En 2009, Fast and Furious 4 se révèle être le volet le plus lucratif de la franchise commencée huit ans plus tôt, avec 360 millions de dollars de recettes mondiales. Le réalisateur Justin Lin accepte alors de reprendre le volant pour le suivant, sorti en 2011. Si son prédécesseur explorait la notion de sacrifice, celui-ci traite de la liberté, toujours au sein de la même famille.
Afin d’entretenir le succès de la saga, le producteur Neal H. Moritz décide effectivement de rassembler tous les personnages, disséminés sur les quatre précédents films, à commencer par la tête d’affiche : Vin Diesel. Absent de 2 Fast 2 Furious et n'apparaissant à l'écran que pour quelques secondes dans Fast & Furious: Tokyo Drift, le comédien accepte de reprendre son rôle.
Pour la première fois, il donne la réplique à un nouveau venu, Dwayne Johnson, qui prête ses traits à son adversaire, l’agent fédéral Luke Hobbs. Leur affrontement, comparé à celui entre King Kong et Godzilla par le rappeur Ludacris, atteint son paroxysme lors d’une scène de combat magistrale, chorégraphiée par le coordinateur de cascades Mike Gunther, ayant nécessité une semaine de tournage.
Ainsi, grâce à des personnages plus profonds, à un scénario intelligent, des courses-poursuites spectaculaires qui ne frôlent pas l’overdose et un sens du rythme soutenu, la célèbre franchise d’action gagne en maturité. Et c’est un pari plus que relevé puisque Fast and Furious 5 engrange 626 millions de dollars de recettes mondiales au box-office.
Fast and Furious 5 de Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson...
À partir de 10 ans
Ce soir sur TFX à 21h05