7 ans après le premier film consacré aux aventures solo des Minions, les célèbres bonhommes jaunes sont de retour au cinéma.
Les Minions 2 : Il était une fois Gru se déroule en 1976. Gru grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphants et des chevelures en fleur. Il met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer un groupe de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6.
Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles. Ils vont déployer ensemble des trésors d’ingéniosité afin de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission.
Lorsque les Vicious 6 limogent leur chef, le légendaire Will Karnage, Gru passe l’audition pour intégrer l’équipe. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’entrevue tourne mal quand Gru leur démontre sa supériorité et se retrouve soudain leur ennemi juré. Contraint de s’enfuir, il n’aura d’autre choix que de se tourner vers Will Karnage lui-même, afin de trouver une solution, rencontre qui lui permettra de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.
Il était une fois Gru se déroule dans les années 70 et est parsemé de nombreuses références à la culture pop des seventies : que ce soit le cinéma, la musique ou les tenues vestimentaires. Les personnages du film ont des costumes et des coiffures typiques de cette époque.
Le réalisateur Kyle Balda explique d'ailleurs : "J’ai grandi dans les années 70, c’est une période très intime pour moi et tellement nostalgique : la télévision, la musique, les voitures, les coupes de cheveux, les jeans pattes d’éph, tout était un peu psychédélique. Les couleurs pop, les paillettes, le disco…
C’était une période très riche visuellement, c’est certain. J'étais enfant comme Gru à cette époque, et ça a été très touchant pour moi de replonger dans les vieux programmes télé pour retrouver la musique et la mode qui allaient guider notre inspiration."
"My name is Bond, Minion Bond"
L'univers des Minions, toujours très coloré, se marie parfaitement avec l'ambiance psychédélique qui régnait dans les années 70. Dès le générique de début, vous êtes plongés au cœur des années hippies. L'ouverture du film fait en effet référence aux génériques des James Bond avec les silhouettes des Minions qui se découpent sur le titre Bang Bang de Nancy Sinatra.
Le cinéaste commente : "Je regardais beaucoup de James Bond à l’époque et j’adorais les scènes d’ouvertures avec le générique de début où les silhouettes se découpaient en ombre sur un air à la Nancy Sinatra. Nous nous sommes totalement inspirés de ces génériques et nous avons voulu que le public saisisse dès la première image que le film serait une véritable déclaration d’amour à ces années-là."
Cette période de l'Histoire a en effet été une véritable mine d’or pour l'équipe créative.
Autre clin d'œil cinéphile, Gru décide de se rendre au cinéma pour aller voir Les Dents de la Mer de Steven Spielberg. Sorti dans les salles obscures en juin 1975, le film était interdit aux moins de 12 ans. Gru, seulement âgé de 11 ans et demi, triche donc pour pouvoir assister à la projection de ce film devenu un grand classique.
Ceinture jaune pour les Minions
Mais Les Minions 2 fait surtout la part belle aux films de Kung-Fu, qui faisaient fureur à cette époque, quitte à être un peu anachronique...
La combinaison que portent Les Minions lors de leur combat contre les Vicious 6 fait en effet référence à celle de Bruce Lee dans Le Jeu de la mort. Tourné en 1972, le film n'est sorti qu'en 1978 (suite à la mort soudaine de Bruce Lee en 1973, le film a été terminé par Robert Clouse) soit 2 ans après 1976, année où est censée se dérouler l'action des Minions 2.
Bruce Lee : connaissez-vous l'histoire autour du Jeu de la mort, son film inachevé ?Outre les références visuelles, le long-métrage voit les Minions prendre des leçons d'arts martiaux aux côtés d'une experte et se battre contre Les Vicious 6 transformés en monstres grâce à un médaillon chinois magique.
Kyle Balda explique : "Nous avons regardé des tas de films qui avaient fait mon bonheur à l’époque. Le premier a été La 36ème Chambre de Shaolin de Lui Chia-Lang (1978) qui fourmillait de gadgets et que nous avons réutilisé dans le film.
La plus grosse inspiration est venue des films de Kung-Fu comiques auxquels nous rendons un véritable hommage notamment à des films comme Le Maître chinois du légendaire Jackie Chan en 1978, ainsi que Crazy Kung Fu de Stephen Chow en 2004 et bien sûr Shaolin Soccer en 2001."
Le Président du studio Illumination Chris Meledandri ajoute : "Le film ne ressemble à rien de ce vous avez pu voir jusqu’à présent, et surtout pas à un des précédents films de la franchise. Et c’est totalement fait exprès. Il est très important pour nous que chacun de nos films soit particulier, frais et donne la possibilité d’explorer des horizons à chaque fois nouveaux.
Et ce n’est pas uniquement en termes de personnage, de narration, d’histoire ou d’humour. Non, il faut surtout que l’expérience soit viscérale, et ce, en termes d’image ou même de son. Il s’agit du travail issu de l’imagination de centaines d’artistes qui sont entièrement dévoués à leurs parties respectives et sont moteurs de créativité au sein de la belle mécanique qui nous permet de faire des films d’une telle qualité".
Diana Ross et les Minions
L'action du film est rythmée par une bande-son concoctée par Jack Antonoff. Véritable ode aux années 70, avec des titres disco, des classiques de la soul et des reprises de quelques-uns des plus grands tubes de l’époque par des artistes contemporains.
Avec notamment la reprise de Funkytown, le hit de 1979 des Lipps Inc. par St Vincent, Dance to the Music de Sly and The Family Stone en 1967 par H.E.R., Instant Karma !, la version de 70 de John Lennon par les Bleachers, le tube Born to Be Alive de Patrick Hernandez par le rappeur hongkongais Jackson Wang ou encore Goodbye To Love des Carpenters en 1972 par Phoebe Bridgers.
Sont également présents les reprises des titres Bang Bang de Nancy Sinatra, Fly Like an Eagle de Steve Miller Band ou la reprise de Cecilia de Simon & Garfunkel par les Minions eux-mêmes.
On notera également la présence de Turn Up the Sunshine, une collaboration inédite entre la Reine du Disco Diana Ross et le musicien psychédélique australien Tame Impala pour le générique de fin du long-métrage.
Le clip "Turn Up the Sunshine"