De quoi ça parle ?
Souffrant de troubles schizophréniques, Jacques, la trentaine, vit seul avec son père dans une maison à la campagne. Lorsque celui-ci meurt brutalement, Fabien, son frère, et Estelle et Louise, ses sœurs, se retrouvent pour parler de son avenir, estimant qu’il ne peut rester livré à lui-même. Désemparé par le deuil et la perte de ses repères, celui-ci tente alors de se suicider.
À sa sortie de l’hôpital, il regagne la maison familiale, que les autres ont décidé de vendre. Comme il refuse d’aller dans une institution, Louise accepte de veiller sur lui et finit par l’héberger. Colosse aux affects perturbés, habité par un mal sournois, Jacques fume et boit plus que de raison pour faire taire les voix qui, malgré son traitement médical, résonnent parfois dans sa tête.
Il voudrait peut-être vivre seul, dans une petite maison au bord de la mer ou bien dans un appartement en ville. Mais en est-il capable ? Dévouée et sensible, Louise délaisse peu à peu sa propre vie pour tenir au mieux le rôle de l’aidante, toujours aux aguets, alarmée par les disparitions ou les coups de fil intempestifs de Jacques…
Qu'est-ce qu'on va faire de Jacques ? réalisé par Marie Garel-Weiss qui a co-écrit le scénario avec Pierre Chosson et Hedi Sassi.
Avec Vincent Deniard, Maud Wyler, Claude Perron, Pascal Rénéric, Samir Guesmi…
Vendredi 25 mars à partir de 20h55 sur Arte et d’ores et déjà disponible jusqu’au 6 juin sur Arte.tv.
Ce qu’en pense la presse…
Selon Télé Loisirs :
"Superbement interprété par Maud Wyler et le colossal Vincent Deniard, un beau drame, sobre et émouvant à la fois. A juste distance de son sujet, Marie Garel-Weiss, la jeune réalisatrice et scénariste, repérée notamment avec le film «La fête est finie», alterne habilement entre moments de douceur et scènes de crise." 4/5
Selon Télérama :
"Faite de sensations, de désaccords et d’humour récalcitrant, la partition de Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ? vibre d’une sensibilité électrique, celle de la réalisatrice Marie Garel-Weiss, dont on a pu voir au cinéma le très ardent La fête est finie." 4/5
Selon Télé Câble Sat :
"Cette fiction délicate et éclairante sur les conséquences de la schizophrénie au sein d'une famille est bouleversante de vérité." 4/5
Selon Le Parisien :
"C’est sans condescendance. Frontal et concret. On sent les rancœurs enfouies, les non-dits, des années de souffrance. Les équilibres familiaux ancrés, des sentiments d’injustice, la peur de l’abandon. On perçoit la frustration dans ces vies mises entre parenthèses pour s’occuper de ce frère si particulier, qu’on aime malgré tout." 4/5
Selon Le Figaro :
"La caméra de Marie Garel-Weiss observe, avec beaucoup de sensibilité, comment cette situation bouscule la fratrie. Elle fouille l’intimité de chacun face à cette énième réplique du cataclysme qu’a représenté pour chacun d’eux la différence de Jacques." 4/5
Selon Télé 7 Jours :
"Le chaos de la maladie mentale au sein d’une famille. Un film passionnant et nécessaire servi par des comédiens talentueux. Mention spéciale à Vincent Deniard (Les Bracelets rouges), bouleversant de vérité." 3,5/5