Sorti en salles l'été dernier, Kaamelott - Premier volet se situe 10 ans après la fin de la célèbre série, et raconte notamment le retour d'Arthur au Royaume de Logres, après une décennie d'exil. Alors que l'ancien roi de Bretagne pensait en avoir définitivement terminé avec la couronne, il se retrouve contraint et forcé de revenir sur le devant de la scène, bien malgré lui.
Un retour que certains fans ont été tentés de comparer avec celui du Jedi - alias Luke Skywalker dans la saga Star Wars - lors d'une rencontre digitale avec Alexandre Astier qui avait été organisée par la Fnac en décembre dernier. Le cinéaste leur a alors rétorqué que son long métrage n'avait a priori aucun rapport avec Le Retour du Jedi, mais qu'il faisait en revanche référence à un autre type de films :
"Si on veut rentrer dans la technique, Kaamelott est un archétype de l'ange de la mort", a ainsi expliqué Astier.
"Ça a un nom énorme, mais c'est beaucoup moins énorme que ça. Il s'agit de tous les films qui, généralement, parlent d'un ancien méchant, comme par exemple Unforgiven (Impitoyable) ou Carlito's Way (L'Impasse) ou Heat. Généralement, il y a un dernier coup à faire. Le type voulait se retirer, et en fait il est obligé de faire un dernier coup."
En effet, à l'instar de Clint Eastwood dans Impitoyable ou bien de Al Pacino dans L'Impasse, le roi Arthur se retrouve rattrapé par son destin dans le premier volet de Kaamelott.
"(...) En faisant ce dernier coup, ça le ré-happe", poursuit Astier. "C'est une espèce de truc un peu biblique qui dit que quand on a fait partie d'un monde moralement bas, on ne peut pas vraiment le quitter. Les anciens monstres vous tirent par les bretelles et vous ramènent. C'est ce qui se passe dans la quasi-majorité de ces films-là. Et c'est le cas de Kaamelott."
Ramené au Royaume de Logres par le chasseur de primes Alzagar et accueilli par le Duc d'Aquitaine qui lui décrit la terrible situation dans laquelle se trouve le monde depuis la prise de pouvoir de Lancelot, Arthur se retrouve donc à nouveau obligé de faire ce pourquoi il est né : gouverner la Bretagne.
"Alors qu'il pensait en sortir en 5 minutes, il se re-assied à la Table Ronde, et il retourne à Kaamelott, et il dézingue le méchant. Et du coup, c'est reparti, il a les pieds dedans", explique Astier.
En attendant de découvrir comment se prolongera le parcours d'Arthur Pendragon au cinéma, retrouvez notre interview d'Alexandre Astier pour "Kaamelott - Premier Volet"...