Ce nouvel épisode s’ouvre sur un journal télévisé : ça y est, notre Jen est célèbre ! Et parce que cette société a la fâcheuse habitude de choisir pour les femmes, c’est un homme qui lui trouve son surnom de super-héroïne : ce sera She-Hulk ! Et n’en déplaise à notre avocate qui voulait cacher sa double identité telle Superman.
Là voilà acclamée dans un bar par ses collègues masculins. Le hic ? Ils préfèrent tous être amis avec la super-héroïne qu’avec la banale Jennifer (bon, nous aussi on l’avoue). Ça fait mal à l’égo mais quand il faut y aller… bah faut y aller.
Après un petit tour de hulking, là voilà à parader devant un parterre d’avocats fans d’elle. Enfin, tous sauf ce satané de Bukowski qui ne trouve pas ça très loyal d’avoir utilisé ses super-pouvoirs devant au travail. Bah quoi Bukowski, tu voulais finir empalé par une chaise de bureau ?
Notre héroïne en a ras le bol : elle ne veut pas être une justicière, ni une Avenger, qu’elle laisse ça “aux millionnaires, aux narcissiques et aux orphelins”. Pas très gentil de parler comme ça d’un mort Jennifer. Il faut dire qu’on la comprend : être super-héros, ce n’est pas la vie la plus calme qu’il soit. Et puis on en parle des congés payés, du salaire et de la mutuelle, comme elle le fait si justement remarqué ? Un point pour elle !
Bon et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, son boss se pointe… pour la virer. Sa transformation inopinée à la cour a permis au camp adverse de demander un non-lieu car les jurés sont acquis à la cause de She-Hulk. En même temps, elle leur a sauvé la vie, donc on comprend.
Retour à la case Pôle Emploi pour Jen, qui enchaîne les entretiens d’embauche. Plein d’entretiens. Sans succès. Au point où elle envisage de se reconvertir en mascotte. Mais avant de revoir son plan de carrière, notre héroïne est rappelée à l’ordre par sa mère pour le dîner familial. On sait ce qui l’attend, et on a mal pour elle.
Rencontre avec sa famille : la mère, le père, mais aussi l’oncle, la tante, et le cousin bien gênant (pas Bruce, mais un autre). Et évidemment on lui parle de son chômage… avant de lui demander des infos sur les Avengers. Heureusement que papa Walters est là pour lui dire d’aller de l’avant.
Plan suivant : nous retrouvons Jen tentant de noyer son chagrin - ou plutôt sa dépression - dans l’alcool (enfin juste un verre de bière, ça ne paie pas d’être une super-héroïne), devant un épisode d’Ally McBeal. Avant qu’un monsieur costume cravate ne s’approche d’elle… pour lui proposer un job, yay. Bon il s’agit du cabinet contre lequel elle se battait en début de série mais quand on a passé plusieurs semaines à manger des coquillettes, on accepterait n’importe quel poste.
Jennifer Walters est de retour, chéri
Là voilà donc à la tête du service des droits de super-humains. Le hic ? Ils ont engagé She-Hulk, pas Jennifer Walters. Il va lui falloir investir dans les vêtements extensibles là. Regard caméra, notre héroïne rage et se plaint du fait qu’elle a eu ce travail grâce à sa double identité et pas grâce à ses capacités d’avocate. Pas faux Jennifer.
Scène suivante, la jeune femme se voit enfin offrir sa première affaire. Elle devra défendre Emil Blonsky aka Abomination aka le super-vilain-qui-voulait-la mort-de-son-cousin dans le film de 2018, afin de le faire sortir de prison. Niveau conflits d'intérêts, on est au max’ là. Son patron sort alors ses grosses dents pointues de méchant loup et lui intime de prendre l’affaire ou alors elle devra retourner à ses coquillettes. Le choix est vite fait.
Direction le Département du Damage Control pour rencontrer la bête, euh Emil Blonsky. Exit l'énorme monstre vert, l’ancien militaire a depuis travaillé sur lui-même, il écrit des haïkus à ses anciennes victimes, il correspond avec 7 âmes sœurs avec qui il aimerait refaire sa vie (ahem), il fait de la méditation… bla bla bla. Bref c’est un Emil Nouveau.
Petit coup de fil au cousin Bruce pour avoir son avis. Celui-ci a fait la paix depuis des années avec son ancien ennemi et confirme qu’il a bien changé. C’est décidé, Jennifer va le défendre ! Mais ce sera un peu plus dur que prévu puisqu’au même moment, elle apprend qu’Abomination s’est échappé de prison par le passé pour participer à un combat contre Wong. Regard caméra : "Ça craint", nous balance-t-elle. On est d’accord avec toi.
Générique de fin
Petite blagounette méta du cousin numéro 2 sur la 4k dispo chez Disney+ ("Personne ne sait ce que c’est mais on en a tous besoin"). She-Hulk qui soulève une voiture pendant que son papa la répare, She-Hulk qui pose une télé dans le salon de ses parents, She-Hulk qui porte des bidons d’eau… Et après elle se demande pourquoi tout le monde préfère son alter ego vert !