De quoi ça parle ?
Fara a 30 ans, pas de mec, pas d’appart, ni de job. Alors qu’elle voit ses proches se marier et construire leurs vies d’adultes, cette “Tanguy” au féminin a l’impression de faire du sur-place. Entre un béguin pour son meilleur ami qu’elle n’ose pas s’avouer, une grand-mère sur le dos et un don pour s’embourber dans les pires situations, Fara est une véritable Miskina.
Mais quand l’opportunité de partir en Algérie se présente, Fara saute sur l’occasion d’enfin prouver sa valeur, et racheter ses erreurs. Composée de 8 épisodes d’une trentaine de minutes, Miskina, la pauvre est à découvrir dès ce 30 septembre sur Prime Video !
La première série réalisée par Melha Bedia !
Après son one-woman show Fat&Furious, et son premier rôle majeur dans le film Forte, c’est à la série que s’attaque la touche-à-tout Melha Bedia, avec Miskina, la pauvre, qu’elle écrit, interprète et réalise. Cette casquette de showrunneuse s’accorde parfaitement avec son sens du rythme comique et de l’autodérision, puisque son personnage est directement inspiré de sa vie.
Le passage derrière la caméra est une étape de plus dans la carrière de la petite sœur de Ramzy, qui se voit accompagnée dans l’écriture par Yoann Gromb (L’Arnacoeur) et Xavier Lacaille (Validé). Pour la mise en scène, c’est Anthony Marciano, le réalisateur de Play et Les Gamins qui prête main forte à la comédienne.
Un casting de révélations
Outre le rôle de Fara que Melha Bedia incarne à merveille, le reste du casting est tout aussi brillant. Hakim Jemili (Validé, Docteur?) incarne Nassim, le meilleur ami blagueur de Fara, quand Shirine Boutella (Lupin) est sa sœur. Pour compléter le tout, Victor Belmondo (Albatros, Envole-moi), Xavier Lacaille (Parlement), Alka Balbir (Rouge), sont également au rendez-vous. Une belle brochette de talents, que l’on reverra sûrement très vite sur nos écrans.
Le mot d’ordre : l’authenticité
La série aborde des thèmes qui sont chers au cœur de Melha Bedia : sa foi, ses origines, les liens entre les générations… Quelques scènes nous plongent même directement dans le cerveau de Fara, qui voit ses peurs et ses désirs se matérialiser sous ses yeux.
Contemporain, sans tabou et doté d’un humour parfaitement dosé, chaque épisode décortique les relations ambiguës au sein d’une authentique famille comme il y en a des millions en France.
Si à l’écran, l’Algérie est souvent en réalité filmée au Maroc pour des raisons de coût et de logistique, tourner dans le pays de ses racines n’était pas négociable pour la jeune réalisatrice. Un gage d’authenticité parmi tant d’autres, et un pari relevé haut la main pour cette série qui est une belle réussite !
Découvrez Miskina, la pauvre, le 30 septembre sur Prime Video.