Mad Max est considéré comme un classique de la SF. Mais saviez-vous que le tournage du film post-apocalyptique avait été très compliqué pour le réalisateur australien George Miller, au point que ce dernier pensait que le résultat final allait être une catastrophe ?
Avant même de commencer la production de Mad Max, George Miller a dû composer avec des difficultés de financement et le stress qui va avec. "Mon partenaire de production Byron Kennedy et moi-même avons réussi à récolter de l'argent de la part de nos plus proches camarades d'école, afin de boucler le très maigre budget du film", déclare le cinéaste dans un entretien accordé à The Guardian. "Il y avait donc l'obligation de les rembourser. Ç'aurait été horrible si nous n'étions pas parvenus à le faire."
Ce modeste budget a largement impacté le quotidien du tournage, au point que George Miller a dû s'improviser monteur. "Comme nous n'avions pas d'argent pour un monteur, j'ai monté le film moi-même pendant un an", raconte-t-il.
"Tous les jours, pendant un an, j'étais confronté de plein fouet aux choses que je n'avais pas faites, aux choses que j'avais loupées", poursuit-il. "Pourquoi est-ce que j'ai mis la caméra ici ? Pourquoi est-ce que je n'ai pas demandé aux comédiens d'aller plus vite ?"
Stressé, cumulant à la fois les fonctions de réalisateur et de monteur, George Miller a donc particulièrement mal vécu le tournage de Mad Max, manquant sans doute du recul nécessaire pour analyser de manière lucide ce qu'il était en train de créer. La tête dans le guidon, le cinéaste australien pensait ainsi que le film allait être une catastrophe.
Au final, l'aventure post-apocalyptique emmenée par Mel Gibson sera un classique de la science-fiction célébré par des millions de spectateurs.
"Mad Max" : aviez-vous remarqué les petits détails cachés du film ?