Si la cohabitation ne vous fait pas rêver, pas sûr que cette série documentaire arrange les choses. Elle pourrait même les empirer. Un bail en enfer rejoint l’immense catalogue de Netflix, plateforme devenue experte en true crimes - ces œuvres qui reviennent sur des histoires criminelles authentiques. Ici, la promesse est simple : les quatre affaires racontées concernent une colocation aux conséquences tragiques.
Worst Roommate Ever - titre original de la série qui signifie “Le pire des colocataires" en français - commence fort. Le premier fait divers s’intéresse au terrible cas de Dorothea Puente. Connue pour sa générosité, elle s’occupe de personnes vulnérables qu’elle accueille dans son propre domicile.
En échange d’une poignée de dollars, elle offre un toit et de quoi manger à ses pensionnaires isolés. Seulement, l’apparence innocente de cette grand-mère de Sacramento n’est qu’un leurre. Derrière cet élan d’humanité se cache un plan effrayant.
Dorothea Puente s’entoure de personnes âgées, handicapées ou précaires pour mieux abuser de leur confiance. Elle vole leurs économies et en vient même au meurtre. Pour couvrir ses méfaits, elle cache les corps dans son jardin. Au total, neuf victimes ont succombé à la violence sourde de cette femme.
Netflix
Que se passe-t-il lorsque le loup est déjà dans la bergerie ? C’est la question que pose Un bail en enfer. Les trois autres affaires poursuivent sur la même lancée avec, toujours, une relation d’emprise. Il y a les arnaques répétées de Youssef Khater, escroc notoire qui manipule ses colocataires; l’obsession amoureuse de K.C. Joy qui va le pousser à tuer une femme; mais aussi l’histoire de Jamison Bachman, squatteur en série - deux épisodes lui sont consacrés.
Après avoir transformé une application de rencontres en source de cauchemars avec son documentaire L’Arnaqueur de Tinder, Netflix nous rassure davantage en rappelant que les apparences sont parfois trompeuses.
Un bail en enfer est disponible sur Netflix.
