C'est une véritable confession qu'a livré l'actrice américaine Jamie Lee Curtis, fille du célèbre Tony Curtis, au magazine The National Enquirer. "Je savais qu'il me fallait faire quelque chose contre ma dépendance à l'alcool et aux drogues dures car je n'arrivais plus à contrôler ma consommation" avoue la comédienne.
"C'était devenu une habitude quotidienne pour mes amis et moi, et rien ne semblait pouvoir endiguer ce cercle vicieux, jusqu'à ce que des proches, des gens de notre entourage meurent d'overdose. Ca m'a terrifié. Mais cela faisait si longtemps que je consommais de la drogue... Je pensais que tout le monde à Hollywood faisait la même chose".
"J'avais réussi à cacher ma dépendance à ma mère, ce qui était d'autant plus facile que mon père, lui aussi, avait des problèmes de drogue. J'en étais arrivée au point de croire que jamais je ne passerais la trentaine".
Jamie Lee Curtis affirme que la seule chose qu'elle ait de tout temps partagé avec son père était cette dépendance à la drogue, cette passion destructrice pour la cocaïne. C'était le seul lien qui les empêchait de devenir de parfaits étrangers l'un pour l'autre.
Tony Curtis venait souvent la voir sans autre but que de partager un rail ou deux avec elle. Mais le stade avancé de dépendance auquel son père était arrivé incita Jamie Lee Curtis à ouvrir les yeux et se dégager plus rapidement que lui de la drogue. Elle ne l'a jamais blâmé pour son manque de volonté face à la drogue. Au contraire, elle s'est toujours voulue rassurante en lui réaffirmant constamment son amour filial.
La tragédie de la mort de son demi-frère Nicholas, décédé d'une rupture d'anévrisme due à une overdose en 1994 l'a définitivement convaincue d'abandonner la drogue. Elle a d'un coup réalisé que la victime aurait très bien pu être elle ou son père. Même si cette épreuve les a mis à bas, ils se sont néanmoins rapprochés.
Leur famille est à présent réunie et ils ont réussi à surmonter les douleurs de ces dernières années et du temps perdu. En attendant, on pourra voir Jamie Lee Curtis dans une comédie grinçante de Billy Bob Thornton, Daddy and Them.
A.L.