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soulman
86 abonnés
1 221 critiques
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1,5
Publiée le 25 avril 2020
Du niveau des nanars du même genre avec Burt Reynolds (Cours après moi shérif...), "Le convoi" est un film sans intérêt dans la carrière de Peckinpah, son avant-dernier long-métrage avant l'estimable "Osterman Week-end". Le duel entre le shérif et Duke n'apporte rien de nouveau dans le désert de l'Arizona, pas plus que l'excellent Borgnine qui réitère l'interprétation d'un salaud vicieux dans laquelle on l'a vu d'innombrables fois. La pauvre Ali McGraw que l'on préférait nettement dans le remarquable "Guet-apens" est, quant à elle, la faire-valoir de charme de cette lourdingue équipée et n'a, hélas, pas grand chose à défendre...
Un petit film de comédie d'aventure divertissante avec un air de "chérif, fais moi peur" avec Enerst Borgnine, kris Kristofferson, et Burt Young. Un convoi de camion en route pour changer d'état, est poursuivit par un chérif en colère après une bagarre dans un bar. La réalisation remplie de bonne humeur de ce film comble un peu le scénario. Un fort méssage sur le racisme est également au menu, quand un de leur amis, noir, est envoyé en prison victime de tabasserie sauvage par la police. Et ce film tourne au drame littéralement,.... ou pas !
Pas un aigle de la route – il prendra son envol l’année suivante –, mais un canard ! Convoy surprend par son articulation de plusieurs genres, au carrefour de l’action brutale, du burlesque à la limite de la parodie et du western, avec son attention portée aux paysages et sa bataille dans un saloon reconverti en diner routier. Cette synthèse est d’autant plus paradoxale qu’elle s’applique à une trajectoire a priori linéaire, qui suit une route dessinée sur laquelle les convoyeurs « avancent », comme l’indique Duck ; la marginalisation progressive des camionneurs passe ainsi par le choix d’un itinéraire secondaire, des petites routes dangereuses et saturées de poussière et de sable, donnant lieu à une superbe séquence de ballet automobile dont s’est souvenu George Miller pour son Fury Road (2015). Sam Peckinpah n’a pas son pareil pour donner de l’envergure à cette course-poursuite quasi abstraite, engagée dans des espaces désertiques à la manière d’un Steven Spielberg dans Duel (1971) : sa réalisation cisèle des plans parfaitement composés et cadrés, servie par un montage fluide qui restitue la puissance des moteurs et le fracas des chocs. Les cascades sont d’ailleurs saisissantes. L’intelligence du long métrage réside également dans son refus de signifier autre chose que ce qu’il donne à voir, autrement dit la négation de la fable politique au profit d’un mouvement anarchiste axé sur la solidarité entre pairs et le respect mutuel. Un grand film plutôt méconnu, qui inspira notamment la clausule tragique de Thelma & Louise (Ridley Scott, 1991).
Cette comédie d'aventures est plutôt sympathique. Road-movie "à la cool" avec de longues scènes de poursuites assez fun. Chouette casting en plus avec des acteurs devenus trop rares.
« Convoy » est l’archétype même du Road-Movie. D’abord, d’un point de vue de sa construction. L’intrigue se développe à mesure qu’on avance sur la route. Le film revêt aussi toutes les caractéristiques du Road-Movie dans le sens où il est profondément américain, visuellement onirique et radicalement anarchiste. Tant du point de vue de la forme que du point de vue du fond. Les plans choisis par Peckinpah de la « road », des trucks, des grands et magnifiques espaces naturels, sont à la fois autant des images d’Epinal de l’Amérique, que des hymnes à la liberté, propre à l’esprit américain et revendiquée par les routiers, mais sans cesse menacée par l’autorité. D’ailleurs l’analyse sérieuse des répliques et des situations révèle les féroces critiques adressées aux institutions. Les forces de l’ordre sont corrompues, abusent de leur pouvoir, et font preuve de racisme. Les médias se révèlent tout aussi manipulateurs que les politiques. Si le film de Peckinpah, ne semble pas dépourvu de quelques longueurs, et baisse de régime dans l’action, il n’en reste pas moins l’expression d’un anarchisme captivant, drôle et beau. Tout le contraire des productions super razoir pondues par les anars de la nouvelle vague. Notre adulation aujourd’hui encore pour ces tchatcheurs bobos et franchouillards révèle bien la superficialité de notre soit disant gauchisme s’agissant des sujets du quotidien populaire français.
Une bonne ambiance de départ à la shérif fait moi peur mais avec des camions, ensuite le film essaye de devenir plus sérieux mais le scénario n'est pas très construit et ça devient un peu ennuyeux. Une mention spéciale pour Ernest Borgnine.
Ce n'est pas voyage au bout de l'ennui, mais presque. On a vu Sam Peckinpah bien plus inspiré que ça, avec "Chien de paille" ou "La horde sauvage"... Ici, seul l'humour des dialogues et l'engagement de Kris Kristofferson parvient à hisser le film de la médiocrité. Bref, une production dont on peut se passer.
