La cour d'appel a confirmé le jugement rendu en première instance, et déclaré irrecevables les revendications de Francis Ford Coppola concernant d'éventuels droits sur Contact de Robert Zemeckis pour prescription.
En 1975, le réalisateur Francis Ford Coppola a l'idée d'une série destiné à la télévision, basé sur une rencontre entre les terriens et des extraterrestres. Pour mener à bien le projet, il engage Carl Sagan pour développer le script. Le projet ne verra jamais le jour.
Le récent litige porte sur le fait que l'auteur, dont le livre Contact a été publié en 1985, a été contactée par la Warner en 1995 pour l'adapter sur le grand écran. Coppola, en tant qu'initiateur de l'idée de base, estime dès lors disposer de droits sur ces produits.
Selon le verdict rendu par le tribunal, le réalisateur a entamé cette procédure en justice pour disposer uniquement d'un moyen de pression dans son conflit avec la Warner concernant Pinocchio. Coppola avait en effet également attaqué le studio dans une procédure parallèle, estimant que celui-ci interférait de manière nuisible dans son projet d'adaptation de Pinocchio pour Sony.
En 1998, le jury avait accordé à Francis Ford Coppola 80 millions de dollars de dommages et intérêts, dont 60 avaient été rejetés par la cour. Les deux parties avaient fait appel.
Pour l'affaire Contact, les représentants de Warner se sont déclarés satisfaits de ce verdict, au sujet d'un procès qu'ils estimaient "sans fondements". La veuve de Carl Sagan a même ajouté qu'il était "hors des limites de la décence d'attendre plus de 20 ans avant de décider d'attaquer la veuve de l'auteur six jours après la mort de celui-ci". L'avocat de Coppola a quant à lui annoncé sa décision de faire appel du jugement.
F.M.L