Kurt Russell est sur le point de renouer une troisième fois avec le sombre anti-héros cynique Snake Plissken, personnage central des films New York 1997 et Los Angeles 2013, réalisés en 1981 et 1996 par John Carpenter. Les retrouvailles de l'acteur avec le personnage qui l'a rendu célèbre ne donneront pas lieu à une troisième aventure sur grand écran, mais seront organisées pour un jeu vidéo et un dessin animé basés sur l'histoire de Plissken.
Snake Plissken virtualisé
En effet, à l'occasion de la sortie outre-Atlantique d'un DVD édition spéciale de New York 1997, un jeu vidéo basé sur le film pourrait prochainement voir le jour aux Etats-Unis. Kurt Russell a d'ores et déjà accepté de prêter sa voix pour ce jeu, ainsi que d'être digitalisé par les programmeurs pour les aider à la création du personnage virtuel.
La productrice Debra Hill (responsable de production sur New York 1997 et Los Angeles 2013) a également annoncé qu'elle souhaitait prolonger les aventures de Snake Plissken à travers d'un dessin animé, qui combinerait "la sensibilité japonaise et la narration d'un western". Là aussi, Kurt Russell pourrait prêter sa voix au personnage si le projet devait aboutir. Un projet important pour Debra Hill : "De nombreuses histoires ont été présentées dans les deux premiers films, et grâce aux comics, romans, jeux vidéos et dessins animés, nous serons en mesure de les explorer plus profondément. Comment Snake a-t-il perdu son oeil ? Qu'est-il arrivé dans les batailles de Cleveland et de Leningrad ? (...) Nous explorerons ces histoires tout en en introduisant de nouvelles".
Parallèlement, le personnage sera le héros d'une nouvelle saga de comic-books intitulée John Carpenter's Snake Plissken Chronicles.
Kurt Russell le justicier
En attendant la mise en chantier des ces deux projets, Kurt Russell sera prochainement aux Etats-Unis à l'affiche du thriller Dark blue, de Ron Shelton (scénariste de Bad boys 2), où il interprète un sergent de police chargé d'enquêter sur un meurtre survenu durant les émeutes raciales de 1992 à Los Angeles.
Johann Liard avec The Hollywood Reporter