En pleine promotion d'Amsterdam, sa troisième collaboration avec David O. Russell qui sortira le 1er novembre dans nos salles, Christian Bale a parlé de… Thor - Love and Thunder. Le dernier film Marvel en date, dans lequel il incarnait le grand méchant Gorr, surnommé le Boucher des Dieux.
Une arrivée dans le Marvel Cinematic Universe qui en avait surpris plus d'un, dans la mesure où le comédien reste pour beaucoup l'un des meilleurs Batman vus sur grand écran, grâce à la trilogie mise en scène par Christopher Nolan. Dans un portrait réalisé par GQ, Christian Bale avoue être fan du Thor Ragnarok de Taika Waititi, et que c'est ce qui a motivé son choix. Sans savoir, à l'époque, que le tournage serait décevant.
En cause : les fonds verts. "C'est la première fois que je faisais ça", raconte l'acteur oscarisé pour son rôle dans Fighter. "C'est pour moi la définition de la monotonie. Vous avez de bonnes personnes. Des acteurs qui ont bien plus d'expérience que moi en la matière. Mais pouvez-vous différencier un jour de l'autre ? Non. Absolument pas. Vous n'avez aucune idée de ce que vous devez faire."
"Je ne parvenais pas à différencier un plateau de l'autre. On me disait pourtant 'Mais tu es sur le Plateau 3', en précisant que c'était le bleu et que moi j'étais sur le 7, qui était bleu." Des plaintes qui font écho à celles de comédiens tels qu'Ewan McGregor pendant et après la prélogie Star Wars. Et les acteurs ont aussi en commun d'avoir pu tester la technologie du Volume, avec ses écrans LED sur lesquels est projeté le décor de la scène tournée.
Vous n'avez aucune idée de ce que vous devez faire
Ewan McGregor en a bénéficié sur la série Obi-Wan Kenobi, et Christian Bale dans quelques scènes de Thor - Love and Thunder, dont l'ouverture dans l'oasis. Mais pas assez à son goût, d'où sa plainte à ranger aux côtés de celles de Chris Hemsworth, qui s'était dit lassé par la saga avant que Taika Waititi ne la re-dynamise, et d'Idris Elba, qui avait qualifié de "torture" les reshoots du Monde des ténèbres.
Sans aller aussi loin, Christian Bale a aussi mentionné le fait que le personnage de Gorr n'était pas un personnage qu'il pouvait aborder avec la célèbre Méthode, principes de jeu dont il est l'un des adeptes, au même titre que Robert De Niro, Nicolas Cage ou Angelina Jolie, et qui consiste notamment à puiser dans ses propres affects afin de créer de l'émotion, et être le plus juste possible.
"Faire ceci aurait été pitoyable. [Difficile de rester dans le personnage] tout en ayant besoin d'aide pour mettre et retirer mes fausses dents, expliquant que j'avais un ongle cassé ou trébuchant sur ma tunique." Attendu dans Amsterdam, puis le thriller d'époque The Pale Blue Eye, le 6 janvier sur Netflix, Christian Bale ne refera peut-être pas de blockbuster de sitôt.