et Borgnine.
Film mésestimé de Peckinpah, il est pourtant représentatif du mépris du réalisateur envers les institutions et leurs représentants. Un tantinet anar, il fut une fois de plus pour Peckinpah "remonté" par sa Major, qui l'a sans doute adouci...
Ouaips ! C’est pas le meilleur Peckinpah, mieux vaut se rabattre sur quelque chose qui a fait ses preuves comme ‘Pat Garrett’ ou ‘Les chiens de paille’. Mais blague à part, on est bien dans un film typique des années 70 dans la digne lignée de ‘White line fever’, ‘Dirty Mary’, ‘Vanishing point’ ou bien ‘Smokey and the bandit’ puisqu’il reprend traits pour traits la trame de ce dernier à savoir des flics abusant de leur pouvoir, une jeune femme en détresse prise sur le chemin (Ali McGraw) et surtout une solidarité entre routiers à travers la Cibie. Le scénariste Bill L. Norton n’a donc pas de quoi être fier d’autant qu’il tire son inspiration d’une chanson simpliste intitulée ‘Convoy’. Par moments, on reste vraiment trop proche du nanar et ce à cause d’une version française qui massacre le film… Ernest Borgnine et Burt Young cabotinent un max ce qui n’améliore en rien à la crédibilité générale. Certes, Kris Kristofferson est très charismatique surtout avec sa barbe et les camions sont magnifiquement imposants (on n’en fait plus des comme ça) : le canard sur le Mack de Rubber Duck -d’où le nom- a été repris par Tarantino dans ‘Boulevard de la mort’. Bref, passez votre chemin même si la nostalgie des années 70, la musique country et la hargne de Peckinpah peuvent sembler attirantes.
Vu à la télé hier soir. Il y a des films qui vieillissent mal, et celui là en est un exemple parfait !!! HIstoire fade qui tourne au ridicule. Laid comme un camion (avec long plan de fumée noire et épaisse).
Ouaff !! Quelle nullité ce film, on s'ennuie de bout en bout. Un acteur qui aurait mieux fait de continuer à chanter, une histoire sans queue ni tête et sans morale Je suis pourtant un fana des films US des années 70, mais là je préfère encore "Cours aprés moi shérif" qui a en plus pour lui l'humour et une bande son réellement country car à part "Okie" de Merle Haggard , boff !! Loin.. , vraiment trés loin de LA référence : "Duel" de Spielberg ou encore "Le Salaire de la peur" ( dans le genre camion ! )
Déçu,quelques bon moments,mais un scénario inexistant et des personnages caricaturaux.Si encore le film assumait un second degré...mais il semble se prendre au sérieux.Peckinpah me déçoit, certaines scènes sont bien réalisées,les acteurs sont sympathiques mais on n'accroche pas au film.Le seul mérite du film est d'avoir un message intéressant,hélas ce dernier est traité de manière trop manichéenne.Le phénomène de société créé dans le film est lui,bien rendu,mais le film ne va maleureusement pas jusqu'au bout.En bref,moyen.
Déjà 30 ans ce film et une caricature des routiers de cette époque-là, avec une pointe de racisme. Des cascades et bagarres à la Sam Peckinpah, très soignées. 4 étoiles car on ne s'ennuie pas.
Un film qui a mal vieilli, et qui n'accroche plus guère. Beaucoup de choses aberrantes (les camions qui défoncent toutes les maisons de la ville à la fin pourraient faire de nombreuses victimes...), mais quelques passages amusants (la voiture de flics derrière un camion "arroseur"), et une belle poursuite avec de belles images de désert. Mais ça ne fait pas un bon film, juste un film passable.
Ce film pourrait paraitre de prime abord "léger" et commercial. Mais un film de Sam Peckinpah ne peut pas être léger. Ce convoi rappelle furieusement La Horde Sauvage (1969) . Les camionneurs sont les cowboys tueurs vieillissants; ils parcourent le pays avec leur camion et sont confrontés ici à un flic qui les harcèle. Ce qui va les amener à construire un convoi de camions, toujours en fuite en avant , qui bien sûr finiras mal, et par un suicide, comme dans La Horde Sauvage, mais ici avec un épilogue positif, film commercial oblige. Le film est bien de Sam Peckinpah. Nous y retrouvons ses acteurs fétiches. Nous y retrouvant son sens du montage avec l'utilisation de ralentis. Nous y retrouvons sa volonté de montrer des têtes, des trognes, des visages, que l'on ne voit pas habituellement. Des gens simples, pauvres, besogneux, qui ne sont pas les gagnants du capitalisme, mais qui croient en une certaine liberté. Ce sont les personnages du peuple, les gens simples, qui intéressent Sam Peckinpah. Le film lui permet de parler de racisme, et de problèmes de vie courante et d'éléments sociaux. Le scénario parle de manière plutôt efficace et concise des différents personnages, de manière simple et avec substance. Mais aussi des politiciens pas forcément véreux, mais prêts à exploiter tous les éléments en leur faveur pour pouvoir être réélus. Le film se révèle plus riche que ce que l'on pourrait imaginer en préalable à la vue de l'affiche et lecture du synopsis. Le film parle de gens simples, de travailleurs dans l'Amérique profonde, qui sont harcelés par l'État c'est-à-dire par la police locale ou la police fédérale et aussi par les politiciens et les médias. Kris Kristofferson se révèle être bon dans le rôle du personnage principal, plutôt inexpressif, qui est en fuite en avant et qui finalement ne sait pas où il va et finit par se suicider. À noter un des délices du film: Ali MacGraw. Beau magnétisme.
Un vrai road-movie bourré d'aventures pour les routiers et les passionnés de camions. Un film culte qui avait montré l'utilité de la radio CB à l'époque.
On peut résumer en disant qu'il s'agit du face à face de 2 machos, chacun voulant prouver à l'autre qu'il a la plus grosse, au prix de dégâts disproportionnés. Et tous ces Routiers, on les prendrait facilement pour des touristes qui n'ont que ça a faire. N'ont-ils pas des chargements à livrer ? Si l'on oublie ces aspects là, les personnages sont attachants, l'amitié virile fait chaud au coeur, ...et les camions sont de sacrées belles bêtes !
Film plutôt positif et léger, donc carrément à contre-courant dans la filmographie de Peckinpah, "le convoi" se laisse regarder malgré tout mais ne laissera pas une trace indélébile dans la mémoire du spectateur. Dans la veine des films des années soixante dix où s'est opéré la mutation du western en roadmovie, ce film s'inscrit complètement à l'opposé de cette mouvance de manière décontracté et bon enfant, bagarres et poursuites routières sont donc traités avec dérision malgré les ralentis peckinpiens qui les jalonnent et même si le coté contestataires de l'ordre établi représenté par le shérif est présent on à plus affaire à une comédie d'action qu'à un drame sociologique. Une réalisation plus que mineure pour un Peckinpah qui fait vivement résonner le rire finale d'Ernest Borgnine comme pour nous signifier la bonne blague auquel on vient d'assister, un pied de nez cinématographique indigne de son auteur.