DE QUOI ÇA PARLE ?
Revivez aux côtés de Thomas Pesquet 6 mois de mission en apesanteur à 400 km d'altitude. Embarquez avec l'astronaute français pour ce fabuleux voyage dans la station spatiale internationale à travers des images exceptionnelles qui révèlent la beauté et la fragilité de notre planète Terre vue depuis l'espace.
En complément du film, 5 autres courts-métrages sur l'espace sont proposés :
- Johnny Express de Woo Kyungmin
- Voyage dans la lune de Georges Méliès
- Le Goût framboise de David Noblet
- Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
- Sidéral de Carlos Segundo
Le documentaire Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales vous entraîne dans un grand voyage à travers l'espace.
Du film d'animation à l'humour noir Johnny Express, au culte Voyage dans la lune de Georges Méliès en passant par Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, le court-métrage duquel est adapté le long métrage homonyme sorti en juin dernier, ce programme vous présente l'espace sous toutes ses coutures.
Voyage à bord de l'ISS
La Vingt-Cinquième Heure
D'une durée de 25 minutes, le film de Pierre-Emmanuel Le Goff et Jürgen Hansen nous permet de revivre aux côtés de Thomas Pesquet six mois de mission en apesanteur à 400 km d’altitude. On y suit sa préparation au centre d’entraînement de la NASA à Houston, sa vie au sein de l'ISS, ses expériences dans le laboratoire du vaisseau, et ses sorties extravéhiculaires dans le vide cosmique. Le film est commenté par Marion Cotillard.
Un fabuleux voyage aux côtés de l'astronaute français qui permet aux spectateurs de se rendre compte de la beauté et de la fragilité de la Terre, en changeant de perspective.
Ambassadeur de l'Unicef pour le changement climatique et l'accès à l'eau potable depuis 2016, l'astronaute français a réalisé de nombreuses photos de la Terre vue de l'espace, lors de ses deux missions et a pris conscience de l'urgence climatique.
Thimas Pesquet explique d'ailleurs que sa mission lui a encore plus donné envie de protéger la Terre : "Quand on est dans l'espace, on ressent le monde dans sa globalité. On voit à quel point il est fragile, on voit que l'atmosphère est mince et qu'il contient toute la vie. Tout le reste est noir. Je le savais déjà mais ici je l'ai ressenti.
J'ai malheureusement vu les traces de l'activité humaine qui sont parfois néfastes, la pollution, la déforestation. On le voit depuis l'ISS. On voit des embouchures de fleuves qui sont très sales, on voit des coupes dans l'Amazonie, on voit des morceaux qui étaient verts et qui au fur et à mesure deviennent gris. On voit la fonte des glaces en comparant les photos des astronautes sur plusieurs années..."
Pour les metteurs en scène, "On ressent la beauté de la Terre avec les paysages qui défilent à 28 000 km/h sous la station et en même temps la fragilité car on voit très clairement qu’elle n’est protégée que d’une fine couche d’atmosphère et qu’elle flotte dans l’espace telle une bulle.
D’ailleurs le plan de Thomas jouant avec une bulle d’eau symbolise justement cette fragilité, dans cet environnement totalement noir, dépourvu de vie (jusqu’à preuve du contraire) qu’est le vide cosmique. C’est vraiment cette sensation de préciosité, de fragilité, d’unicité de la planète que Thomas peut ressentir de façon physique."
La Vingt-Cinquième Heure
Comment le film a-t-il été tourné ?
Pierre-Emmanuel Le Goff et Jürgen Hansen expliquent leur projet : "Quand nous avons appris que Thomas Pesquet partait pour la Station spatiale internationale, nous lui avons montré Gravité Zéro, un documentaire qui portait sur la mission spatiale de l’astronaute allemand Alexander Gerst.
Après l’avoir visionné, Thomas Pesquet a souhaité, non seulement nous accompagner dans notre démarche, mais aussi s’impliquer dans le tournage car il considère que la communication et la vulgarisation font partie intégrante de sa mission. "
En plus d'être acteur du documentaire, l'astronaute français a également dû filmer les scènes. Pour se faire, les cinéastes lui avaient confié une "shooting list". Il devait essayer de tourner des plans précis et disposait de plusieurs types de caméras.
Des caméras de surveillance, des caméras mobiles au format HD et des RED avec capteurs grand format (6K) et une GoPro 4K spécialement préparée pour la sortie extravéhiculaire qui demandaient une préparation particulière pour résister à des températures extrêmes (de - 100 à + 150 degrés Celsius).
Les réalisateurs précisent (dans le dossier de presse du film) avoir un nombre incalculable d’heures de rushs. Le montage de ces 25 minutes a de ce fait duré sept mois.
Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales sort au cinéma ce mercredi 27 avril.