Film mineur de Peckinpah, sans doute même son œuvre la plus faible. Le cinéaste s’entoure d’acteurs ayant déjà collaboré avec lui et filme une histoire sans véritable surprise qui le réalisateur voulait être une version mécanique de sa Horde sauvage. Malheureusement le film se traine et ne parvient qu’à de très rares moments à être efficace. Les quelques passages d’action sonnent comme des redites de la part de Peckinpah et les passages comiques sont maladroitement amenés. Le thème de pouvoir des médias et de la manipulation par les images est aussi abordé sans réelle profondeur, thème que le réalisateur reprendra avec plus de sagacité dans son dernier film Osterman Weekend. Même le destin final de son héros, spoiler: qui survit finalement et ce contre toute logique , montre que Bloody Sam est dans une petite forme.
Peckinpah realisateur emblématique du "nouvel Hollywood " met en scène "le convoi" à la fin de sa carrière. Porté par un casting formidable : Kris Kristofferson ( chanteur et acteur) , Ernest Borgnine et surtout la sublime Ali Mac Graw ( qui va définitivement divorcer de Steve Mac Queen cette année là).
Le film fut un échec public et ne fait pas partie des meilleurs du réalisateur, loin s'en faut. Pourtant, si la première partie paraît assez banale ( conflit routier entre un policier retors et des routiers sur une route du désert de l'Arizona), la seconde l'est beaucoup moins.
"Le convoi" prend alors une tournure politique ( la force des faibles, la dignité, le racisme, la récupération politique qui guette les mouvements populaires, figurent parmi les thèmes abordés ici). Toutefois son point faible est le scénario. A l'écran , le résultat est trop répétitif et l'ensemble manque un peu de souffle, malgré des cascades spectaculaires.
Toutefois, il me semble quil se soie bonifié avec le temps car il procure, en le voyant aujourd'hui, un parfum de nostalgie. A mes yeux, juste pour les plans sur Ali Mac Graw le film mérite d'être vu.
Un classement établi il y a une dizaine d'années par une revue célèbre d'outre atlantique , la plaçait dans les trente actrices les plus sexys de l'histoire d'Hollywood. Ce n'est pas moi qui dirait le contraire à propos de cet ancien mannequin poussée, un peu contre sa volonté, devant la caméra par ses proches. Elle obtint, malgré tout, un Oscar avec "love Story".
Ce film ne tiens pas vraiment debout. Le scénario est trop simpliste et le message manque de vigueur. Pris entre l'envie de faire une comédie et l'envie de faire un film politique, Sam Peckinpah n'a pas réussi le mélange voulu. Si l'idée de dénoncer la politique spectacle est louable, le film ne parviens qu'à la fin, et un peu tardivement, à délivrer son message. Malgré un certain savoir faire indéniable, c'est loin d'être le meilleur film du réalisateur de "La horde sauvage".
Le Convoi (1978) n'est qu'un prétexte pour nous montrer une banale course poursuite à l'américaine, dénuée de sens (et de scénario). Accompagnée uniquement d'acteurs amateurs, mis à part celui que l'on ne présente plus : Kris Kristofferson (la saga Blade) ainsi que la charmante Ali McGraw (séduisante au milieu de tous ces camionneurs). Réunissant une bande de routiers qui n'auront qu'un seul objectif, quitter l'état dans lequel ils ont "cassé" du flic (lors d’une bagarre dans un vieux resto sur le bord d'une autoroute) et se mettre à l'abri au Nouveau Mexique. S'ensuit alors une course poursuite pour le moins assez réussie (seul et unique point fort du film), entre cascades vertigineuses, queues de poissons sur les routes du désert et discussions interminables sur les CB, le film se résume à n'être finalement, qu'une Série B soit-disant contestataire puisqu’elle aborde le sujet des routiers exploités et abusés face à certains policiers véreux et autres politiciens qui ne se préoccupent pas assez de leurs sorts.
un road movie mené tambour battant pas kris Kristofersen en forme. une film polémique qui décrit l'abus d'autorité des policiers américains, ne cherchant qu'un seul but escroqué les routiers en usant de multiples subterfuges mais grace à la solidarité des camionneurs, le manège va vite s'embrasé et ce ne devait être qu'un simple course poursuite va se tranformé en un immense convoi d'une centaines de camions. un film assez long mais pas ennuyeux, une musique country entrainante, des personnages ecclectiques et des dialogues crus soupoudré d'une bonne dose d'humour.
"Le convoi" n'est pas à proprement parler un chef-d'œuvre, ceci dit je fut surpris que le temps passe assez vite. Il n'y a pas de quoi se casser la tête. Par contre c'est à croire de S. Peckinpah découvrait le ralentit... Chaque séquence est l'occasion d'imposer un ralentit de plus. Une coup de poing : ralentit ; une chute : ralentit ; une cascade : ralentit ... E. Borgnine y campe un salop de premier choix.
Ce n'est clairement pas le meileur film de Sam Peckinpah mais cela reste un bon divertissement assez drôle avec des scènes d'actions efficaces. Le tout a un parfum anarchiste des plus réjouissant ou les politiciens et les forces de l'ordre en prennent pour leurs grades. Le casting est composé d'habitué du réalisateur avec en tête d'affiche Kris kristofferson et Ernest Borgnine. Au final, c'est un film irrévérencieux mais également d'une sincerité rare.