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    Le cinéma à l'honneur le 14 juillet

    Le 14 juillet a vu une nouvelle série de personnalités promues dans l'ordre de la légion d'honneur.

    A l'occasion de la fête nationale, une nouvelle promotion a bénéficié de la Légion d'honneur. Créée par Napoléon, cette distinction emblématique, récompense les personnalités ayant rendu un service à la nation, qu'il soit militaire ou civil, de bravoure ou de promotion... Les promotions civiles ont lieu le 1er janvier, à Pâques et le 14 juillet.

    Pour la troisième fois cette année, le président de la République a donc signé le décret fixant la liste des heureux élus, dont plusieurs personnalité du monde du cinéma :

    • Robert Hossein, comédien et metteur en scène

      Enfant de la balle et cinéphile de la première heure, Robert Hossein est à l'origine comédien. Après avoir été l'inoubliable mari de Michèle Mercier dans la série Angélique, il tourne de nombreux films en tant que comédien, parmi lesquels Les uns et les autres, de Claude Lelouch (1981), Le professionnel (1981) de Georges Lautner, et Le grand pardon d'Alexandre Arcady (1982). Robert Hossein s'intéresse également à la mise en scène dès 1956 avec Les salauds vont en enfer, et réalise notamment Les misérables en 1982. Désormais, outre quelques apparitions au cinéma, comme l'an dernier dans Vénus Beauté de Tony Marshall (1999), il s'illustre désormais essentiellement dans la mise en scène de grands spectacles dramatiques liés à l'Histoire.

    • Jean Becker, metteur en scène

      D'abord assistant de son père Jacques, notamment sur Le Trou, Jean Becker a ensuite dirigé Jean-Paul Belmondo dans Un nommé la Rocca (1961), son premier film en tant que réalisateur, puis dans Tendre voyou (1966). Après les Saintes chéries, à la fin des années soixante, il se consacre au film publicitaire, et ne reviendra au long métrage qu'en 1982 avec L'été meurtrier, qui sera un grand succès. Plus récemment, il a réalisé en 1994 Elisa, avec Vanessa Paradis et Clotilde Courau, puis Les enfants du Marais, en 1999.

    • Danièle Thompson, scénariste et cinéaste

      Fille de Gérard Oury, Danièle Thompson débute sa carrière de scénariste auprès de son père, à l'écriture de La grande vadrouille (1966). Ce premier essai sera suivi de beaucoup d'autres : Les aventures de Rabbi Jacob (1973), La Boum (1980), La Reine Margot (1994), Ceux qui m'aiment prendront le train (1998). Passionnée d'écriture, elle signe son premier roman en 1994. En 1999, elle réalise son premier film, La Bûche, avec à ses côtés, à l'écriture, son fils Christopher. Pour perpétuer la tradition ?

    • Chantal Ackerman, réalisatrice belge

      Auteur de son premier court-métrage à l'âge de 18 ans, elle réalise son premier long-métrage en 1972 et s'attache à porter un regard sur la vie quotidienne. Remarquée en 1975 avec le film Jeanne Dielman, elle est régulièrement invitée dans les festivals. Ce fut d'ailleurs le cas de La captive, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs lors du dernier festival de Cannes.

    • Melvin Van Peebles, cinéaste américain

      Melvin Van Peebles souhaite développer au cinéma son envie de faire sortir les noirs américains du ghetto dans lequel les blancs les confinent. Il s'expatrie en Europe, où il tourne un premier film : La permission. Grâce à l'accueil favorable de la critique, il rentre aux Etats-Unis, et tourne Watermelon Man. Craignant d'être récupéré par les blancs, il réalise Sweet Sweetback's et devient indépendant. Il sera l'un des symboles de la black exploitation Ce mouvement, orchestré par les blancs, reflète au cinéma le désir de reconnaissance de la communauté noire. Son dernier film, Le conte du ventre plein, a été présenté cette année dans le cadre de la semaine de la critique à Cannes.

    F.M.L d'après l'AFP

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