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    Schwarzy politicien ambitieux

    Arnold Schwarzenegger aspire à succéder à Klestil à la présidence de la République autrichienne, quitte à s'allier avec l'extrême-droite ?

    Terminator s'est découvert une passion pour la politique. Contrairement à Sylvester Stallone qui finance activement le parti démocrate, Arnold Schwarzenegger penche plutôt vers les partis de droite bien qu'il ait épousé la nièce de l'ancien président Kennedy.

    Ainsi, Schwarzy a décidé de se lancer dans la course à la présidence de son pays natal, l'Autriche. En effet, l'acteur ne peut prétendre à une carrière politique américaine car les Américains marquent une nette préférence pour les ressortissants de leur pays... Arnold possède pourtant la double nationalité mais les préjugés 'ricains' demeurent tenaces.Schwarzy ne cédera pas à la tentation de sortir son basuka ou d'empoisonner tout le monde avec ses hamburgers made in Planet Hollywood enrichis en transgéniques. Non, ses ambitions sont plus nobles et il désire accéder à la voie royale par les voies légales. Il compte sur sa célébrité et la fierté qu'il suscite en Autriche : ' Eh ! c'est l'Autrichien qui est sorti de son bled paumé et qui a réussi à Hollywood !'. Apparemment, Hollywood est un tremplin pour les futurs présidents car après tout être politicien, c'est jouer un peu la comédie. Souvenons-nous de Ronald Reagan et de ses westerns !

    Schwarzy a plusieurs atouts : son beau-père jouit d'un poste convoité au parlement autrichien et l'acteur s'est lié d'amitié avec les politiques autrichiens dont l'ancien président de la République Kurt Waldheim. De plus, l'acteur bénéficie d'un certain prestige depuis qu'il a ouvert un stade dans sa ville natale, Graz.

    Pourtant, une ombre obscurcit la renommée de Scharzenegger. Pour remporter les élections présidentielles, il devrait s'allier avec le parti d'extrême-droite 'Freedom Party' dont le chef est connu pour ses opinions antisémites et pro-nazies. Arnold serait-il prêt à atteindre son but par n'importe quel moyen ? Accordons-lui le bénéfice du doute.

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