Permis de construire de Eric Fraticelli
Avec Didier Bourdon, Eric Fraticelli, Anne Consigny...
De quoi ça parle ? Dentiste à Paris, Romain vient de perdre son père qu'il n'a pas vu depuis des années. A sa grande surprise, ce dernier lui a laissé un terrain en héritage, ainsi qu'une dernière volonté : y faire construire la maison où il aurait aimé finir ses jours. Seul problème : ce terrain se situe en Corse.
Le saviez-vous ? Avec Permis de construire, l'acteur Eric Fraticelli (incarnant Tony Campana dans la série Mafiosa) réalise son premier long métrage. Il explique : "Tout est parti de Romain, Vivien et Marco. Ils m’ont dit 'Éric, c’est toi qui écris le film, tu joues dedans, ça fait 30 ans que tu fais rire les continentaux avec la Corse : qui mieux que toi peut réaliser cette histoire-là ?'"
Murder Party de Nicolas Pleskof
Avec Alice Pol, Miou-Miou, Eddy Mitchell...
De quoi ça parle ? Jeanne Chardon-Spitzer, brillante architecte, se voit confier la réhabilitation du somptueux manoir des Daguerre, étrange famille à la tête d’un empire du jeu de société. Quand César, le patriarche, est assassiné, Jeanne est entraînée dans un jeu d’enquête grandeur nature...
Le saviez-vous ? Avec Murder Party, Nicolas Pleskof a voulu faire un "whodunit" couplé d'une comédie pop et trash sur la famille. Le metteur en scène, qui pour l'occasion réalise son premier long métrage après trois courts, confie : "La famille est un terrain de fiction passionnant pour tout ce qui relève de la névrose ! C’est à la fois le lieu de l’amour, un cocon qui rassure, et en même temps, l’espace névrotique originel qui conjugue désirs réfrénés, secrets atroces et non-dits."
Goliath de Frédéric Tellier
Avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot...
De quoi ça parle ? France, professeure de sport le jour, ouvrière la nuit, milite activement contre l’usage des pesticides. Patrick, obscur et solitaire avocat parisien, est spécialiste en droit environnemental. Mathias, lobbyiste brillant et homme pressé, défend les intérêts d’un géant de l’agrochimie.
Le saviez-vous ? Au moment où il écrivait L'Affaire SK1 (2014), Frédéric Tellier est tombé sur un petit livre de constat qui ne parlait pas exclusivement des pesticides mais plus largement de l'alerte sur le milieu agricole et ce que l'on mange. Le réalisateur s'est alors lancé dans une enquête qui a duré cinq ans...
The Housewife de Yukiko Mishima
Avec Kaho, Tasuku Emoto, Shôtarô Mamiya...
De quoi ça parle ? C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de travailler, et de reprendre son métier d’architecte. Mais peut-on jamais réinventer sa vie ?
Le saviez-vous ? The Housewife porte à l’écran le roman Red de l’écrivaine Rio Shimamoto. Yukiko Mishima a été séduite par la manière dont le livre aborde l’aliénation des femmes, a fortiori dans le mariage. « The Housewife est ainsi une histoire d'amour pour tous les âges, et une version japonaise de la pièce de 1879 d'Henrik Ibsen, Une maison de poupée », explique-t-elle.
Les Meilleures de Marion Desseigne-Ravel
Avec Lina El Arabi, Esther Bernet-Rollande, Mahia Zrouki...
De quoi ça parle ? Sur un mur de mon quartier, on a tagué : Le premier qui tombe amoureux a perdu.C'est vrai. Parce qu’après, tout le monde parle sur toi et t’es à la merci.J’ai perdu. Je suis amoureuse d’une fille, je ne sais pas quoi faire…
Le saviez-vous ? La question du partage du territoire est centrale dans Les Meilleures et Marion Desseigne-Ravel explique avoir conçu le film comme un western au féminin ! "On pourrait croire, si on s’en tient à son sujet, que Les Meilleures est un film social, mais j’avais à cœur de m’éloigner de cette dimension."
Ma nuit de Antoinette Boulat
Avec Lou Lampros, Tom Mercier, Carmen Kassovitz...
De quoi ça parle ? Marion, dix-huit ans, vit avec le souvenir d’une sœur trop tôt disparue. Une nuit, elle croise le chemin d’Alex, un jeune homme spontané et libre. Ils unissent leur solitude et traversent Paris jusqu’au petit matin.
Le saviez-vous ? Avec Ma nuit, Antoinette Boulat a voulu filmer la jeunesse d’aujourd’hui qui est, selon elle, en deuil de son innocence : "Elle est adulte, très consciente du monde et porte un regard presque philosophique sur son environnement. Elle est obligée de se poser des questions et de s’engager. Comme Marion, elle n’évolue pas dans un monde qui lui ressemble. Elle cherche à le changer ou à s’en affranchir. Mais le chemin pour y arriver est violent parce que le monde est violent."
Kung-Fu Zohra de Mabrouk el Mechri
Avec Sabrina Ouazani, Ramzy Bedia, Eye Haïdara...
De quoi ça parle ? Persuadée qu’une rupture briserait le cœur de sa petite fille, Zohra n’arrive pas à quitter son mari Omar malgré les violences qu’elle subit. C’est alors qu’elle rencontre un maître de Kung-Fu qui va lui apprendre à se défendre et à rendre désormais coup pour coup !
Le saviez-vous ? Mabrouk el Mechri s’est inspiré de sa mère, Zohra, et de sa fille de 8 ans : « Quand j’avais l’âge de ma fille, Rocky était mon modèle et je voulais que ma fille ait son Rocky à elle. À côté de ça, le film raconte aussi l’histoire de ma mère, même si l'idée est qu'il exprime un sentiment universel. » Avec Kung-Fu Zohra, il désirait parler de la violence culturelle et systémique à l’encontre des femmes.
Soy Libre de Laure Portier
Avec Arnaud Gomez, Jacqueline Puygrenier
De quoi ça parle ? Arnaud, c’est mon petit frère. Un jour, je me suis rendue compte qu’il était déjà grand. Il est né là où on ne choisit pas et cherche ce qu’il aurait dû être. Libre.
Le saviez-vous ? Le moment où Laure Portier a intégré l’INSAS (Institut Supérieur des Arts) coïncide avec l’entrée de son frère Arnaud dans un centre éducatif fermé. Dans le rapport de grande sœur à petit frère, la réalisatrice ressentait le besoin et le devoir de partager avec lui l’éducation qu'elle recevait.
Des mots qui restent de Nurith Aviv
De quoi ça parle ? Six personnes évoquent le souvenir des langues qui ont bercé leur enfance, des parlers judéo-espagnols ou judéo-arabes, et le judéo-persan.
Théo et les métamorphoses de Damien Odoul
Avec Théo Kermel, Pierre Meunier, Ayumi Roux...
De quoi ça parle ? Théo, un jeune trisomique de 27 ans, vit avec son père dans une maison isolée au cœur d’une forêt. Ils cohabitent en harmonie avec la nature et les animaux, mais un jour le père s’absente laissant son fils seul avec ses visions. A l'origine, un certain Kostia Botkine, qui est un garçon trisomique, devait jouer Théo.
Le saviez-vous ? Finalement, il n'a pas pu prendre part au film, mais a créé les dessins qui illustrent les titres des chapitres. Damien Odoul a ensuite rencontré Théo Kermel, qui est lui aussi trisomique : "Il se trouve qu’il est comédien. Il fait du théâtre. Il est empreint de ça. Il adore", confie le réalisateur.