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    Kevin Bacon

    A l'occasion de la sortie de "L'Homme sans Ombre", Kevin Bacon se prête au jeu de "Parole de Star". Un comédien pas si invisible que cela.

    AlloCiné : Si vous n'aviez pas été comédien, qu'auriez-vous fait ?

    Kevin Bacon : J'aurais sûrement fait de la musique. Mais, si je n'étais pas dans le showbiz d'une certaine façon, je serais devenu architecte ou "designer" d'intérieur.

    Vous souvenez-vous du premier film que vous ayiez vu sur grand écran ?

    Euh, voyons voir... Le tout premier film ? Je ne suis pas sûr. Je ne sais pas si je m'en souviens. Peut-être La Mélodie du bonheur, une comédie musicale.

    Votre acteur de référence

    Je pense que mon acteur préféré... je dirais ma femme (rires). C'est mon acteur préféré pour de nombreuses raisons. Sinon, je dirais Meryl Streep.

    Votre plus grand regret professionnel

    Honnêtement, j'essaie de ne pas me focaliser sur le passé. Je pense que si votre vie est trop remplie de regrets, vous n'irez jamais nulle part.

    Et votre meilleur souvenir professionnel ?

    Je pense, je suppose peut-être que l'un de mes meilleurs moments a été ma participation au film Diner de Barry Levinson. Il y avait une sorte de pureté en faisant ce film. Nous étions jeunes et on s'amusait bien, là-bas à Baltimore. Je pense que c'est cela.

    Votre film de chevet

    Oh ! Je ne sais pas si j'ai un film de chevet. Laissez-moi réfléchir (silence).

    Un de mes films préférés, qui a été une de mes sources d'inspiration est Macadam Cowboy. Il y avait une telle sorte de jeu d'acteurs que je n'avais jamais vu auparavant de la part de Dustin Hoffman et Jon Voight. De véritables transformistes qui incarnaient à merveille leurs personnages.

    Votre plus grand désir

    Je pense que mon plus grand désir est que mes enfants soient heureux et en bonne santé.

    Votre première réplique au cinéma

    Oh, non. Je ne sais même plus quel était mon premier film (rires).

    Ah, si, c'était Animal House. Alors, ma première réplique...

    La rencontre déterminante dans votre carrière

    Voyons voir. Je me souviens d'une fois, où j'avais fait des économies pour me payer des vacances en Italie. Je suis resté dans un hôtel minable. Un jour, je suis sorti sur la terrasse. En face, vers un hôtel de luxe, sur un balcon, j'ai vu Robert Wagner sortir en peignoir, buvant un verre de champagne. Je me suis dit que cette vie avait l'air marrante.

    Comment résumeriez-vous "L'Homme sans Ombre" ?

    Je dirais que L'Homme sans Ombre est un trip, un voyage effrayant.

    Qui est Sebastien Caine, votre personnage ?

    J'interprète un scientifique qui a trouvé la formule de l'invisibilité, en tirant les fruits d'une expérience avec des gorilles. Ils ont réussi à les rendre invisible. C'est un projet secret mis au point par le Pentagone. Je prends une décision quelque peu téméraire pour faire l'expérience sur moi-même. On m'injecte le sérum et je deviens "L'Homme sans Ombre", un monstre en quelque sorte. C'est la descente vers le mal d'un individu qui devient un monstre.

    Qu'est-ce qui vous a plu dans cet "homme sans ombre" ?

    J'ai trouvé le rôle fantastique. Une réelle opportunité. J'ai eu l'occasion d'apporter une touche supplémentaire dans ce personnage assez complexe. Un type qui croit qu'il doit gouverner le monde, qu'il a besoin de ce pouvoir pour s'emparer du monde.

    Je voulais absolument travailler avec Paul Verhoeven. Je pensais que cela serait intéressant d'être dans un film à effets spéciaux, et être cet effet. Une véritable chance d'être cette chose, ce monstre.

    Quel genre de metteur en scène est Paul Verhoeven ?

    C'est un homme très passionné. Un réalisateur très fort, incroyablement énergique, infatigable et avec un esprit très scientifique. Il a la capacité de contenir des tas d'informations scientifiques. Il a une sorte de personnalité mercuriale ; il peut exploser, et puis, hop, tout est fini. Il a aussi réussi des choses techniquement et visuellement très fortes, et qui n'avaient jamais été faites auparavant.

    Aviez-vous déjà imaginé d'être invisible un jour ?

    Quand j'étais enfant, j'avais l'habitude de rêver que je pouvais me glisser dans les vestiaires et les douches des filles. Vous savez... Mais, maintenant, j'ai arrêté ; je ne fais plus cela.

    Un souvenir particulier, une anecdote de tournage de "L'Homme sans Ombre"

    Une des choses les plus amusantes qui se soit produite durant le tournage a été la toute dernière scène que nous avons tournée. La scène où je tire sur un homme, sous l'eau, dans une piscine. J'étais recouvert de peinture noire, des pieds à la tête. La prise de vue avait lieu sous l'eau. Quand je suis remonté à la surface, c'était pour moi la fin de neuf mois de tournage. Je regarde alors en l'air et Paul Verhoeven, tout habillé, a sauté dans la piscine avec moi.

    Rêvez-vous d'un rôle en particulier ?

    Je n'en rêve pas d'un en particulier. Je ne passe pas beaucoup de temps à m'imaginer tel ou tel rôle. J'attends simplement que cela vienne...

    Un commentaire rapide de votre filmographie

    - Sleepers

    Un film de Barry Levinson. Des rencontres avec Robert de Niro, Brad Pitt, Dustin Hoffman, Jason Patrick... J'interprétais une sorte de gardien de prison un peu sadique.

    -Sexe Crimes

    Un film amusant à tourner. Mais, dur à expliquer. Un film sexe et mystérieux où j'étais un flic corrompu.

    - Appolo 13

    Une histoire vraie sur une mission lunaire qui a échoué.

    - J.F.K.

    Oliver Stone. Et mon personnage de prisonnier homo.

    - Novocaine

    Mon dernier film en tant qu'acteur (inédit pour l'instant en France NDLR). Un petit rôle dans cette comédie, où je campe un acteur. J'ai pensé que c'était amusant d'interpréter un comédien à l'écran !

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