Plusieurs fois adaptée à l’écran, la franchise vidéoludique Resident Evil prend cette fois la forme d’une série en prises de vues réelles pour Netflix. L’intrigue, qui suit deux temporalités en parallèle, s’intéresse aux origines du T-Virus en 2022 à New Raccoon City et à ses terribles conséquences, quatorze ans plus tard, en 2036.
Malheureusement, le résultat risque de diviser les fans, à commencer par les amateurs des films - plutôt nombreux malgré la qualité discutable des suites. La fiction, créée par Andrew Dabb - autrefois showrunner de Supernatural - ne fait aucun lien avec la saga incarnée par Milla Jovovich de 2002 à 2017. Le personnage d'Alice - uniquement créé pour la franchise cinématographique - n'est pas mentionné.
Quant aux jeux vidéo, le lien n’est pas évident. Le célèbre personnage Albert Wesker apparaît bien dans la série, mais sous une toute autre forme. Il est interprété par Lance Reddick, qui joue un scientifique et père de famille. Il met au point un médicament pharmaceutique sous le nom de Joy.
Pour le média TV Line, le créateur précise pourtant que son Resident Evil est lié aux nombreux jeux vidéo, du tout premier au dernier, intitulé Village. Il les présente même comme “la trame de fond de la série”. “Avec la saison 1, nous faisons le choix d’explorer les grandes lignes de ce qui fait l’essence du jeu. Si nous avons la chance de poursuivre avec une saison 2 et plus, vous verrez beaucoup d’éléments du jeu arriver dans la série.” Reste à savoir si le géant du streaming ira jusqu'à renouveler le programme.
Resident Evil est disponible sur Netflix.